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Armée Aviation Marine

Pharmacien·ne

OFFICIER·ÈRE | Temps plein, Temps partiel


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Aperçu

En tant que militaire, les pharmacien·nes offrent des soins pharmaceutiques aux membres des Forces armées canadiennes (FAC). Ils doivent plus particulièrement connaître les effets thérapeutiques des médicaments dans les situations d’urgence, les soins intensifs, la gestion de la douleur, les maladies infectieuses et les contre-mesures en cas de guerre chimique, biologique et nucléaire. Les pharmacien·nes doivent aussi être en mesure de résoudre des problèmes complexes liés aux médicaments.

Le rôle des pharmacien·nes est en constante évolution et ne se limite plus à la distribution de médicaments. Ils doivent consacrer du temps à la consultation des patients, des médecins et d’autres professionnels de la santé. On attend d’eux qu’ils participent à la formation des internes et des étudiants en pharmacie, siègent à des comités consultatifs et professionnels et entretiennent leurs compétences cliniques grâce à des initiatives d’apprentissage autodidactes et structurées.

PHARMACIEN·NES MILITAIRE

Les pharmacien·nes militaires gèrent et contrôlent aussi les fournitures et l’équipement médicaux. Dans les FAC, les pharmacien·nes militaires sont les spécialistes de l’acquisition de matériel médical et de la gestion de la chaîne d’approvisionnement médicale. Ils mettent à contribution leur formation et leur expérience pour veiller à ce que le personnel admissible ait accès à des fournitures médicales, indépendamment de l’endroit où celui-ci est affecté – tant au Canada, dans une base, qu’à l’étranger, ou dans le cadre d’un déploiement. Les pharmacien·nes militaires exercent des fonctions liées à la passation de marchés pour l’acquisition de fournitures médicales et collaborent avec les membres du personnel non médical des FAC au transport de médicaments en chaîne de distribution en température contrôlée dans le monde.

Environnement de travail

Les pharmacien·nes assurent des services de pharmacie dans des cliniques de santé partout au Canada. Après un premier emploi à titre de pharmacien·ne clinique, ils sont affectés dans un dépôt médical ou dans une unité médicale sur le terrain. Ils sont exposés à des situations cliniques difficiles et sont également tenus de jouer un rôle de chef de file, d’administrateur et de gestionnaire de matériel.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

CAPITAINE DE CORVETTE JULIE NADEAU : Je suis la capitaine de corvette Julie Nadeau de Québec, pharmacienne militaire au Quartier général des Forces armées canadiennes à Ottawa.

Les pharmaciens militaires font partie intégrante de l’équipe de soins de santé des Forces armées canadiennes. Ils assurent leurs fonctions dans différents milieux et sont notamment appelés à offrir des conseils d’expert sur la pharmacothérapie en garnison ou dans le cadre de déploiements, et à gérer la distribution des médicaments et de l’équipement médical.

CAPITAINE DE CORVETTE JULIE NADEAU : Donc la partie au niveau clinique de travailler dans une pharmacie militaire, c’est très, très, très similaire tel que de travailler dans une pharmacie civile. La différence je trouve qui est très, très appréciable au niveau militaire, c’est qu’on est très proches des autres professionnels de la santé. Donc, on est très proches du médecin, on travaille avec des infirmières, on travaille avec des techniciens médicaux; donc c’est très, très, très varié, puis c’est quelque chose qui est très attirant. On peut aller travailler au dépôt central d’équipement médical en Ontario; c’est la place centrale où on va fournir tout ce qui est nécessaire aux opérations déployées. On a les opérations, aussi, d’urgence — quand il y a un désastre, à ce moment-là dans des pays, il y a un pharmacien qui est attaché avec l’équipe qui va être déployée à la région où il y a eu un désastre.

Les pharmaciens militaires peuvent également occuper un poste de gestionnaire/d’administrateur de la pharmacie et du matériel et fournir un soutien direct aux opérations militaires partout dans le monde. Les pharmaciens militaires donnent des avis aux leaders supérieurs en ce qui a trait à l’élaboration des politiques de santé.

CAPITAINE DE CORVETTE JULIE NADEAU : Moi, j’ai connu les deux mondes. Donc, j’ai travaillé pendant plusieurs années dans une pharmacie civile, versus le côté militaire. Je trouve la qualité de vie, moi j’ai acquis, j’ai une meilleure qualité de vie, même si j’ai déménagé plusieurs fois. J’ai réussi à avoir un épanouissement au point de vue professionnel en ayant joint les Forces armées canadiennes. J’ai eu la chance de déployer à deux moments; j’ai trouvé que c’était vraiment des expériences très, très, très gratifiantes. La première, je suis allée en Afghanistan, puis ce que j’ai adoré de cette expérience-là, c’est qu’une fois quand je suis revenue au pays, je pouvais vraiment comprendre le besoin des militaires une fois qu’ils étaient rendus là-bas.

Après avoir satisfait à toutes les exigences liées à l’instruction militaire, les pharmaciens militaires sont habituellement affectés à l’une des cliniques ou à l’une des pharmacies de brigade du Canada afin d’apprendre les aspects uniques du travail dans un environnement militaire, en collaborant avec des pharmaciens militaires expérimentés.

CAPITAINE DE CORVETTE JULIE NADEAU : Après ça, avec l’expérience, ils peuvent être amenés à travailler plus dans des milieux administratifs ou au dépôt central de matériel médical. Si on y va plus du côté pour fournir les opérations déployées, donc c’est plus à cet endroit-là où ils vont aller; sinon ça va être d’aller travailler au Quartier général dans certaines positions, soit dans les cliniques où c’est beaucoup plus administratif, mais ça va être soit pour servir la clinique, soit pour établir des contrats ou travailler pour le pays.

Les pharmaciens militaires peuvent également accomplir des tâches liées à l’instruction et à l’enseignement, ainsi qu’à la gestion stratégique et à la gouvernance des pharmacies.

CAPITAINE DE CORVETTE JULIE NADEAU : Il y a jamais une journée pareille. Il y a une journée, on va travailler sur les vaccins, l’autre journée je vais travailler sur un autre contrat qui a rapport avec des produits de laboratoire — c’est vraiment l’fun, parce qu’on met toutes nos compétences à profit pour les autres. Si quelqu’un veut avoir une carrière de pharmacien diversifiée, les Forces armées canadiennes, c’est un bon choix.

 

Emplois civils équivalents

  • Pharmacien·ne

Instruction

Après l’enrôlement, les pharmacien·nes militaires commencent la qualification militaire de base des officiers à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ils suivent le Cours accéléré des Services de santé – Qualification militaire de base des officiers, qui comprend deux semaines d’instruction à distance, et quatre semaines d’instruction en résidence à Saint-Jean-sur-Richelieu. Les sujets abordés comprennent les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et coutumes des FAC, le maniement des armes de base et les premiers soins. Vous aurez la possibilité de mettre en application les compétences militaires nouvellement acquises dans le cadre d’exercices d’entraînement portant sur la protection de la force, l’instruction appliquée, la navigation et le leadership. Vous participerez également à un programme rigoureux de sports et de conditionnement physique. Le cours de QMBO est offert en anglais ou en français et sa réussite constitue un préalable à la poursuite de l’instruction.

À la suite de la formation de base des officiers, une formation en seconde langue officielle peut vous être offerte. La formation peut durer de deux à neuf mois selon vos compétences en langue seconde.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Les pharmacien·nes militaires doivent suivre le Cours commun à l’intention des officier·ères des Services de santé (CCOSS), qui est un cours en ligne de huit jours offert sur le Réseau d’apprentissage de la Défense (RAD). Il s’agit d’une introduction aux politiques et aux procédures des Forces armées canadiennes ainsi qu’à la gestion des RH militaires et civiles.

Vous vous rendrez ensuite au Centre d’instruction des Services de santé à Borden, en Ontario. Des cours structurés sont donnés sur la doctrine médicale militaire s’appliquant sur le terrain, l’administration générale des soins de santé, la pratique de la profession de pharmacien·ne militaire et la gestion des fournitures médicales. Cette formation vous donnera le bagage nécessaire et l’occasion de jouer un rôle actif dans les volets clinique, technique, logistique et administratif de votre profession au sein des FAC.

Formation en cours d'emploi

Les pharmacien·nes militaires auront également l’occasion de faire un programme de préceptorat de six mois en pharmacie dans un hôpital civil agréé. Ce programme s’apparente au programme de formation en résidence dans les hôpitaux.

Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les sujets suivants :

  • Certificat professionnel en pharmacoépidémiologie et en pharmacovigilance – London School of Hygiene and Tropical Medicine
  • Certificat en santé des voyageurs de l’International Society of Travel Medicine
  • Médecine aéronautique élémentaire
  • Leadership
  • Gestion

À mesure qu’ils progressent dans leur carrière, les pharmacien·nes militaires possédant les aptitudes et le potentiel nécessaires peuvent avoir l’occasion de faire des études supérieures dans une université canadienne agréée.

Programmes d’enrôlement

Si vous possédez un baccalauréat en Science (Pharmacie) ou un grade de Pharm D d’une université canadienne reconnue; que vous avez réussi l’examen de compétence du Bureau des examinateurs en pharmacie du Canada; que vous détenez un permis d’exercice en vigueur pour exercer la profession auprès d’une clientèle dans une province ou un territoire canadien, et que vous possédez un certificat de bonne conduite professionnelle de la part de votre organisme de réglementation professionnel, les FAC pourraient vous transférez directement dans le programme requis de formation en cours d’emploi après l’instruction élémentaire. Comme cet entraînement en cours d’emploi mène directement à une période intensive de résidence clinique de 6 mois, tous les candidat·es (à l’exception des diplômés très récents) doivent également posséder – ou chercher à obtenir – de l’expérience clinique dans un établissement de soins tertiaires conformément à la norme d’entrée avant de présenter leur candidature aux FAC. L’instruction élémentaire et la qualification militaire de base des officiers (de laquelle la résidence clinique fait partie) sont toutes deux requises avant d’être nommé. 

Programme de formation des officiers de la Force régulière (PFOR)

Puisqu’un diplôme universitaire est exigé pour devenir officier·ère des FAC, celles-ci subventionneront les candidat·es retenus afin qu’ils suivent un programme d’études menant à l’obtention d’un baccalauréat dans une université canadienne. La solde à temps plein comprend les soins médicaux et dentaires, ainsi que des vacances payées (à plein salaire). En échange du paiement des études collégiales, les candidat·es s’engagent à servir dans les FAC pendant une certaine période. Les candidat·es devront fréquenter une université canadienne civile, puisque le Collège militaire royal du Canada n’offre pas de diplôme pour ce poste. Si vous souhaitez vous inscrire à ce programme, vous devez présenter votre candidature aux FAC ainsi qu’à une université canadienne en même temps, car il n’y a pas de places réservées.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le recruteur spécialisé des Services de santé: HSRecruiting-RecrutementSS@forces.gc.ca

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.

Options à temps partiel

Le rôle des Réserves des Services de santé des Forces canadiennes (Rés Svc S FC) consiste à fournir du personnel qualifié afin de soutenir, de renforcer et de maintenir en puissance les organisations des Services de santé des Forces canadiennes lors d’opérations des FAC et d’activités d’instruction, le tout en créant et en maintenant des liens entre les FAC et les collectivités locales.

En tant que professionnel de la santé faisant partie des Rés Svc S FC, vous devez être titulaire d’un permis d’exercer sans restriction dans votre domaine clinique (et des attestations requises pour votre spécialité particulière), et être en mesure de tenir vos connaissances cliniques à jour à votre lieu de travail civil.

Ce poste est disponible pour un emploi à temps partiel dans la Réserve. Les réservistes travaillent habituellement à temps partiel pour une unité de la Réserve des services de santé de leur collectivité. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.

Les membres de la Force de réserve reçoivent le même niveau d’instruction que leurs homologues de la Force régulière. Les candidats qui possèdent un diplôme de premier cycle en pharmacie ou un doctorat en pharmacie (premier échelon), qui ont réussi les parties I et II de l’examen de qualification du Bureau des examinateurs en pharmacie du Canada, qui possèdent un permis sans restriction d’exercer la profession de pharmacien·ne et qui ont une lettre de leur organisme de réglementation professionnel attestant qu’ils sont en règle peuvent passer directement au programme d’instruction militaire requis à la suite de l’instruction de base des officiers.   

Les pharmacien·nes de la Réserve peuvent servir à temps partiel dans une clinique des services de santé et aussi occuper des postes à temps plein dans certaines unités pour des périodes déterminées. Leur rémunération correspond à 92,8 % du taux de salaire de la Force régulière et ils reçoivent un ensemble raisonnable d’avantages sociaux.