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Armée Aviation Marine

Adjoint/ Adjointe au médecin

OFFICIER(ÈRE) | Temps plein, Temps partiel


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Aperçu

En tant que militaire, l’adjoint(e) au médecin (A Méd) est un fournisseur de soins de santé qui représente le médecin superviseur dans les régions éloignées ou isolées. L’adjoint(e) au médecin des Forces armées canadiennes fait partie de la grande équipe des services de santé militaires. Il fournit des services de soind de santé primaires et des soins d’urgence aux membres des Forces armées canadiennes au pays et à l’étranger. L’adjoint(e) au médecin travaille partout au Canada dans les cliniques des services de santé, à bord des navires ou à l’étranger à l’appui d’une multitude de missions opérationnelles. 

Les principales responsabilités d’un adjoint(e) au médecin sont les suivantes :

  • Fournir des soins de santé primaires;
  • Dispenser des soins d’urgence
  • Faire la promotion de la protection de la santé et de l’enseignement en la matière
  • Pratiquer la médecine environnementale et la médecine hyperbare
  • Promouvoir la santé et la sécurité en milieu de travail

Environnement de travail

Les adjoints(es) au médecin peuvent être détachés à tout endroit où travaillent des membres des FAC. Ils travaillent dans des cliniques bien équipées dans une base ou en garnison, ou dans une clinique temporaire lors d’opérations. Les adjoints(es) au médecin peuvent aussi être affectés indépendamment aux régions isolées, notamment à bord de navires et de sous-marins.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

Je suis le lieutenant Jean-Nicolas Chagnon originaire de Grand-Mère, Québec, adjoint au médecin au 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes, à St-Jean-sur-Richelieu.

Et je suis Lieutenant Sylvie Roy de Gatineau, Québec, adjointe au médecin mutée à Petawawa.

CHAGNON : Les adjoints au médecin font partie intégrante de l’équipe militaire de soins de santé qui prodigue des soins de première ligne et d’urgence. Nous travaillons dans de nombreux endroits différents : à bord de navires sur l’océan, à bord d’aéronefs, à l’étranger, dans des tentes ou dans des cliniques.

CHAGNON : L’adjoint au médecin, on est des professionnels de la santé, qui sont vraiment l’extension des officiers médicaux, donc des médecins.

ROY : On a une variété de soins aux patients, que ce soit une douleur à l’orteil, maux de tête, douleur thoracique…

CHAGNON : On se retrouve à faire des diagnostics, interpréter des laboratoires, donc on est vraiment là pour appuyer les médecins.

CHAGNON : Notre travail consiste à voir à ce que les membres des Forces soient en santé et aptes au déploiement. Nous avons la chance de les accompagner en missions internationales, souvent appelés à travailler dans des régions où les conditions sont extrêmement difficiles.

CHAGNON : En tant qu’adjoint au médecin, on n’a pas toujours le médecin avec nous. Il y a certains endroits qu’on va être complètement indépendant en déploiement, mais on est toujours là pour appuyer et traiter nos soldats déployés ou en garnison.

CHAGNON : Cela veut dire qu’il faut voir à tout, que ce soit en prodiguant des soins primaires et des soins médicaux d’urgence ou encore en soignant des patients victimes de traumatisme en phase critique.
 

CHAGNON : En déploiement, ce qui est important à savoir, c’est qu’on parle d’un travail qui est 24 heures sur 24. Donc on n’a pas de rendez-vous qui sont schédulés, vraiment on est là pour le soldat en premier.

ROY : Parfois, ça peut être très stressant. On doit s’adapter et c’est la raison pour laquelle on a un entraînement incroyable pour être prêt pour ces missions.

CHAGNON : Donc, voilà, c’est une job qui est très demandante, par contre qui est très gratifiante.

ROY : Le plus intéressant quand on est adjoint au médecin, c’est qu’on ne travaille jamais bien longtemps au même endroit. Les Forces peuvent vous affecter à n’importe laquelle de leurs installations. Vous suivez donc sans cesse des formations dans de nouveaux environnements et perfectionnez vos compétences dans les soins que vous dispensez.

CHAGNON : Que ce soit pour fournir d’urgence des secours humanitaires au sein de l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe ou un emploi spécialisé faisant appel à la médecine de plongée et de vol, votre seule contrainte est dictée par votre désir ou non de voir de nouveaux endroits et de faire de nouvelles choses.

ROY : J’ai eu la chance de déployer avec l’ambassade canadienne en Afghanistan, là où j’ai pris soin de nos membres de nos Forces, aussi les employés civils canadiens et les employés locaux. Apprendre à travailler avec une culture totalement différente, ils nous apportent une expérience au niveau de la médecine hors de l’ordinaire de ce qu’on voit au Canada.

CHAGNON : Le programme d’adjoint au médecin militaire permet à ses étudiants de fréquenter les meilleurs hôpitaux universitaires et autres établissements partout au Canada. Quand vous aurez terminé votre formation, vous serez affecté à une installation des Forces armées canadiennes, ici au Canada ou à l’étranger.

CHAGNON : La journée commence avec la parade des malades, en général. Les militaires de la garnison qui sont malades ou blessés vont se présenter à nous. Donc, c’est un peu une clinique sans rendez-vous. On diagnostique, on s’assure de trouver la condition, ainsi que le traitement approprié.

ROY : Lors de ma première affectation comme adjointe au médecin, j’ai été mutée ici à Petawawa. Ce fut une expérience assez remarquable, qui nous permet de pratiquer nos habiletés médicales, faire face à tous ces traitements, soins, maladies, peu importe l’environnement.

CHAGNON : Si vous êtes affecté à bord d’un navire, au sein des forces d’opérations spéciales, ou de l’Aviation, vous suivrez une formation spécialisée pour vous préparer aux besoins spécifiques de ces postes. En tant qu’adjoint au médecin, vous ferez partie d’un hôpital chirurgical et serez formé pour devenir chef d’une équipe de traumatologie en plus de fournir du soutien aux soins médicaux primaires.

CHAGNON : Vous ne cesserez jamais d’apprendre. Vous suivrez régulièrement des cours de formation médicale continue afin d’être toujours au fait des dernières innovations en médecine. Il est aussi possible de travailler n’importe où au pays dans des hôpitaux civils afin de conserver et de mettre à niveau vos compétences.

ROY : On attend beaucoup de vous, en tant qu’officier et responsable des soins de santé. Les adjoints au médecin doivent voir au perfectionnement des membres de leur équipe, tant durant les missions qu’en d’autre temps.

ROY : Depuis mon engagement avec les Forces canadiennes, ça continue à être une expérience formidable. La chance de déployer, aller en Afghanistan… J’ai eu la chance de me rendre en Allemagne avec une mutation de 4 ans avec ma famille. C’est quelque chose que je n’aurais pas eu la chance de vivre avec le monde civil.

CHAGNON : En fait, ce qui me rend le plus fier dans mon travail, c’est quand je vois un militaire que j’ai traité dans le passé, qui est retourné au travail. On n’a pas besoin du remerciement de ces gens-là, seulement de les voir être capables d’évoluer dans leur carrière. Pour moi, c’est vraiment le bénéfice ultime, dans le fond, d’être un adjoint au médecin pour les Forces canadiennes.

Emplois civils équivalents

  • Adjoint(e) au médecin

Instruction

Après leur enrôlement, les adjoints(es) au médecin commencent l’instruction de base des officiers, d’une durée de 12 semaines, à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Les sujets abordés sont les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et les coutumes des FAC, l’instruction de base sur le maniement des armes et les premiers soins. Les candidats auront aussi la chance de mettre en pratique leurs nouvelles aptitudes militaires dans le cadre d’exercices d’entraînement consacrés à la protection des forces, à l’entraînement sur le terrain, à la navigation et au leadership. Un programme d’entraînement physique rigoureux constitue également un élément essentiel de la formation de base. L’instruction de base des officiers se donne en français ou en anglais, et il est obligatoire de la réussir pour passer à l’étape d’instruction suivante.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Les adjoints(es) au médecin doivent suivre le Cours commun à l’intention des officiers des Services de santé (CCOSS), qui est un cours en ligne de huit jours offert sur le Réseau d’apprentissage de la Défense (RAD). Il s’agit d’une introduction aux politiques et aux procédures des Forces armées canadiennes ainsi qu’à la gestion des ressources humaines militaires et civiles.

Les adjoints(es) au médecin sont formés à l’École du Service de santé des Forces canadiennes de Borden en Ontario, où ils apprennent la structure organisationnelle et l’histoire du Service de santé des Forces canadiennes ainsi que les circonstances uniques associées à la pratique de la médecine militaire. Cette formation donne aux nouveaux adjoints(es) au médecin les principes de base pour travailler avec d’autres professionnels des services de santé et pour fournir des soins de santé dans un contexte militaire.

À mesure qu’ils progressent dans leur carrière, les adjoints(es) au médecin qui manifesteront les aptitudes et les prédispositions nécessaires auront accès à une instruction de niveau supérieur. Les cours offerts comprennent les suivants :

  • Cours élémentaire de médecine aéronautique
  • Cours élémentaire de médecine de plongée
  • Cours avancé de médecine de plongée

Programmes d’enrôlement

À la discrétion des FAC, les détenteurs d’un baccalauréat ou d’une maîtrise d’un programme d’adjoint(e) au médecin reconnu, les adjoints(es) aux médecins agréés détenant un certificat valide du Conseil de certification des adjoints(es) au médecin du Canada (CCAMC) et les détenteurs d’un permis d’exercer le métier d’adjoint(e) au médecin dans une province ou un territoire canadien peuvent participer au programme de formation en cours d’emploi immédiatement après avoir reçu l’instruction élémentaire.

Options à temps partiel

Le rôle des Réserves des Services de santé des Forces canadiennes consiste à fournir du personnel qualifié afin de soutenir ou de joindre les organisations des Services de santé des Forces canadiennes lors d’opérations des FAC et d’activités d’instruction, le tout en créant et en maintenant des liens entre les FAC et les collectivités locales.

En tant que professionnel de la santé faisant partie des Réserves des Services de santé, vous devez être titulaire d’un permis d’exercice sans restrictions dans votre domaine clinique (et des attestations requises pour votre spécialité particulière), et être en mesure de tenir vos connaissances cliniques à jour à votre lieu de travail civil.

Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve, à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de réserve servent à temps partiel au sein d’une unité militaire dans leur communauté, et peuvent effectuer leur service pendant qu’ils sont aux études ou qu’ils occupent un emploi civil. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas affectés à l’étranger ou obligés de déménager. Cependant, ils peuvent se porter volontaires pour déménager dans une autre base. Ils peuvent également se porter volontaires pour être déployés dans le cadre d’une mission militaire au Canada ou à l’étranger.