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Armée

Technicien / Technicienne en électronique et optronique (Terre)

Militaires du rang | Temps plein


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Aperçu

Les techniciens(nes) en électronique et optronique font la maintenance, la réparation et la modification des systèmes de conduite de tir pour faire en sorte que les munitions atteignent avec précision les objectifs voulus.

Ils font partie du Corps du génie électrique et mécanique royal canadien des Forces armées canadiennes (FAC). Leurs principales responsabilités sont les suivantes:

  • Inspecter les types d’équipement suivants, les tester, en diagnostiquer les défectuosités, les régler, les réparer, les remettre en état et les modifier :
    • Équipements électriques, mécaniques, électromécaniques, électroniques et optoélectroniques
    • Instruments optiques
    • Systèmes de conduite du tir (armes et missiles)
  • Réparer les systèmes de surveillance et les dispositifs d’observation à imagerie thermique
  • Faire la maintenance des systèmes de navigation par satellite des véhicules
  • Faire la maintenance des systèmes de fibres optiques
  • Réparer les systèmes laser
  • Faire la maintenance des appareils d’essais optiques, électriques et électroniques
  • Réparer les groupes électrogènes portatifs et montés sur remorques
  • Utiliser des outils et des appareils généraux et spécialisés et en assurer la maintenance
  • Conduire des véhicules de type militaire

Environnement de travail

Les techniciens(nes) en électronique et optronique travaillent habituellement dans une base ou dans un atelier situé sur une station au Canada. Lors d’exercices et d’opérations en campagne, ils travaillent généralement dans un abri temporaire ou improvisé ou encore en plein air. Ils œuvrent au sein de l’Armée canadienne, mais ils peuvent également appuyer des opérations de l’Aviation royale canadienne et de la Marine royale canadienne.

Aperçu de carrière

Transcription

TITRE:

Technicien / Technicienne en électronique et optronique (Terre)

CAPORAL-CHEF MAXIME DUFRESNE : Je suis le caporal-chef Maxime Dufresne, originaire de Trois-Rivières. Technicien en électronique et optronique terrestre au 1er Royal 22e Régiment du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada.

CAPORAL-CHEF SIMON CARRIER-TREMBLAY : Et je suis caporal-chef Simon Carrier-Tremblay, originaire de Jonquière. Technicien en électronique-optronique au 2e Bataillon Royal 22e Régiment, à Valcartier.

NARRATION : Les techniciens en électronique et optronique fournissent un soutien essentiel à l’Armée actuelle de pointe.

DUFRESNE : On répare, on inspecte et on calibre tout type d’équipement qui touche à soit l’électricité, l’électronique, l’optique et l’optronique de l’Armée de terre.

NARRATION : Ils jouent un rôle indispensable dans les opérations blindées, d’artillerie et d’infanterie. Tout commence par la conduite de tir, qui consiste à faire en sorte que les munitions atteignent les objectifs voulus. Il s’agit d’un travail complexe, détaillé et de haute précision, qui comprend la réparation et l’alignement des viseurs des pistolets laser, l’entretien des câbles de fibre optique et le maintien de la propreté des lentilles et des capteurs au niveau microscopique. Une erreur mineure de calibrage dans un système d’armes à commande électronique peut faire la différence entre atteindre ou rater un objectif.

CARRIER-TREMBLAY : Un technicien en électronique-optronique est un technicien qui s’occupe des ensembles de visée sur les systèmes d’armes. On est aussi en charge de la précision de ces systèmes de tir-là, c’est nous qui faisons l’alignement ainsi que la vérification que ceux-ci sont précis, efficaces, opérables en toutes conditions.

NARRATION : Même l’équipement le plus sophistiqué peut tomber en panne. Toutefois, les techniciens en électronique et optronique sont présents pour veiller au fonctionnement de l’équipement, comme les télescopes et les lunettes de vision nocturne, les systèmes de contrôle pour les missiles, la détection d’armes chimiques et nucléaires, et la navigation par satellite pour les véhicules sur le terrain. Ils travaillent aussi sur des générateurs et assurent la production d’électricité.

CARRIER-TREMBLAY : Amener le courant dans un exercice militaire, c’est comme être un peu le Père Noel. Tout le monde a besoin de courant, que ce soit au niveau personnel autant qu’au niveau professionnel. C’est une nécessité. On ne peut pas aller à l’encontre de ça, c’est impossible.

NARRATION : Quelle que soit la mission, les techniciens en électronique et optronique ont une grande incidence sur celle-ci. Il peut être très gratifiant de réparer de l’équipement indispensable à une opération, et ce, peu importe où il tombe en panne. Il y a toujours du nouvel équipement à entretenir. Les techniciens en électronique et optronique s’occupent désormais des plus récents postes de tir télécommandés et d’aéronefs télépilotés.

CARRIER-TREMBLAY : Ce qui me passionne le plus, c’est le diagnostic. Quand on arrive dans un problème qui est complexe, on a besoin de sortir les plans électriques, on a besoin de sortir le multimètre, courir après tous les symptômes, tous les problèmes – même des fois on se met deux ou trois techniciens pour vraiment avoir une vue d’ensemble globale puis finalement trouver le problème. Ça, c’est encore le moment que je trouve le plus agréable, le plus valorisant de mon métier, ça c’est certain.

DUFRESNE : Ce qui est plaisant aussi quand on fait une réparation, quand on l’a réparée rapidement et qu’on l’a bien faite, bien eux autres, ils sont contents, donc nous ça nous donne une fierté qu’on l’a pas faite pour rien, et en plus en théâtre opérationnel, on voit un peu plus qu’en garnison la valeur de notre travail.

NARRATION : Après avoir achevé leur instruction, les techniciens en électronique et optronique sont affectés à l’une des nombreuses bases des Forces armées canadiennes au pays. Ils sont des membres essentiels du Corps du génie électrique et mécanique royal canadien, et ils travaillent en étroite collaboration avec les techniciens d’armement, de véhicules et des matériaux afin de maintenir l’équipement de l’Armée en excellente condition.

CARRIER-TREMBLAY : C’est un métier avec lequel on doit se tenir à jour, on doit avoir souvent des formations, ce qui veut dire que notre métier est en très bonne santé au niveau ouvrage : on a toujours, toujours une nouvelle pièce d’équipement qui rentre dans le système.

NARRATION : C’est un travail qui exige de la précision digne d’un laboratoire, dans des conditions parfois inférieures à celles d’un laboratoire.

DUFRESNE: Plus vous augmentez en grade dans les Forces armées canadiennes, plus le travail est vaste et diffère. Vous pouvez aller à Ottawa sur les grands projets, et être un peu un ingénieur, si on peut dire, du projet.

NARRATION : « Arte et Marte », « Par l’adresse et le combat », est la devise du Corps du génie électrique et mécanique royal canadien. Les techniciens en électronique et optronique sont avant tout des soldats, et ils reçoivent la même instruction au combat de base que les autres soldats de l’Armée. Ils peuvent également avoir l’occasion de poursuivre leur instruction au combat dans divers domaines, tels que le parachutage, les premiers soins au combat, la guerre en hiver et la conduite de véhicules blindés.

DUFRESNE : Jusqu’ici, mon travail m’a permis de vivre des expériences marquantes. J’ai fait une mission d’environ huit mois et demi en Afghanistan. On faisait partie de la mission, dans le fond, fait que ça, c’est un aspect cool de ma job, quand on fait des réparations rapides et difficiles pour des opérations.

CARRIER-TREMBLAY : Jusqu’à présent, de devenir technicien en électronique optique dans les Forces canadiennes reste encore la meilleure décision professionnelle que j’ai prise à ce jour. Je suis maintenant âgé de 34 ans puis je considère que l’avancement, les expériences que j’ai vécues, l’opportunité de progresser aussi dans un niveau autre que le technique, probablement que ça aurait pris énormément plus de temps dans une entreprise privée que ce qui nous est offert ici à l’intérieur des Forces canadiennes.

Emplois civils équivalents

  • Technicien/Technicienne et technologue en génie électronique
  • Électromécanicien
  • Technicien/Technicienne d’équipement de surveillance et d’équipement thermique
  • Technicien/Technicienne en équipement optique et optronique
  • Technicien/Technicienne en équipement laser

Instruction

La première étape de l’instruction est le Cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours vous enseignera les aptitudes de base et les connaissances communes à tous les emplois militaires. L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que vous conserviez la norme de condition physique des FAC; par conséquent l'entraînement est physiquement exigeant.

Cours de qualification de soldat

Après avoir suivi le cours de QMB, vous vous rendrez à un centre d’instruction militaire pour suivre le cours de qualification de soldat, qui porte sur les sujets suivants:

  • Condition physique de l’Armée canadienne
  • Opérations offensives et défensives à pied
  • Patrouilles de reconnaissance
  • Techniques individuelles de campagne

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Vous fréquenterez l’École du génie électrique et mécanique royal canadien, à Borden, en Ontario, pour apprendre à assurer les rôles et responsabilités des techniciens(nes) en électronique et en optronique. Ce cours prend environ 33 semaines, mais la durée peut être réduite si vous avez déjà acquis une expérience du domaine dans le civil. Combinant des cours théoriques, des démonstrations et des travaux pratiques, ce cours touche aux domaines suivants:

  • Théorie de base de l’électronique et de l’électricité
  • Réparation d’équipement électrique et électronique
  • Théorie de base de l’optique et de l’optronique
  • Réparation d’équipement mécanique et optique
  • Réparation de dispositifs électroniques et optroniques montés sur véhicule
  • Théorie et architecture de base des ordinateurs
  • Réparation de dispositifs d’observation nocturne
  • Réparation d’équipement de surveillance
  • Réparation d’équipement d’arpentage
  • Aptitudes élémentaires du soldat, y compris les techniques de campagne et les techniques de combat

Formation en cours d'emploi

Vous serez d’abord affecté à une unité d’une base des FAC pour suivre une formation en cours d’emploi d’environ 18 mois. Au cours de cette formation, qui ressemble à un programme d’apprentissage civil, vous mettrez en pratique et augmenterez vos connaissances acquises lors de votre formation élémentaire. Vous serez ensuite admissible à un cours de formation intermédiaire de 32 semaines donné à l’École du génie électrique et mécanique royal canadien. À la fin de cette phase d’instruction, vos connaissances, vos compétences et votre expérience seront comparables à celles d’un compagnon civil.

Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les cours suivants:

  • Maintenance des systèmes électriques, électroniques et optroniques du char Léopard
  • Maintenance des ordinateurs d’artillerie
  • Appareils de conditionnement d’air
  • Simulateurs et entraîneurs

À mesure qu’ils progresseront dans leur carrière, les techniciens(nes) en électronique et optronique qui manifesteront les aptitudes et les prédispositions nécessaires auront accès à l’instruction avancée. Les cours offerts sont les suivants :

  • Maintenance des ordinateurs numériques
  • Maintenance des viseurs thermiques
  • Maintenance de l’équipement de surveillance perfectionné, des lasers et des fibres optiques
  • Maintenance des simulateurs et entraîneurs
  • Maintenance des petits systèmes d’avion sans pilote
  • Maintenance de la défense aérienne au sol
  • Maintenance du char de combat principal (Leopard)
  • Maintenance des systèmes de missiles TOW
  • Leadership et tactique
  • Cours de superviseur
  • Cours de gestionnaire

Programmes d’enrôlement

Ce poste exige que les candidats aient terminé au minimum leur 10e année d’études secondaires, ou leur 4e secondaire au Québec, comprenant, le cours de mathématiques appliquées de 10e année ou Math 416/CST 4 au Québec; et tout cours de science de 10e année ou leur 4e secondaire au Québec.

Le candidat idéal aura déjà un diplôme d’études collégiales, les FAC décideront si votre programme d’études remplit les critères du poste, et vous pourriez être envoyé directement à une formation en cours d’emploi après avoir obtenu votre qualification militaire de base.

Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.

Programme d’instruction et d’études subventionnées à l’intention des militaires du rang (PIES-MR)

Comme le poste en question nécessite une formation spécialisée, les FAC paieront les frais de scolarité des recrues retenues qui suivent un programme agréé d’un collège canadien. Les étudiants du PIES-MR suivent la qualification militaire de base et une formation en cours d’emploi durant les mois d’été. Le salaire à temps plein comprend les soins médicaux et dentaires, ainsi que des vacances payées (à plein salaire). En échange du subventionnement des études collégiales, les candidats s’engagent à servir dans les FAC pendant une certaine période de temps. Si vous voulez participer au programme, vous devez faire une demande auprès des FAC et du collège approprié.

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.