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POLICE MILITAIRE
Reviewed – 31 Mar 23
CAPORAL-CHEF CÉDRIC GELIN : Je suis le caporal-chef Cédric Gelin, originaire de Port-au-Prince, Haïti, policier militaire au quartier général de la police militaire à Ottawa.
NARRATION : Les policiers militaires prêtent le serment de faire respecter les lois canadiennes et le Code de discipline militaire. Ils servent avec dévouement l’ensemble des membres de la Force régulière et de la Réserve des Forces armées canadiennes.
Les policiers militaires assurent les services de maintien de l’ordre, de sécurité et de détention en tout temps pour la communauté militaire au Canada ainsi que partout dans le monde où des membres des Forces armées canadiennes sont présents, y compris dans des zones touchées par des conflits armés ou des catastrophes naturelles.
CAPORAL-CHEF CÉDRIC GELIN : Les policiers militaires ont quand même les mêmes pouvoirs qu'un policier civil. Mais en plus d'appliquer le code criminel, nous faisons en sorte aussi que le code de discipline militaire, qui est notre propre livre de lois dans les Forces armées canadiennes, soit aussi respecté. La plus grande différence, ça va être la communauté que nous allons servir, ainsi que nous nous déployons et nous partons en exercice partout où les Forces armées canadiennes sont.
NARRATION : La police militaire a des responsabilités très variées, allant de la cybercriminalité aux patrouilles sur les quais. Qu’il s’agisse d’une enquête concernant un cas de violence conjugale ou un vol commis dans une base, ou encore de garder et transporter des prisonniers de guerre ou des détenus, les policiers militaires ont un rôle vital à jouer.
CAPORAL-CHEF CÉDRIC GELIN : Les aptitudes principales pour un bon policier militaire : c'est quelqu'un qui est à l'écoute, quelqu'un qui est capable de calmer toute situation, quelqu'un aussi de très patient, qui est aussi capable de réfléchir avant d'agir. Car on fait un travail très minutieux, qui a quand même un impact direct sur la vie des gens.
NARRATION : Cet emploi offre d’excellentes possibilités d’affectations spéciales.
Les policiers militaires peuvent devenir des officiers de sécurité des aéronefs, assurant la protection des aéronefs et du personnel des Forces lors d’opérations, de même que la sécurité en vol des passagers à bord des aéronefs des Forces armées canadiennes.
Les policiers militaires peuvent aussi fournir une protection rapprochée à des personnalités importantes, s’occuper de la sécurité d’une ambassade canadienne à l’étranger, appuyer des unités de l’Armée en campagne ou travailler comme agent d’infiltration dans une unité d’enquête spécialisée. Ils peuvent également devenir instructeurs auprès de forces policières d’autres pays.
CAPORAL-CHEF CÉDRIC GELIN : Être policier militaire, il n'y a aucune journée qui est comme les autres. On sait ce qu'on a à faire, sauf que chaque journée peut être remplie de 1001 défis auxquels on ne s'attendait pas. Mais on a tout le temps les ressources et le personnel qui nous encadrent pour atteindre ces objectifs.
NARRATION : Bien qu’ils puissent être affectés à des opérations de terrain et de détention plutôt qu’à l’exécution de tâches policières, des possibilités d’emploi à temps partiel dans la Première réserve s’offrent également aux policiers militaires, ce qui leur permet de servir leur communauté locale tout en étudiant ou en occupant un emploi civil.
CAPORAL-CHEF CÉDRIC GELIN : Ce que j'aime vraiment le plus de mon travail, c'est qu'à chaque deux ou trois ans, j'ai l'opportunité de changer complètement de branche, apprendre des nouvelles choses et rencontrer des personnes formidables. J'ai été patrouilleur, j'ai été aussi dans la section de police communautaire. J'ai aussi travaillé en tant que chauffeur du grand prévôt des Forces armées canadiennes. Présentement, je travaille dans la section de sélection et d'entraînement du QG de la police militaire. Ce sont des opportunités que vous n'avez pas ailleurs que dans les Forces armées canadiennes.
NARRATION : Les nouveaux membres de la police militaire suivent une formation approfondie avant leur première affectation. Après avoir achevé leur instruction, les policiers militaires seront affectés à un détachement, où ils travailleront sous la supervision d’un patrouilleur chevronné.
CAPORAL-CHEF CÉDRIC GELIN : Généralement parlant, après deux ans dans la police militaire sur les patrouilles, nous avons accès à des cours de spécialisation pour entrer dans des unités spécialisées comme le Service national des enquêtes, travailler à une ambassade canadienne à l'étranger. Tout ça, ce sont des cours qui sont offerts assez rapidement.
NARRATION : Une fois leur première affectation terminée, les policiers militaires peuvent passer à des formations plus avancées et diversifiées, telles que la protection rapprochée, la sécurité des aéronefs, et les enquêtes sur des crimes graves.
CAPORAL-CHEF CÉDRIC GELIN : Être dans les Forces armées canadiennes, c'est vraiment le meilleur des deux mondes. En premier lieu, nous sommes des militaires. En tant que policiers militaires, on a une opportunité d'avoir une carrière très enrichissante, mais aussi de voyager à l'étranger ainsi que de voir du pays. Là où je suis aujourd'hui, je suis capable de me regarder dans un miroir et d'être très fier de ce que je suis devenu et de ce que je fais à tous les jours.