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Armée Aviation Marine

Officier·ère des affaires publiques

OFFICIER·ÈRE | Temps plein, Temps partiel


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Aperçu

Les officier·ères des affaires publiques (OAP) militaires fournissent des conseils aux commandants et au personnel clé sur l’utilisation efficace de l’information et des communications dans le cadre des opérations militaires.

Les OAP s’acquittent de fonctions d’état-major militaire pour appuyer toutes les phases des opérations aux niveaux tactique, opérationnel et stratégique, au pays et à l’étranger. Les OAP possèdent les compétences nécessaires pour élaborer, gérer et diriger les affaires publiques militaires, qui sont conçues pour faire respecter le devoir de transparence et de responsabilité des Forces armées canadiennes (FAC) envers la population canadienne en informant les publics cibles des FAC au sujet des rôles, des activités et des enjeux clés en temps opportun.

Leurs principales responsabilités sont les suivantes :

• diriger les efforts de communication pour les opérations militaires canadiennes et multinationales;
• identifier, capturer et analyser la couverture médiatique de toutes les sources afin de comprendre l’environnement médiatique et contribuer à la planification des affaires publiques militaires;
• conseiller, planifier et mettre en œuvre des stratégies sur les relations avec les médias et les collectivités afin de promouvoir la sensibilisation et la compréhension du public en ce qui concerne les opérations et les activités des FAC;
• diriger des groupes de spécialistes des médias visuels chargés de capturer et de produire des images fixes et des vidéos captivantes pour raconter l’histoire des FAC;
• planifier et diriger les opérations médiatiques, les activités de mobilisation numériques et les activités liées aux affaires publiques, en assurant une communication précise et dynamique avec les publics cibles internes et externes sur des questions liées aux FAC;
• incarner l’éthique des FAC, qui vise à agir de façon à maintenir la confiance de notre organisation, du gouvernement du Canada et, surtout, des Canadiens que nous servons.

Environnement de travail

Les OAP militaires travaillent principalement dans un bureau situé dans une base ou un quartier général de formation partout au Canada, y compris dans la région de la capitale nationale.

Les OAP peuvent être appelés à participer à des déploiements partout dans le monde pour soutenir les opérations des FAC en période de conflit ou dans le cadre d’opérations de soutien de la paix ou de missions humanitaires. Ce travail opérationnel est parfois effectué dans des conditions austères. Les OAP peuvent s’attendre à avoir l’occasion de servir au sein d’une unité de l’Armée canadienne déployée dans un environnement tactique ou à bord d’un Navire canadien de Sa Majesté, ou encore à soutenir des éléments de la Force aérienne en déploiement ou travailler avec des alliés et partenaires au sein d’une organisation multinationale de communications.

Aperçu de carrière

Transcription

TITRE:

Officier·ére des affaires publiques

CAPITAINE FRÉDÉRIC THOUIN : Je suis le capitaine Frédéric Thouin, de Boisbriand, Québec, officier des affaires publiques au Groupe de soutien de la 2e Division du Canada à Montréal. 

Qu’il s’agisse d’une mission de recherche et sauvetage spectaculaire, d’une collaboration avec nos alliés de l’OTAN ou de la mise en évidence des réalisations professionnelles de nos troupes, le rôle d’un officier des affaires publiques dans les Forces armées canadiennes suit une constante : aider à faire la lumière sur l’histoire des personnes qui se sont portées volontaires pour servir au sein des Forces armées canadiennes.

CAPITAINE FRÉDÉRIC THOUIN : Nous, on recherche toute l’information nécessaire, on la prend, on la synthétise puis on la vulgarise pour faire en sorte que les Canadiens et Canadiennes soient en mesure de comprendre ce qu’on fait, pourquoi on est là, puis pourquoi on a besoin d’eux qui nous soutiennent, puis nous on est là pour les soutenir. 

Plus que jamais, nous vivons dans un monde dominé par les médias. En plus des médias grand public, l’explosion des outils des médias sociaux et des technologies, leur pouvoir et leur portée rendent le récit des Forces armées canadiennes bien plus difficile à rapporter dans un environnement d’information complexe. 

CAPITAINE FRÉDÉRIC THOUIN : Le milieu dans lequel on travaille évolue rapidement. L’officier d’affaires publiques, maintenant, se retrouve dans un monde où tout le monde est journaliste. Donc, on n’a plus seulement les journaux et les milieux traditionnels comme la télévision et la radio où notre message doit passer. Il faut maintenant se réorienter vers les médias sociaux, vers les nouvelles plateformes qui changent et qui évoluent rapidement.

En fin de compte, la responsabilité la plus importante d’un officier des affaires publiques est de protéger la valeur la plus précieuse des Forces armées canadiennes : la confiance des Canadiens. 

CAPITAINE FRÉDÉRIC THOUIN : Chaque jour, c’est différent pour un officier d’affaires publiques. On peut passer une journée à conseiller, aviser notre commandant pour une décision qu’il a à prendre rapidement, puis qui est importante pour l’organisation. Comme le lendemain, on peut tomber en mode créativité, à développer avec nos techniciens en imagerie des nouvelles façons de créer un sentiment d’appartenance, autant avec le public, autant avec nos militaires, qui font partie de l’organisation. C’est important aussi de sensibiliser tous nos publics, qu’ils soient internes ou externes.

CAPITAINE FRÉDÉRIC THOUIN : Ce que j’aime de mon métier, c’est tout ce que ça m’amène au niveau social – c’est l’interaction que j’ai avec le public, en passant par les réseaux sociaux, en interagissant et en répondant à leurs commentaires, autant qu’avoir l’opportunité de parler aux commandants, d’avoir les avis et leurs expériences, le bagage qu’ils nous apportent, de pouvoir d’être une éponge d’information, puis de pouvoir la prendre et la vulgariser pour faire en sorte que tout le monde la comprenne.

Une fois leur formation militaire et professionnelle terminée, les officiers des affaires publiques sont affectés à des bases de l’Armée de terre, de la Marine ou de la Force aérienne, ou à un quartier général ici, au Canada.

CAPITAINE FRÉDÉRIC THOUIN : La première mutation est souvent une mutation pour t’aider à apprendre puis continuer à te développer en tant qu’officier d’affaires publiques. Surtout que le cours dure quatre mois et demi, donc c’est un cours intensif qui montre les bases, donc il est important après, quand on est muté, de se retrouver dans un élément plus d’équipe où il y a beaucoup d’officier d’affaires publiques supérieurs séniors qui peuvent t’apporter leur expérience et tu peux acquérir tout le nécessaire pour continuer par la suite. 

Si vous aimez être autonome et au centre de l’action à tout moment, la carrière d’officier des affaires publiques pourrait être le métier stimulant que vous recherchez.

CAPITAINE FRÉDÉRIC THOUIN : Quand on a été déployés sur l’Op Laser dans les CHSLD, ça a pris tout le monde par surprise, on se le cachera pas. Les Forces armées canadiennes se sont adaptées rapidement, ont trouvé les moyens. Nous aussi, au niveau des communications, ont été obligés de s’adapter, de développer un message qui allait dans le sens de l’aide. Et de voir l’impact qu’on a pu avoir sur le terrain, ça m’a apporté tellement sur le plan humain, et de voir à quel point on a eu une importance et un impact positif sur ces gens-là, qui étaient dans un besoin immense qu’on ne peut imaginer. On a eu cette opportunité-là, puis on est contents d’avoir fait la différence.

Emplois civils équivalents

  • Spécialiste des relations publiques
  • Responsable des relations avec les médias
  • Directeur·trice commercial
  • Journaliste
  • Coordonnateur·trice d’événements spéciaux

Instruction

Après votre enrôlement, vous commencerez la qualification militaire de base des officier·ères de 12 semaines à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Les sujets abordés comprennent les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et coutumes des FAC, le maniement des armes de base et les premiers soins. Vous aurez la possibilité de mettre en application les compétences militaires nouvellement acquises dans le cadre d’exercices d’entraînement portant sur la protection de la force, l’instruction appliquée, la navigation et le leadership. Vous participerez également à un programme rigoureux de sports et de conditionnement physique. Le cours de QMBO est offert en anglais ou en français et sa réussite constitue un préalable à la poursuite de l’instruction.

Après l’instruction de base destinée aux officier·ères, de la formation en langue seconde officielle vous sera offerte si vous ne répondez pas aux exigences officielles minimales en matière de langue seconde pour cette profession. La formation peut prendre de deux à neuf mois selon vos aptitudes en langue seconde.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

La formation intensive de quatre mois est conçue pour fournir aux candidats les outils et les connaissances nécessaires pour appuyer les activités liées aux affaires publiques sur une base, au sein d’une formation ou lors d’un déploiement. Le cours est principalement axé sur le développement des connaissances et des compétences nécessaires pour conseiller un commandant en matière d’affaires publiques, créer des produits et des outils de communication, assurer les relations avec les médias, planifier les affaires publiques et les communications à l’interne, coordonner un événement médiatique, favoriser les relations avec les collectivités, appuyer les opérations liées aux affaires publiques, gérer la production de produits audiovisuels, traiter de l’information de nature délicate, acquérir et faire preuve des qualités attendues d’un·e officier·ère des affaires publiques, soit le leadership et le caractère.

Les officier·ères des affaires publiques ont la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées dans le cadre de cours magistraux et de formations en cours d’emploi, dont les suivants :

• gestion des communications stratégiques;
• relations avec les intervenants;
• gestion et production de médias numériques
• opérations d’information;
• cours avancé sur le leadership des affaires publiques;
• études supérieures en communications.

Programmes d’enrôlement

Puisque cette profession met l’accent sur les communications, les candidat·es doivent exceller dans l’une ou l’autre des langues officielles ou les deux. Si vous détenez déjà un diplôme universitaire en communications, en relations internationales, en relations publiques ou en journalisme, les FAC pourraient vous placer directement dans le programme de formation en cours d’emploi requis après l’instruction de base. Au moins un an d’expérience de travail dans le domaine des communications, du journalisme, du marketing, des affaires publiques ou des relations publiques est requis. Le Cours de qualification militaire de base officier est obligatoire avant toute affectation.

Options à temps partiel

Vous pouvez travailler à temps partiel au sein de la Première réserve à divers endroits au Canada. Vous pouvez servir tout en poursuivant vos études ou en occupant un emploi civil, et vous serez rémunéré pour toutes les formations requises. Vous ne serez pas tenu de déménager, mais vous pouvez toutefois vous porter volontaire pour participer à des exercices d’entraînement et à des opérations au Canada ou à l’étranger.

Les membres de la Force de réserve reçoivent la même formation que les membres de la Force régulière, à commencer par l’instruction menant à la qualification militaire de base dans leur unité d’appartenance. La formation spécialisée supplémentaire pour les OAP dure environ dix mois et combine l’apprentissage à distance et en personne au Centre d’apprentissage des Affaires publiques de la Défense.

Les membres de la Force de réserve travaillent jusqu’à 12 jours par mois et peuvent servir à temps plein pendant de courtes périodes, au besoin. Ils reçoivent 92,8 % du taux de solde de la Force régulière, ils bénéficient d’un ensemble d’avantages sociaux et ils sont admissibles à un régime de retraite.