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Aviation

Opérateur / Opératrice de détecteurs électroniques aéroportés

Militaires du rang | Temps plein, Temps partiel


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Aperçu

En tant que militaire, les opérateurs(trices) de détecteurs électroniques aéroportés exploitent des systèmes de détecteurs électroniques évolués à bord d’aéronefs de patrouille à long rayon d’action, d’hélicoptères maritimes et d’aéronefs télépilotés.

En tant que membres du personnel navigant, ils sont tenus de participer à diverses missions maritimes et terrestres. Ces missions sont axées notamment sur la guerre sous-marine, la guerre de surface, les activités de renseignement, surveillance et reconnaissance (RSR) et les opérations de recherche et de sauvetage. De plus, ils aident souvent les autres ministères et organismes du gouvernement à recueillir des données probantes relatives aux pêches, à la pollution et aux patrouilles antidrogue. 

Leurs principales responsabilités sont les suivantes :

  • Exécuter des tâches communes du personnel navigant à bord d’aéronefs à voilure fixe, d’aéronefs à voilure tournante et d’aéronefs télépilotés;
  • Veiller à la planification et à la préparation de missions;
  • Assurer la reconnaissance photographique dans un environnement opérationnel;
  • Exécuter des tâches d’armement et de matériel de recherche, notamment l’armement et le désarmement de torpilles, de même que le déploiement de fusées éclairantes, de bouées sonores et de trousses de survie; 
  • Gérer les renseignements tactiques à l’aide des systèmes de gestion des données de l’aéronef;
  • Exploiter des radars, des systèmes électro-optiques et infrarouges, des systèmes de détection d’anomalies magnétiques (MAD), des systèmes acoustiques et de l’équipement de mesures de soutien électronique (MSE);
  • Assurer les opérations utilitaires d’hélicoptères, entre autres, levage de personnel et de cargaisons, élingage de cargaisons et opérations dans une zone exiguë;
  • Exercer les fonctions de mitrailleur(se) de bord d’hélicoptère; et
  • Assurer les communications courantes et tactiques à l’aide de radios et de systèmes de communication interne.

Environnement de travail

Les opérateurs(trices) de détecteurs électroniques aéroportés travaillent normalement à bord d’aéronefs; toutefois, ils peuvent aussi être appelés à travailler sur les pistes de base aérienne, sur des ponts d’envol de navire et avec des groupes opérationnels d’appui au combat terrestre. Ils sont habituellement basés sur les côtes Est et Ouest du Canada. De plus, ils peuvent participer à des missions partout dans le monde afin d’appuyer les opérations et les exercices du Canada et des pays alliés.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

TITRE:

Opérateur / Opératrice de détecteurs électroniques aéroportés

DANS LES FORCES CANADIENNES

MODULE 1 – Vue d’ensemble du métier

CAPORAL KEVIN LORIN : Je suis le caporal Kevin Lorin de Montréal, opérateur de détecteurs électroniques aéroportés, muté à la 14e escadre à Greenwood en Nouvelle-Écosse.

Les opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés travaillent dans un environnement complexe et se servent de détecteurs aéroportés avancés, notamment des radars, des sonars et des caméras infrarouges avant-gardistes. Les opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés travaillent principalement sur deux types d’aéronefs : l’aéronef de patrouille à long rayon d’action CP140 Aurora, et l’hélicoptère maritime Cyclone. À bord de l’Aurora, l’équipage de bord est composé de 12 personnes, dont cinq opérateurs. À bord du Cyclone, il y a un opérateur au sein de l’équipage de bord de 4 personnes. 

LORIN : Le travail d’un opérateur de détecteurs électroniques, en gros, ça va être d’arriver dans la zone d’opérations, d’utiliser le radar et la caméra pour identifier les cibles. Si on chasse un sous-marin cette journée-là, on va utiliser des sonobuoys aussi, pour détecter le sous-marin puis confirmer sa location avec le détecteur d’anomalie magnétique sur l’avion.

Les opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés transmettent des renseignements essentiels de surveillance et de reconnaissance – de leurs aéronefs aux navires de la marine en mer et aux troupes au sol. Ils peuvent notamment faire partie d’un groupe opérationnel naval qui se livre à la lutte anti-sous-marine ou à des opérations antidrogue, des activités de pêche, des patrouilles d’affirmation de la souveraineté et au soutien des opérations de recherche et sauvetage, ou ils peuvent travailler avec l’Armée de terre pour recueillir des renseignements sur les objectifs et les forces ennemies. 

LORIN : Ce qu’on fait, en gros, nous, c’est qu’on va aller chercher l’information nécessaire, on va la relayer à notre officier, qui va, lui ou elle, relayer à la Force en tant que tel et la coalition pour avoir l’information la plus courante et la plus précise.

Les opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés peuvent également servir à titre de mitrailleur de porte à bord de l’hélicoptère Cyclone ou d’opérateur du treuil de l’aéronef.

LORIN : Même si on n’est pas des officiers – si on est un des seuls métiers sur cet avion-là qui n’est pas un officier – on ne sent jamais ça pendant qu’on est en vol. Ce qu’on a à dire, on le dit tout haut et fort, et les officiers vont nous écouter, parce qu’on est leurs yeux et leurs oreilles, et ils ont besoin de nous autant qu’on a besoin d’eux.

LORIN : Ma partie préférée du métier, c’est de savoir qu’on fait des choses qu’il y a pas beaucoup de monde qui ont l’occasion de faire. On vole presque tous les jours, on accomplit des missions opérationnelles. Quand on trouve une cible, que ce soit un sous-marin ou un bateau d’intérêt, c’est très excitant parce que ça nous donne la confiance en nos habiletés, ça augmente vraiment le sens d’accomplissement puis c’est pas quelque chose qu’on peut trouver n’importe où dans les Forces, c’est très unique à ce métier.

Après leur formation professionnelle initiale, les opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés sont affectés à un type d’aéronef puis à un escadron tactique, où ils apprendront à se servir des systèmes spécialisés à bord de l’aéronef dans lequel ils travailleront. 

LORIN : Pour être un bon opérateur de détecteurs électroniques aéroportés, il faut être patient, il faut être capable de penser à plusieurs choses en même temps, il faut aussi être capable d’interpréter de l’information assez rapidement.

Alors qu’ils développent leurs compétences, ils pourraient être affectés à des missions dans le Nord du Canada, à des opérations interarmées avec d’autres pays, ou à un service en mer au sein du détachement aérien sur un navire de la Marine royale canadienne pendant plusieurs mois dans le cadre d’opérations maritimes.

Des opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés veilleront aussi au bon fonctionnement des capteurs des nouveaux aéronefs de recherche et sauvetage à voilure fixe du Canada, ainsi que des systèmes d‎’aéronefs télépilotés ou drones.

Peu importe la plateforme, les opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés doivent savoir extraire de leurs capteurs les bons renseignements, au bon moment, et les transmettre aux bonnes personnes de façon claire et concise. Les renseignements essentiels qu’ils fournissent aux opérations peuvent sauver des vies, protéger les troupes et réduire les dommages collatéraux.

LORIN : Un des aspects les plus intéressants du métier, c’est non seulement le fait qu’on voyage partout dans le monde, mais qu’on a aussi l’occasion de travailler avec toutes les autres armées du monde, et toutes les Air Forces du monde également. Tout ce qu’on fait à l’étranger a un impact positif ici au Canada à la maison, et de savoir qu’on est parmi les meilleurs au monde, c’est toujours un très bon sentiment.

TITRE :


OPÉRATEUR / OPÉRATRICE DE DÉTECTEURS ÉLECTRONIQUES AÉROPORTÉS

DANS LES FORCES CANADIENNES

Emplois civils équivalents

  • Opérateur(trice) de radar aéroporté
  • Opérateur(trice) d’appareil de levé aérien
  • Thermographie en application de la loi

Instruction

La première étape de l’instruction est le cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours enseigne les aptitudes de base et les connaissances communes à tous les emplois militaires. L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que toutes les recrues répondent à la norme de condition physique des Forces armées canadiennes (FAC); par conséquent, l’entraînement est exigeant sur le plan physique.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Après l’instruction propre à l’armée d’appartenance (instruction sur la survie sur terre et en mer et instruction en médecine aéronautique), les candidat(e)s suivront le cours de base des opérateurs(trices) de détecteurs électroniques aéroportés de quatre mois à la 17e Escadre de Winnipeg, au Manitoba. L’instruction traite des compétences de base suivantes :

  • Concepts de base liés à l’aviation et théorie de vol; 
  • Concepts de base de la météorologie;  
  • Performance humaine dans l’aviation militaire; 
  • Exécution de fonctions liées au vol; 
  • Communications radio et surveillance des autorisations de contrôle de la circulation aérienne; 
  • Guerre électronique – niveau élémentaire et théorie de détection électronique; 
  • Opérations d’aérodrome; 
  • Opérations de radar aéroporté;
  • Principes de base de la navigation de bord; et
  • Identification de cibles à l’aide de radars, de mesures de soutien électronique et de capteurs électro-optiques et infrarouges. 

Après le cours de base d’opérateur(trice) de détecteurs électroniques aéroportés, les candidat(e)s suivront l’instruction opérationnelle du personnel navigant à bord de l’une des trois plateformes : le CP-140M Aurora à la 14e Escadre Greenwood (N.-É.), le CH-148 Cyclone à la 12e Escadre Shearwater (N.-É.) ou le CC-295 Kingfisher à la 19e Escadre Comox (C.-B). Une fois qu’ils auront achevé l’instruction opérationnelle du personnel navigant de six mois, les candidat(e)s auront atteint le niveau opérationnel de compétence et seront prêts à être nommés à leur premier emploi.

 

Instruction spécialisée 

Les opérateurs(trices) de détecteurs électroniques aéroportés pourraient avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les cours suivants :

  • Instructeur(trice) de vol;
  • Normes du personnel navigant;
  • Essai et évaluation opérationnels;
  • Superviseur(se) d’équipage en vol; et
  • Gestion de projet.

À mesure qu’ils progresseront dans leur carrière, les opérateurs(trices) de détecteurs électroniques aéroportés qui manifesteront les aptitudes et les prédispositions nécessaires auront accès à l’instruction avancée. Les cours offerts sont les suivants :

  • Guerre électronique opérationnelle – niveau avancé
  • Analyse du renseignement électronique – niveau avancé
  • Analyse du renseignement électronique – niveau avancé
  • Cours d’instructeur de guerre électronique tactique
  • Techniques d’instruction
  • Instruction spécialisée en leadership et gestion
  • Cours avancé de survie, d’évacuation et d’évasion

Programmes d’enrôlement

Aucune expérience professionnelle préalable ni aucune compétence liée à la carrière ne sont requises. Les recruteurs des FAC peuvent vous aider à déterminer si vos intérêts personnels et vos qualités correspondent aux critères de cette profession.

Ce poste exige que les candidats aient terminé au minimum leur 12e année ayant les mathématiques avancées de 10e année, ou leur 5e secondaire au Québec avec les mathématiques 426 ou 436 / SN 4 /TS 4.

Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.

Options à temps partiel

Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de réserve servent à temps partiel au sein d’une escadre de l’Aviation royale canadienne dans leur communauté et peuvent effectuer leur service pendant qu’ils sont aux études ou qu’ils occupent un emploi civil. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.

Ce poste est ouvert uniquement aux membres de la Force régulière qui ont reçu l’instruction destinée aux opérateurs(trices) de détecteurs électroniques aéroportés et qui souhaitent être mutés dans la Force de réserve ainsi qu’aux anciens militaires qualifiés à titre d’opérateurs(trices) de détecteurs électroniques aéroportés.

Les membres de la Réserve aérienne sont employés au sein de la même unité et exécutent les mêmes tâches que leurs homologues de la Force régulière. En règle générale, les membres de la Réserve aérienne effectuent jusqu’à 12 jours de service par mois dans le cadre de journées normales de travail et ont la possibilité de servir à temps plein pendant de brèves périodes, au besoin. Ils reçoivent 92.8 % du taux de rémunération de la Force régulière, ont droit à des avantages sociaux raisonnables et peuvent être admissibles à contribuer à un régime de pension.