Technicien / Technicienne d’armement (Terre)
Militaires du rang | Temps plein, Temps partiel
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Les techniciens(nes) d’armement sont chargés de l’entretien et de la réparation des armes, des systèmes d’armes et de l’équipement auxiliaire. Ils font partie de la branche du Génie électrique et mécanique des Forces armées canadiennes (FAC). Ils s’occupent également de l’entretien d’équipements divers tels que les balances, les ponts élévateurs hydrauliques, les verrous et les coffres de sécurité, les dispositifs de flottaison, les appareils à circuit fermé et l’équipement servant au chauffage, à la cuisson et à l’éclairage en campagne.
Ils sont chargés de l’entretien et de la réparation de l’équipement suivant :
Les techniciens(nes) d’armement sont employés dans les bases et les stations partout au Canada et lors de déploiements opérationnels partout dans le monde. Ils vivent des expériences et relèvent des défis uniques selon l’environnement dans lequel ils se trouvent. Les techniciens d’armement affectés à une base travaillent normalement à l’intérieur, dans des ateliers où l’espace est restreint. Au cours d’exercices et d’opérations en campagne, les techniciens d’armement travaillent généralement dans un abri temporaire ou improvisé ou en plein air.
Aperçu de carrière
TITRE:
Technicien / Technicienne d’armement (Terre)
CAPORAL-CHEF RAPHAËL BEAUDET : Je suis le caporal-chef Raphaël Beaudet, originaire de Victoriaville. Technicien en armement, présentement muté au 5e Bataillon des services du Canada, à Valcartier.
CAPORAL SYLVAIN BARIL : Et je suis le caporal Sylvain Baril, originaire de la ville de Lachute. Technicien en armement, présentement muté au Centre d’instruction de la 2e Division du Canada, à Valcartier.
NARRATION : Les techniciens d’armement entretiennent et réparent les armes et les systèmes d’armement de l’Armée et des forces d’opérations spéciales, que ce soit des pistolets, des fusils de tireur d’élite, des chars d’assaut ou de l’artillerie.
BEAUDET : Tous les endroits qu’on va avoir une arme, il va y avoir un technicien en armement qui va s’occuper de cette pièce d’équipement-là. Que ce soit sur le front, on est tous soldats avant tout dans le métier. Donc, on va suivre où il va y avoir des armes à feu. Et ça va être nous en charge de s’assurer que ces pièces-là fonctionnent pour le monde sur le front qui en ont besoin.
BARIL : Pour être un bon technicien d’armement, ça va requérir une bonne dose de minutie, on va travailler beaucoup avec des petites pièces.
BEAUDET : La vie du monde est en jeu, donc, tout doit fonctionner à son meilleur état possible, durant les missions et même l’entraînement pour les missions. La première affaire qui a existée depuis le début des temps c’était les armes à feu. Les armes à feu sont venues avant les véhicules. Donc, si on regarde un char d’assaut sans son armement, c’est un gros morceau de métal qui se promène. Donc, l’armement a un but très important et une armée sans armes à feu, sans armement, ça ne fonctionne pas.
BEAUDET : J’ai été déployé en 2010 en Afghanistan. J’étais quelqu’un d’assez jeune, j’avais 20 ans au moment du déploiement. Donc, pour quelqu’un de 20 ans de se retrouver dans une position de première ligne et de s’occuper d’une flotte de VBL pour une compagnie d’infanterie, le monde dépend de toi, j’étais le seul de mon métier sur place. Donc, c’était une expérience très valorisante pour moi.
BARIL : Je voulais faire quelque chose de différent dans les Forces canadiennes. Fait que je voulais un métier dans le fond qui allait être différent de tous les métiers civils. C’est pour ça que j’ai rejoint en tant que technicien d’armement. Je ne pense pas qu’il n’y ait aucun métier civil qui peut se comparer à ce qu’on fait. C’est vraiment différent, puis c’est très polyvalent.
NARRATION : Après avoir achevé leur instruction, les techniciens d’armement sont affectés à l’une des nombreuses bases des Forces armées canadiennes au pays où ils seront assignés à une unité des armes de combat ou à un bataillon de services. Ils sont des membres essentiels du Corps du génie électrique et mécanique royal canadien, et ils travaillent en étroite collaboration avec les techniciens en électronique et optronique, les techniciens des matériaux et les techniciens de véhicules, afin de maintenir l’équipement de l’Armée en excellente condition.
BEAUDET : Au moment que vous êtes qualifiés, le monde dépend de vous pour effectuer les réparations et tout qu’est-ce qui peut avoir sur l’armement. Donc, c’est de quoi qui est pris au sérieux.
NARRATION : « Arte et Marte », « Par l’adresse et le combat », est la devise du Corps du génie électrique et mécanique royal canadien. Les techniciens d’armement sont avant tout des soldats, et ils reçoivent la même instruction au combat de base que les autres soldats de l’Armée. Ils doivent être aussi mobiles que les unités qu’ils soutiennent lors d’exercices ou de missions outremer, où ils sont appelés à travailler à partir d’installations de réparation temporaires.
BEAUDET : La diversité des environnements de travail est quasiment comme les pièces d’équipements qu’on supporte. Autant qu’on peut travailler en garnison et faire du 8 à 4, on peut être aussi apportés en théâtre opérationnel, où on va suivre l’infanterie et suivre les mêmes conditions. Les jobs doivent se compléter quand même, mais peu importe les conditions qui peuvent être imposées à l’ouvrage.
BARIL : Bien, à tous les jours on apprend, il y a toujours des nouvelles choses. Il y a des nouvelles mises à jour techniques qui vont arriver, on va être appelés à réapprendre dans le fond un petit peu le métier à tous les jours.
BARIL : Une carrière dans les Forces canadiennes ça vous donne l’opportunité de voyager à travers le Canada, d’être déployés dans le monde. On est appelés à faire des entraînements physiques sur le temps du travail, en réalité. C’est vraiment une carrière... moi, c’est vraiment une belle carrière.
BEAUDET : Je dirais que c’est un style de vie très particulier, très intéressant et il n’y a rien d’autre au civil qui compare avec ce qu’on fait dans les Forces armées canadiennes. Et s’ils ont un intérêt particulier envers les armes à feu, ou tout qu’est-ce qui tire dans l’armée de terre, de s’enrôler en tant que technicien en armement, un métier très valorisant et à la fin de la journée vous n’avez pas à vous demander si vous faites une job importante ou non pour l’armée.
La première étape de l’instruction est le Cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur- Richelieu, au Québec. Ce cours vous enseignera les aptitudes de base et les connaissances communes à tous les emplois militaires. L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que vous conserviez la norme de condition physique des FAC; par conséquent l'entraînement est physiquement exigeant.
Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.
Vous suivrez ensuite l’instruction élémentaire du groupe professionnel militaire des techniciens(nes) d’armement qui dure environ 35 semaines et se donne à l’École du génie électrique et mécanique des Forces canadiennes à Borden, en Ontario. Combinant la théorie didactique, des démonstrations et des travaux pratiques, elle touche aux domaines suivants :
Après avoir terminé l’instruction élémentaire, vous serez affectés à une unité d’une base des FAC pour suivre une formation en cours d’emploi d’environ 18 mois. Cette formation ressemble à un programme d’apprentissage civil.
Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris assister à davantage de formation technique. Les techniciens(nes) d’armement qui démontrent les aptitudes et l’ambition nécessaires pour exceller pourraient être choisis pour suivre la formation de métier avancée au niveau superviseur et au niveau gestionnaire. Le cours de niveau superviseur est d’une durée d’environ 15 semaines et le cours de niveau gestionnaire dure environ neuf semaines.
À mesure qu’ils progresseront dans leur carrière, les techniciens d’armement qui manifesteront les aptitudes et les prédispositions nécessaires auront accès à l’instruction avancée. Les cours offerts sont les suivants :
Après avoir suivi le cours de QMB, vous vous rendrez à un centre d’instruction militaire pour suivre le cours de qualification de soldat, qui porte sur les sujets suivants :
Aucune expérience professionnelle préalable ni aucune compétence liée à la carrière ne sont requises. Les recruteurs des FAC peuvent vous aider à déterminer si vos intérêts personnels et vos qualités correspondent aux critères de cette profession.
Ce poste exige que les candidats aient terminé au minimum leur 10e année ou leur 4e secondaire au Québec, conformément aux normes provinciales comportant le cours de mathématiques appliquées de 10e année ou Math 416 / CST 4 au Québec et un cours de sciences de 10e année ou l’équivalent.
Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.
Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de réserve servent à temps partiel au sein d’une unité militaire dans leur communauté et peuvent effectuer leur service pendant qu’ils sont aux études ou qu’ils occupent un emploi civil. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.
Les techniciens(nes) d’armement servent dans l’Armée canadienne. Leur travail consiste à entretenir et réparer des armes, des systèmes d’armes et de l’équipement connexe pour l’instruction et les opérations militaires. Lorsqu’ils sont employés à temps partiel ou à titre d’occasionnels à temps plein, ils effectuent habituellement leur service à un endroit où œuvrent les FAC au Canada.
Trouvez un centre de recrutementLes membres de la Force de réserve reçoivent le même niveau d’instruction que leurs homologues de la Force régulière. Ils commencent généralement leur instruction avec leur unité d’attache, pour s’assurer qu’ils répondent aux normes militaires professionnelles de base. Après l’instruction militaire de base et la qualification de soldat, l’unité d’attache s’occupera de prévoir de l’instruction additionnelle permettant l’acquisition des compétences spécialisées. Les techniciens(nes) d’armement sont formés à l’École du génie électrique et mécanique royal canadien à Borden, en Ontario, pendant 35 semaines.
En règle générale, les membres de la Force de réserve effectuent leur service à temps partiel au sein de leur unité d’attache, le soir et la fin de semaine, suivant un horaire établi. Toutefois, ils peuvent également effectuer leur service en occupant des postes à temps plein au sein de certaines unités pour des périodes déterminées, selon la nature des tâches à exécuter. Ils reçoivent 92.8 % du taux de rémunération de la Force régulière, ont droit à des avantages sociaux raisonnables et peuvent être admissibles à contribuer à un régime de pension.