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LES FEMMES DES FORCES ARMÉES CANADIENNES POURSUIVENT DES CARRIÈRES UNIQUES QUI CORRESPONDENT À LEURS VALEURS, À LEURS INTÉRÊTS ET À LEUR MODE DE VIE

Pourquoi travailler dans nos rangs?

Milieu de travail positif

La proportion de femmes au sein de ses forces armées et les domaines dans lesquels elles peuvent servir font du Canada un chef mondial. Lorsque vous vous enrôlez dans les Forces armées canadiennes, vous intégrez une communauté qui valorise et favorise l’inclusivité, la diversité, le travail d’équipe et les amitiés durables.

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Études subventionnées

Nous investissons dans nos militaires en leur offrant des études subventionnées et du soutien financier tandis qu’ils obtiennent leur certificat, diplôme ou grade. Vous pourrez poursuivre des études sans vous endetter tout en ayant l’assurance qu’un emploi vous attend après l’obtention de votre diplôme.

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Paye et avantages sociaux

Les Forces armées canadiennes offrent des salaires concurrentiels en fonction des compétences, des connaissances et de l’expérience des militaires. Notre personnel bénéficie d’avantages sociaux et d'un soutien familial de classe mondiale, y compris des soins médicaux, dentaires et de la vue, d’une pension de retraite, de généreuses vacances payées et d’un congé de maternité/paternité bonifié couvrant 93 % du salaire normal.

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Formation et perfectionnement

Les FAC fournissent la formation, le mentorat et le soutien nécessaires pour permettre à leurs militaires d’atteindre leurs objectifs professionnels. Que vous veniez de débuter votre carrière ou que celle-ci soit bien entamée, nous offrons des possibilités flexibles de formation continue pour vous aider à acquérir des compétences transférables et recherchées.

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Voyages et aventures

Nos militaires vivent des expériences uniques en se rendant outremer pour accomplir un travail important et gratifiant. Par exemple en participant à des efforts de maintien de la paix et d’aide humanitaire qui ont une incidence directe sur la vie des gens.

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Équilibre travail-vie personnelle

Nous avons pris des mesures importantes pour faciliter la conciliation du travail et de la vie personnelle de nos militaires, notamment en soutenant les familles au moyen des services de garde d’enfants d’urgence, de l’aide pour les obligations familiales et du plan de garde familiale. Que vous meniez une carrière militaire à temps partiel ou à temps plein, les FAC sont là pour vous aider à faire du temps passé avec votre famille et vos amis une priorité.

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TÉMOIGNAGES

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Transcription

(MG) C’est trop facile de quitter un emploi. Un défi, une possibilité qui se présente; quand on veut quelque chose, on n’a qu’à tenter sa chance.

Honnêtement, je ne savais pas que je deviendrais un jour chef dans les forces spéciales.

Je me suis enrôlée dans les FAC en 1985 en tant que réserviste. Après avoir passé tout l’été dans la Réserve, je suis en quelque sorte tombée en amour avec le travail d’équipe, le dur travail et le fait d’être dehors tout le temps.
Être la première femme à occuper le poste de sergent‑major régimentaire au quartier général du COMFOSCAN est une grande réalisation pour moi.

J’ai trouvé que c’était une excellente occasion pour moi d’ouvrir la voie aux autres femmes qui me suivront, pour qu’elles sachent qu’il leur est possible d’être adjudant‑chef dans ces organisations qui sont habituellement plus le domaine des hommes que des femmes.

Oui?

(Femme) Bonjour, chef.

(MG) Bonjour.

(Femme) Auriez‑vous un moment pour moi?

(MG) Oui. Entrez s’il vous plaît.
Comment allez‑vous?

Ma tâche principale est de m’occuper des gens, de leur moral et de leur bien‑être.

Eh bien, aujourd’hui, c’est notre journée sportive annuelle, la Journée du sport annuelle du COMFOSCAN. C’est généralement une occasion d’accueillir tous nos nouveaux membres.

Je suis d’avis qu’il faut faire de l’exercice physique tous les jours. Les personnes en forme se sentent bien, et quand le corps se sent bien, c’est facile pour la santé mentale de suivre le pas.

L’esprit d’équipe est très solide ici. Même si on ne connaît pas la personne fraîchement arrivée, ce genre de journée permet tout de suite de l’intégrer à l’équipe. Je veux que nos membres sortent du bureau, qu’ils quittent leur poste de travail et qu’ils viennent s’amuser.

Soyez de la partie, allez‑y! Embarquez! Allez, allez, allez!

Quand j’étais affectée au ROSC, un de nos mandats était d’aider les forces spéciales jamaïcaines à faire l’entretien de leur équipement, à assurer la responsabilité de leur matériel.

C’est dans une situation comme celle‑là, quand on se trouve devant un autre pays, qu’il faut être forte. Ils étaient surpris de voir une femme travailler comme ça toute la journée. Mais il y a un point à ne pas oublier : le fait d’être une femme ou un homme importe peu; l’important, c’est d’accomplir ce que le commandant nous demande de faire. Et si on y arrive, les femmes ont donc leur place partout dans les FAC.

On doit toujours se demander, en tant que leader : « Est‑ce que je serais capable de le faire? » Il ne faut jamais demander aux autres de faire une chose qu’on ne pourrait accomplir soi‑même. Si je leur demande de faire dix extensions de bras, je dois être capable de faire dix extensions de bras. Ce que je demande aux autres, je peux le faire aussi.

Il faut prendre soin de soi‑même, physiquement et mentalement.

En atteignant un équilibre entre la vie militaire et la vie personnelle, il est plus facile de passer au travers de ces 33 années.

Ce qui me satisfait dans ma carrière, c’est de pouvoir joindre le petit pourcentage de femmes qui sont chefs.

Aujourd’hui, 33 ans plus tard, je suis toujours en forme et aussi passionnée par l’armée. Mon travail au sein du COMFOSCAN m’a apporté tant de belles choses et, je l’avoue, je suis en train de vivre le meilleur moment de ma carrière.

Rien n’est impossible.

Martine Guay s’est d’abord enrôlée dans les FAC comme réserviste avant d’avoir la fierté de devenir la première femme à occuper le poste de sergent‑major régimentaire au quartier général du Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada. Elle est devenue un modèle pour d’autres femmes, leur montrant qu’il est possible de servir dans des postes de haut niveau au sein des FAC.

Quand on veut quelque chose, on n’a qu’à tenter sa chance. Rien n’est impossible.

L’adjudante-chef (adjuc) Martine Guay

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Eh bien, chaque talent est accompagné de son lot de stéréotypes. Je veux dire, j’ai une formation en art, alors lorsqu’il est question de cartes et de perception spatiale, j’ai déjà beaucoup de connaissances sur lesquelles je peux m’appuyer.

Et j’ai toujours excellé en mathématiques, ce qui m’aide aussi, puisqu’une très grande partie de notre travail dépend de notre capacité à faire des calculs rapides, à naviguer à l’estime ou à simplement vérifier que les nombres ont du sens quand on vole.

C’est donc une compétence sur laquelle je travaille depuis des années et que j’ai perfectionnée pendant ma carrière militaire en poursuivant mes études et en suivant des cours. Et c’est simplement lié au fait que mon cerveau est très doué dans ce domaine.

Je suis le capitaine Jennifer Bass. J’occupe le poste d’officier de systèmes de combat aérien et je travaille actuellement au 415e Escadron à Greenwood, en Nouvelle Écosse.

Avant de m’enrôler dans les FAC, j’étais (et je le suis toujours d’ailleurs) peintre à l’huile. Je faisais des livres d’artiste pendant mes études de premier cycle. Par la suite, je suis allée à l’Acadia Divinity College et j’y ai obtenu une maîtrise ès arts en théologie avec spécialisation en Bible hébraïque. Je fais actuellement une maîtrise ès arts en études canadiennes à l’Université de Saint Boniface, à Winnipeg.

L’Aurora est l’avion de patrouille à long rayon d’action du Canada, et notre spécialité est la lutte anti sous marine.

Nous menons nos patrouilles des deux côtés du pays, bien sûr, principalement au dessus des océans, mais nous sommes aussi entièrement capables de survoler la terre ferme. Nous avons donc amené l’Aurora au Koweït pour mettre à profit ses capacités de surveillance.

Nous effectuons généralement de très longs vols afin de recueillir des renseignements. Nous pouvons tout faire, qu’il s’agisse de patrouilles de surveillance des pêches ou de souveraineté dans le nord, ou encore d’opérations de lutte antidrogue.

J’ai certainement fait face à du sexisme dans le cadre de mon travail.

Quoique pas tant de la part de militaires, mais plutôt de la part de civils qui ne peuvent pas s’imaginer que nous sommes capables d’accomplir ce que nous faisons.

Ils sont nombreux à dire des choses comme : « Oh, ce n’est pas possible… Vous n’êtes pas assez fortes. »

Nous devons répondre aux mêmes exigences physiques. Nous allons au gym, nous faisons tout. Il n’y a rien, physiquement, que je suis incapable de faire au même titre que les autres.

Ou l’une des autres choses qu’ils disent, c’est que nous sommes trop émotionnelles. Cette affirmation est aussi ridicule, car mon travail n’a absolument rien à voir avec les émotions.

Je dirais donc aux femmes qui songent à s’enrôler d’absolument continuer à travailler fort dans les domaines des mathématiques et des sciences. Cette expérience vous sera vraiment très utile. Vous pensez peut être que non, mais je vous assure que ce sera vraiment le cas. Ça vous facilitera grandement la tâche et vous ouvrira beaucoup plus de portes à mesure que vous vieillirez et que vous commencerez à penser aux carrières que vous souhaitez entreprendre.

Ce ne sera pas facile. Ce sera intéressant. Ce sera difficile. Il y a des gens qui penseront que c’est ridicule, qui se fâcheront ou qui n’aimeront pas ce que vous faites, mais vous verrez que ça en vaut vraiment la peine.

Faites la connaissance de la capitaine Jennifer Bass, officier de systèmes de combat aérien, qui travaille au sein du 415 e Escadron à Greenwood, en Nouvelle-Écosse. Lorsqu’elle ne s’occupe de l’Aurora, l’avion de patrouille à long rayon d’action du Canada, elle s’adonne à sa passion pour la peinture à l’huile ou étudie pour sa maîtrise en arts.

Il n’y a rien, physiquement, que je suis incapable de faire au même titre que les autres.

La capitaine Jennifer Bass,
officier de systèmes de combat aérien

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Je suis caporal-chef Sophie Leduc de Laval, technicienne en salle d’opération au Centre des services de santé des Forces canadiennes d’Ottawa.

Ce qui est vraiment intéressant de mon travail, c’est que, à chaque jour, c’est un nouveau défi. Que ce soit au département de stérilisation, que ce soit au bloc, ou que ce soit même dans des tâches administratives.

C’est le sentiment d’appartenance que cela apporte, l’esprit de camaraderie, l’esprit de corps, l’esprit d’équipe. C’est une grosse famille, les Forces.

Ce que j’aime de mon métier, c’est l’apprentissage constant et continu, et puis on a aussi la chance d’avoir de l’éducation en continu.

À chaque jour, j’ai le sentiment d’avoir accompli quelque chose pour quelqu’un. On interagit durant des chirurgies qui sont très complexes et qui peuvent comporter des risques importants envers les patients. Et cette poussée d’adrénaline, ça me dit que j’ai vraiment choisi le bon métier.

Caporale-chef Sophie Leduc de Laval est une technicienne en salle d’opération au Centre des services de santé des Forces canadiennes d’Ottawa. Elle interagit avec les médecins pendant les chirurgies qui sont très complexes et qui peuvent comporter des risques importants pour les patients. Elle est exposée à beaucoup de défis. Lorsqu’elle est outremer, elle a besoin d'avoir beaucoup d'expertise et ce, dans tous les types de chirurgie.

Ce que j’aime de mon métier, c’est l’apprentissage constant et continu, et puis on a aussi la chance d’avoir de l’éducation en continu.

La Caporale-chef Sophie Leduc

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Je suis sergent Valérie Morin, de Cowansville, Québec, technicienne dentaire au Groupe des services de santé à Ottawa.

La technicienne dentaire va avoir la chance de travailler en laboratoire, prendre des radiographies, travailler à la réception. Alors, oui, il y a un petit côté administratif qui est intéressant pour une technicienne dentaire qui aime l’administration mais qui aime être à la chaise aussi – de faire un petit peu plus de traitements avancés comparativement au civil.

Quand on a la chance de travailler, c’est des plus grosses équipes, c’est des plus grosses cliniques dentaires, on a la chance de travailler aussi avec des spécialistes, soit en chirurgie, soit en parodontie, périodontie. Cette facette-là est un petit peu différente.

On a la chance de faire des missions de guerre, on a la chance de voyager, d’aller travailler dans complètement d’autres univers, travailler sur un bateau, travailler en garnison, travailler à l’extérieur du Canada. Alors pour moi, c’est venu me chercher immédiatement, le côté entraînement également.

Une autre partie qui m’a vraiment attirée des Forces, c’est qu’on a l’opportunité de pouvoir faire des missions d’aide humanitaire. Celle qui m’a frappée le plus, c’est quand on est arrêtés en Haiti. Ça a été un choc culturel, mais ça m’a permis de voir qu’il y a des gens qui apprécient vraiment qu’on soit là. J’étais fière de faire partie des Forces armées canadiennes puis de venir traiter des patients qui en ont énormément besoin.

Je fais partie de l’équipe qui va intervenir, qui va aller faire l’identification de victimes. On travaille avec la coopération de la GRC, également des autres coalitions, parfois on peut travailler avec des Américains aussi. C’est un nouvel aspect qui m’intéresse beaucoup puis j’ai vraiment hâte de travailler avec cette équipe-là.

Pour quelqu’un qui voudrait joindre les Forces en tant que technicien ou technicienne dentaire, cette personne-là, elle a envie de l’aventure, elle a envie de voyager, elle a envie de travailler avec un groupe, que ce soit un groupe dans une petite clinique, une grande clinique, avec des spécialistes. Je trouve que ce travail-là est tellement diversifié. Je suis certaine qu’il va être heureux.

Sergente Valérie Morin est une technicienne dentaire au Groupe des services de santé à Ottawa.  Une partie qui l'a vraiment attirée des Forces, c’est l’opportunité de pouvoir faire des missions d’aide humanitaire. La mission en Haïti lui a permis de voir qu’il y a des gens qui apprécient vraiment que les Forces armées canadiennes soient là.

J’étais fière de faire partie des Forces armées canadiennes puis de venir traiter des patients qui en ont énormément besoin.

La Sergente Valérie Morin

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Égalité des chances

Les femmes peuvent occuper n’importe quel poste au sein des FAC, y compris dans les métiers opérationnels, et peuvent servir dans tous les environnements.

Pour tous les métiers des FAC, les possibilités de carrière et le processus de sélection pour l’instruction, la promotion et l’affectation sont les mêmes pour les hommes et les femmes; la sélection est faite en fonction du grade, des qualifications et du mérite.

Une histoire riche

Depuis plus de 100 ans, les femmes s’impliquent dans le service militaire au Canada et contribuent à la richesse de son histoire et de son patrimoine militaire. Elles sont pleinement intégrées dans toutes les professions et rôles depuis 1989, à l'exception du service à bord des sous-marins, qui a finalement été levé par la Marine royale canadienne le 8 mars 2001.

Engagement à l’égard de la diversité

L’histoire des femmes dans le service militaire canadien fait partie intégrante de notre patrimoine militaire national et les réalisations des femmes contribuent à l’intégration complète et équitable des femmes dans notre société et nos institutions nationales.

Nous sommes dans une période d’effervescence pour les femmes, puisqu’il n’y a maintenant plus de limites pour elles sur le plan des possibilités de carrière au sein des FAC.

L’histoire des femmes dans les FAC

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Les premières années

Le nombre de femmes en uniforme a fluctué au cours des ans, et c’est pendant la Seconde Guerre mondiale que les FAC ont accueilli le plus grand nombre de femmes, alors que beaucoup d’entre elles accomplissaient des tâches non traditionnelles.

Après une réduction importante de l’effectif des FAC à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Marine royale canadienne, l’Armée canadienne et l’Aviation royale canadienne ont de nouveau permis aux femmes de s’enrôler au début des années 1950, bien que leur engagement se limitait alors à des rôles traditionnels dans les domaines de la médecine, des communications, de la logistique et de l’administration.

Nouveaux départs

Le rôle des femmes dans les FAC a commencé à gagner en importance en 1971, après que le Ministère a examiné les recommandations de la Commission royale sur la condition de la femme.

Le Ministère a relevé à 1 500 le plafond limitant le nombre de femmes et a graduellement accru les possibilités d’emploi dans des secteurs non traditionnels, notamment la conduite et la mécanique automobile, la mécanique d’aéronefs, le contrôle de la circulation aérienne, la police militaire et la lutte contre les incendies.

Le Ministère a de nouveau examiné ses politiques en matière de personnel en 1978 et en 1985, après la promulgation, par le Parlement, de la Loi canadienne sur les droits de la personne et l’établissement de la Charte canadienne des droits et libertés.

Le Ministère a modifié ses politiques dans le but de permettre aux femmes de servir à bord des navires de ravitaillement et des embarcations-supports pour plongeurs, dans les bataillons de services de l’Armée de terre, dans les pelotons de la police militaire, dans les unités affectées aux ambulances de campagne et dans la plupart des escadrons aériens.

La tradition se poursuit

Au cours du dernier siècle, les femmes qui ont servi dans la Marine, l’Armée de terre et l’Aviation ont dû surmonter de rudes épreuves. C’est leur détermination, leur dévouement et leur professionnalisme qui ont ouvert la porte à tant d’autres femmes.

Ces femmes courageuses ont dû relever de nombreux défis alors qu’elles faisaient leur entrée dans ce qui avait toujours été un milieu masculin. Elles devaient non seulement prouver qu’elles pouvaient faire le travail et y exceller, mais avant tout prouver que, si on leur en donnait l’occasion, elles ne failliraient pas à la tâche.

C’est un gigantesque défi que les femmes ont relevé avec espoir, avec courage et surtout avec succès.

Aujourd’hui, les femmes participent à de nombreuses opérations sur la scène internationale, notamment des opérations de maintien de la paix, de la stabilité ou de la sécurité, de même que des opérations d’aide humanitaire et d’imposition de la paix.

L’évolution des politiques

En 1987, les postes et les unités dont le rôle principal était la préparation à une participation directe à des combats sur terre ou en mer, soit l’infanterie, les corps blindés, l’artillerie de campagne, l’artillerie antiaérienne, les transmissions, le génie et les opérations navales, étaient toujours interdits aux femmes.

Le 5 février 1987, le ministre de la Défense nationale procédait à la création d’un bureau chargé d’étudier les répercussions de la présence d’hommes et de femmes dans les unités de combat. Ces essais ont eu lieu dans le cadre du Programme d’emploi des femmes dans des postes liés au combat.

Nouveaux métiers

L’accès à tous les postes militaires a été ouvert aux femmes en 1989, à l’exception du service à bord de sous-marins, qui ne leur a été accessible qu’en 2001.

L’intégration des femmes dans les unités de combat a permis de doubler, dans les années 1990, le bassin de recrutement. Elle a également offert la possibilité à tous les citoyens canadiens de servir leur pays en fonction de leurs capacités.

POUR VOUS INFORMER SUR LES CARRIÈRES DANS LA FORCE RÉGULIÈRE (À TEMPS PLEIN) OU LA FORCE DE RÉSERVE (À TEMPS PARTIEL).