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Travailleur·se social·e

OFFICIER·ÈRE | Temps plein


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Aperçu

En tant que militaire, les travailleuse·eurs sociaux ont comme tâche principale d’offrir des services professionnels de travail social dans un milieu militaire pour soutenir le moral, l’efficacité et la santé mentale des membres des Forces armées canadiennes (FAC). Ils s’assurent que ceux-ci reçoivent les services sociaux cliniques normalement offerts à la population civile par les organismes communautaires de santé mentale et de services sociaux.

Outre affronter les mêmes difficultés que les Canadiens, les membres des FAC et leurs familles doivent faire face au stress qu’imposent des séparations et des déménagements fréquents liés aux besoins du service. Ce stress peut engendrer des situations sociales et familiales qui nécessitent des interventions complexes en matière de travail social.

Leurs principales responsabilités sont les suivantes :

  • Fournir des services d’intervention clinique directement à des militaires canadiens et à des membres de leurs familles
  • Contribuer au règlement de problèmes personnels de manière à éviter des mesures relatives à la carrière
  • Consulter et conseiller des commandants et des superviseurs au sujet des problèmes personnels de membres de leur unité
  • Seconder des officiers(ères) responsables des questions de carrière en menant des enquêtes et en rédigeant des rapports sur des problèmes personnels
  • Offrir des programmes de prévention et de réadaptation dans les domaines suivants :
    • Stress lié au pré-déploiement et au post-déploiement
    • Suicide
    • Violence familiale

Environnement de travail

Les travailleuse·eurs sociaux travaillent dans un bureau situé dans une base, une escadre ou une garnison. Ils peuvent être appelés à participer à des missions opérationnelles à l’étranger. De plus, ils ont à collaborer avec des organismes sociaux civils pour établir des relations avec des spécialistes et demeurer au courant de l’évolution de la profession et de la législation sociale.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

Vidéos de recrutement des Forces armées canadiennes

 

TRAVAILLEUR·SE SOCIAL·E

Reviewed – 29 Mar 23


 

CAPITAINE SIMON DUGUAY : Je suis le capitaine Simon Duguay, originaire de la ville de Québec, travailleur social à la 5e Ambulance de campagne à Valcartier.

 

NARRATION : Les travailleurs sociaux des Forces armées canadiennes fournissent des services cliniques de première ligne à l’appui du moral et de la santé mentale des militaires et de leurs familles, de même que des services administratifs qui contribuent à l’état de préparation opérationnel des Forces. Ils font partie des Services de santé des Forces canadiennes et travaillent au sein d’équipes formées de psychiatres, de psychologues, d’infirmières et d’infirmiers en santé mentale, de conseillers en toxicomanie, d’aumôniers cliniciens et de médecins militaires qui offrent des soins au personnel militaire.

 

CAPITAINE SIMON DUGUAY : Comme officier en travail social des Forces armées canadiennes, je suis appelé à faire un peu le spectre complet de l'intervention en travail social. À tous les jours, je vois des patients, je fais de l'intervention individuelle, de couple, de groupe, même au niveau communautaire.

 

Donc ça, c'est la première partie, vraiment l'aspect clinique. Il existe aussi l'aspect officier : du leadership, donc de la gestion d'équipe, gestion des ressources humaines. Donc c'est un autre partie du défi. 

 

Aussi, puisque ce qu'on fait, c'est du travail social qui est occupationnel, par exemple, lorsque je fais des dépistages pré-déploiement ou encore lorsque les militaires reviennent de mission, je m'assure que la mission va être atteinte en m'assurant que les militaires sont prêts à être déployés et sont prêts à retourner dans leurs unités, puis d'accomplir leurs tâches.

 

Les travailleurs sociaux militaires fournissent des services cliniques semblables à ceux des organismes communautaires de santé mentale et de services sociaux dans les milieux civils. 

 

CAPITAINE SIMON DUGUAY : Comme travailleur social militaire, une des différences majeures, c'est notre proximité avec les cliniciens des soins primaires. Tous les professionnels de la santé sont sous un même toit et on travaille dans un contexte interdisciplinaire. Vraiment, l'équipe de travail, l'équipe clinique est extrêmement variée et extrêmement disponible pour qu'on soit capable de répondre le plus rapidement et le plus efficacement aux demandes et aux besoins de notre client.

 

Le rôle des travailleurs sociaux militaires est complexe car ils aident aussi des militaires qui ont des traumatismes opérationnels. En plus des services de thérapie pour le traitement de traumatismes, ils offrent aussi des services de consultation psychosociale générale aux militaires qui traversent des épreuves qui pourraient être à moins long terme afin de les aider à retrouver leur capacité opérationnelle.



 

CAPITAINE SIMON DUGUAY : C'est ce qui donne une belle saveur à mon travail : d'être en clinique, en garnison une journée, puis quelques jours plus tard, d'être sur le terrain en déploiement, en train d’amener des services de travail social à des militaires qui sont déployés. J'ai été appelé par exemple à me rendre dans le nord de l'Irak. J'ai été appelé à aller voir nos troupes en Lettonie. Dans la population civile, c'est pas des opportunités qui nous sont fournies.




 

NARRATION : De manière générale, la carrière des travailleurs sociaux militaires débute par une affectation de quatre ans dans une base de l’Armée, une escadre de l’Aviation ou une installation de la Marine sur la côte est ou ouest du pays. Ils commencent d’abord par effectuer une formation en cours d’emploi d’une durée de six mois à un an, au cours de laquelle ils ont l’occasion d’apprendre les rouages internes d’un service de santé mentale dans les Forces armées canadiennes et leur rôle au sein de l’organisation. Les travailleurs sociaux militaires collaborent avec d’autres professionnels des soins de santé et établissent des rapports avec des organismes sociaux civils œuvrant dans le même domaine.  

 

CAPITAINE SIMON DUGUAY : C'est un environnement qui est complexe, c'est un environnement qui est riche. Il faut avoir ce désir-là d'aller vers l'autre, de vouloir entrer en relation, oui avec notre clientèle, mais aussi avec les structures de commandement, d'être capable de suggérer des interventions aux décideurs dans le but d'améliorer le bien-être des militaires. 

 

Chaque mutation amène une culture, un contexte qui est différent. Puis, comme officier en travail social, il faut en tenir compte. Il faut s'imprégner de cette culture-là. Il faut le maîtriser dans le but d'être capable de faire une intervention qui va être de la plus grande qualité.

 

De nombreuses occasions de perfectionnement professionnel sont offertes aux travailleurs sociaux militaires, et on les encourage à poursuivre leur apprentissage de façon continue. 

 

Lorsqu’ils sont pleinement formés et qualifiés sur le plan professionnel, les travailleurs sociaux militaires ont la possibilité de diriger une équipe psychosociale et d’assumer la responsabilité d’un groupe multidisciplinaire de cliniciens. 

 

Les travailleurs sociaux militaires peuvent aussi participer à des opérations nationales et internationales.




 

CAPITAINE SIMON DUGUAY : Je suis passionné de mon travail dans les Forces armées canadiennes. Oui, j'ai des expériences où est-ce que je sais que j'ai été capable de faire une différence. De revoir ces gens-là qui sont venus me voir des fois dans des moments difficiles de leur vie et de leur carrière, puis par la suite de les voir exceller – je pense que c'est vraiment là qui est toute ma paye comme officier en travail social.

 

Emplois civils équivalents

  • Travailleur·se social·e

Instruction

Après l'enrôlement, les travailleur·ses sociaux suivent la qualification militaire de base des officiers (QMBO) de 12 semaines à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Les sujets abordés comprennent les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et coutumes des FAC, le maniement des armes de base et les premiers soins. Vous aurez la possibilité de mettre en application les compétences militaires nouvellement acquises dans le cadre d’exercices d’entraînement portant sur la protection de la force, l’instruction appliquée, la navigation et le leadership. Vous participerez également à un programme rigoureux de sports et de conditionnement physique. Le cours de QMBO est offert en anglais ou en français et sa réussite constitue un préalable à la poursuite de l’instruction.

À la suite de la formation de base des officiers, une formation en seconde langue officielle peut vous être offerte. La formation peut durer de deux à neuf mois selon vos compétences en langue seconde.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Les travailleur·ses sociaux doivent suivre le Cours commun à l’intention des officiers(ères) des Services de santé (CCOSS), un cours en ligne d’une durée de huit jours accessible sur le Réseau d’apprentissage de la Défense. Le CCOSS initie les travailleur·ses aux politiques et aux procédures des Forces armées canadiennes ainsi qu’à la gestion des ressources humaines des militaires et du personnel civil.

Les travailleur·ses sociaux devront ensuite suivre une formation en cours d’emploi de 12 mois dans une base sous la supervision d’un·e travailleur·se social·e d’expérience, ce qui vous permettra d’élargir et d’approfondir les connaissances de la pratique clinique en travail social.

Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les cours suivants:

  • Formation à la thérapie cognitivo-comportementale 
  • Intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires
  • Thérapie pour couples axée sur les émotions

Programmes d’enrôlement

La formation minimale requise pour postuler est une maîtrise en travail social d'une université canadienne agréée, un permis d'exercer sans restriction à jour (statut actif) d'un organisme de réglementation d'une province ou d'un territoire et une lettre d'attestation de l'organisme de réglementation. Vous devez également posséder deux ans d'expérience clinique acquise au cours des cinq dernières années. Les exigences minimales associées à ce poste ne sont pas sujettes à changement, et les équivalences ne sont pas acceptées.

Le candidat·e idéal aura déjà une maîtrise en travail social d’une université canadienne reconnue, que vous êtes inscrit à l’association professionnelle des travailleur·ses sociaux d’une province ou d’un territoire canadien et que vous possédez l’expérience clinique susmentionnée, les FAC pourraient vous envoyer directement à une formation en cours d’emploi après avoir obtenu votre qualification militaire de base.

Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.

Études subventionnées dans un programme de maîtrise au niveau d’entrée (ES-PMNE)

Si vous êtes titulaire d'un baccalauréat en travail social d'une université canadienne reconnue, les FAC vous paieront pendant que vous faites votre maîtrise en travail social dans une université canadienne (le programme doit être sur le campus; les programmes d’apprentissage à distance ne sont pas subventionnés). Vous avez droit à un salaire à temps plein, qui comprend les soins médicaux et dentaires, de même qu'à des vacances payées. Vous devez en retour travailler pour les FAC durant un certain temps. Si vous présentez une demande dans le cadre de ce programme, vous devez prouver que vous avez été accepté sans condition à la maîtrise en travail social, avec spécialisation en pratique clinique, dans une université canadienne.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le recruteur spécialisé des Services de santé: HSRecruiting-RecrutementSS@forces.gc.ca

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.