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Armée Aviation Marine

Officier·ère de la police militaire

OFFICIER·ÈRE | Temps plein, Temps partiel


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Aperçu

En tant que militaire, les officier·ères de la police militaire dirigent des équipes de policiers militaires et assurent le respect des lois et des règlements au sein des établissements canadiens et à l’étrangers. Ils servent toute la communauté des Forces armées canadiennes (FAC), dont les membres de la Force régulière et de la Réserve, les employés civils, les cadets et les membres des familles.

Ils assurent un leadership auprès des autres membres de la police militaire et leur donnent une orientation professionnelle. En outre, ils gèrent les ressources et l’équipement disponibles.

Leurs principales responsabilités sont les suivantes :

  • Gérer des patrouilles de la police militaire
  • Administrer des opérations policières
  • Superviser la gestion des scènes de crime
  • Réaliser des enquêtes et des entrevues
  • Gérer des enquêtes
  • Administrer des programmes policiers
  • Administrer des programmes de sécurité
  • Conseiller les autorités supérieures relativement à la police et à la sécurité

Environnement de travail

En vertu de la loi canadienne, tous les citoyens canadiens ont les mêmes droits et privilèges et ont droit à la même protection. La police militaire possède les compétences nécessaires pour assurer ces services de protection selon les mêmes normes que les autres services de police canadiens. Les officier·ères de la police militaire exercent normalement leurs fonctions dans le cadre du système de justice pénale civil et du système de justice militaire et sont reconnus à titre  d’agents de la paix dans le Code criminel du Canada. Comptant plus de 1 250 membres à temps plein, la police militaire constitue l’un des plus importants services de police du Canada.

Les officier·ères de la police militaire assurent un service 24 heures sur 24 à la collectivité militaire. Ils peuvent être déployés dans le cadre d’opérations militaires n’importe où au Canada et dans le monde, notamment dans des régions ravagées par des conflits armés ou des catastrophes naturelles. La plupart des officier·ères de la police militaire travaillent dans un bureau. Toutefois, les conditions de travail peuvent varier selon la nature et l’emplacement des services fournis.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

Vidéos de recrutement des Forces armées canadiennes

 

OFFICIER·ÈRE DE LA POLICE MILITAIRE
 

Reviewed – 31 Mar 23


 

CAPITAINE KAROLANNE FORTIER : Je suis capitaine Karolanne Fortier, originaire de Thetford Mines, officière de la police militaire présentement mutée au 2e Régiment de la police militaire, détachement Kingston.

 

NARRATION : Les officiers de la Police militaire assurent le leadership et l’orientation du service de la Police militaire et formulent des conseils pour d’autres dirigeants des Forces en matière de sécurité et des services de police et de détention. Parmi leurs fonctions, ils s’occupent de la gestion des patrouilles de la police militaire et des enquêtes, de l’administration des opérations policières, et de la supervision d’autres tâches liées à la sécurité.

 

CAPITAINE KAROLANNE FORTIER : En tant qu'officier de la police militaire, on peut être placés dans des positions de commandement. Pour moi, ici comme commandement de détachement, mon leadership est de deux côtés. Il faut vraiment que je supporte le besoin de mon commandement. Je leur donne l'information pour qu'ils soient en mesure de prendre des bonnes décisions au niveau du processus judiciaire, mais aussi de la sécurité. 

 

Mais aussi mon rôle, c'est d'être un leader pour mes troupes, de leur expliquer ce qui est attendu d'eux, de les guider dans leurs enquêtes, et m'assurer qu'ils se développent en tant qu'individu et en tant que policiers militaires dans leur carrière.

 

NARRATION : La police militaire s’occupe de tâches variées, comme mener des enquêtes sur la cybercriminalité, faire la patrouille sur les quais, assurer la sécurité des missions diplomatiques canadiennes à l’étranger, aider les Canadiens et les Canadiennes après une catastrophe naturelle, et plus encore. 

 

CAPITAINE KAROLANNE FORTIER : La plus grande différence entre les Forces armées canadiennes et la police civile, c'est vraiment qu'il y a beaucoup d'opportunités, il y a beaucoup de variété. Puis généralement, lorsqu'il y a un déploiement, on a besoin de policiers militaires là-bas pour s'assurer que la justice militaire est appliquée, que les gens suivent la loi et que les commandants ont des conseillers en sécurité.

 

NARRATION : Lors d’un déploiement, les officiers de la police militaire supervisent la planification et la mise en pratique du maintien de la sécurité, de la protection de la force, de la gestion du traitement des prisonniers de guerre et des détenus, et veillent à faire respecter la discipline et la primauté du droit peu importe où ils se trouvent. 

 

Les officiers de la police militaire ont aussi la chance de participer à des formations spécialisées sur la sécurité, la surveillance, la protection rapprochée, la défense d’aérodrome, la contre-ingérence et même les enquêtes sur des crimes graves. 

 

En plus du travail à temps plein dans la Force régulière, des possibilités d’emploi à temps partiel dans la Première réserve s’offrent également aux officiers de la police militaire, ce qui leur permet de servir leur communauté locale tout en étudiant ou en occupant un emploi civil.



 

CAPITAINE KAROLANNE FORTIER : Un des avantages de devenir officier de police militaire, c'est le métier de policier militaire nous offre beaucoup d'opportunités de carrière et de spécialisation. L'unité de protection rapprochée, le Service national des enquêtes – c'est quelque chose que tu peux faire dans les premières années de ta carrière. Tu peux faire des enquêtes nationales, que ce soit au niveau des agressions sexuelles, des drogues. C'est quelque chose que ça, au civil, prend beaucoup d'années à atteindre tandis qu'au sein de la police militaire, c'est quelque chose qui est vraiment atteignable.



 

Après avoir achevé leur instruction, les nouveaux officiers de la police militaire peuvent être responsables d’un détachement de la police militaire et mener des activités quotidiennes de police et de sécurité sur une base canadienne; être affectés à un peloton de campagne qui se prépare pour le prochain déploiement des Forces armées canadiennes; ou travailler à divers niveaux du quartier général de la police militaire. C’est la seule force policière qui permet de travailler non seulement partout au Canada, mais aussi partout dans le monde. 

 

CAPITAINE KAROLANNE FORTIER : Les premières années de ta carrière vont dépendre de ce que toi tu veux faire et aussi de c'est quoi les besoins du groupe de la police militaire. Donc si t’es vraiment attiré par quelque chose qui est plus Armée, on a des pelotons de champ. Si nos désirs sont plus au niveau policier, on a les détachements où tu peux devenir commandant dès le départ. Ça dépend de tes capacités mais aussi de tes ambitions.


 

 

CAPITAINE KAROLANNE FORTIER : Lorsque j'ai reçu ma mutation pour le détachement de police militaire, c'est là que j'ai réalisé à quel point que j'étais chanceuse de faire partie de cette branche-ci. Parce que lorsque j'ai fait mes études au civil pour devenir policière, c'était ça mon objectif : de devenir un administrateur d'un poste de police. Puis, à un jeune âge, j'ai la chance aujourd'hui de l'accomplir et ce n'est pas quelque chose qui aurait été possible au civil.


 

Emplois civils équivalents

  • Gendarmerie royale canadienne
  • Services de police provinciaux, régionaux et municipaux
  • Autres domaines fédéraux d’application de la loi : douanes, immigration et pêcheries

Instruction

Après votre enrôlement, vous commencerez la qualification militaire de base des officier·ères de 12 semaines à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Les sujets abordés comprennent les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et coutumes des FAC, le maniement des armes de base et les premiers soins. Vous aurez la possibilité de mettre en application les compétences militaires nouvellement acquises dans le cadre d’exercices d’entraînement portant sur la protection de la force, l’instruction appliquée, la navigation et le leadership. Vous participerez également à un programme rigoureux de sports et de conditionnement physique. Le cours de QMBO est offert en anglais ou en français et sa réussite constitue un préalable à la poursuite de l’instruction.

À la suite de la formation de base des officier·ères, une formation en seconde langue officielle peut vous être offerte. La formation peut durer de deux à neuf mois selon vos compétences en langue seconde.

Phase commune de l'Armée canadienne

Après l’instruction de base, vous fréquenterez l’École d’infanterie au Centre d’instruction au combat, située à Gagetown, au Nouveau-Brunswick. Vous tirerez parti de l’instruction en matière de leadership que vous avez reçue pendant la formation de base des officier·ères, en plus d’acquérir les compétences requises pour tous les soldats des armes de combat, y compris des techniques plus poussées liées au maniement d’armes, aux manœuvres en campagne et aux tactiques de la section.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Vous devrez ensuite obtenir la qualification d’officier·ère de la police militaire à la base des Forces canadiennes Borden, en Ontario. Ce cours, d’une durée de six mois, porte sur les sujets suivants :

  • Gestion des patrouilles de la police militaire
  • Administration des opérations policières
  • Supervision de la gestion des scènes de crime
  • Réalisation d’enquêtes et d’entrevues
  • Gestion d’enquêtes
  • Administration des programmes policiers
  • Administration des programmes de sécurité
  • Commandement d’unités de la police militaire dans le cadre d’opérations sur le terrain

Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, notamment :

  • Spécialiste de l’identification des criminels
  • Spécialiste du polygraphe
  • Enquêteur – crimes majeurs
  • Gestionnaire – lieux d’un crime
  • Gestion de cas graves
  • Enquêteur – drogues
  • Spécialiste de la sécurité des aéronefs
  • Enquêtes sur les agressions sexuelles et les fraudes
  • Enquêtes sur les homicides
  • Enquêtes – infiltration
  • Contre-ingérence
  • Protection rapprochée
  • Opérations tactiques de l’Armée canadienne
  • Perfectionnement des policiers gestionnaires

À mesure qu’ils progresseront dans leur carrière, les officier·ères de la police militaire qui manifesteront les capacités et le potentiel nécessaires pourront suivre de l’instruction avancée. Les cours suivants sont inclus :

  • Spécialiste des enquêtes sur la sécurité du renseignement
  • Enquêteur·trice – affaires criminelles
  • Spécialiste en contre-ingérence
  • Opérateur·trice– surveillance
  • Instructeur·trice – sécurité des officier·ères
  • Administration supérieure de la police

Programmes d’enrôlement

Après la présélection initiale, les candidat·es admissibles assisteront à une séance d’orientation de carrière et subiront une évaluation des aptitudes au Centre d’évaluation de la police militaire, pour garantir qu’ils ont une vision réaliste du travail de policier militaire et les capacités de réussir dans ce domaine.

Si vous détenez déjà un diplôme universitaire, les FAC détermineront si votre programme d’études remplit les critères du poste et vous pourriez être envoyé directement à une formation en cours d’emploi après avoir obtenu votre qualification militaire de base. Cette qualification et la qualification d’officier·ère sont requises avant toute affectation.

Programme de formation des officiers de la Force régulière (PFOR)

En raison de l’obligation pour les officier·ères des FAC d’avoir un diplôme universitaire, les FAC subventionnent leurs études de premier cycle au Collège militaire royal. Les personnes admises ont droit à un salaire, à un régime de soins médicaux et dentaires, de même qu’à des vacances payées; ils doivent en retour servir dans les FAC pendant une période déterminée. En règle générale, les personnes admises sont nommées élèves-officier·ères en intégrant le programme du Collège militaire du Canada, où elles étudient des matières pertinentes à leur carrière militaire et universitaire. Dans de rares circonstances, selon les besoins des FAC, les élèves-officier·ères peuvent être autorisés à fréquenter une autre université canadienne. La décision sera prise au cas par cas. Si une carrière dans les FAC vous intéresse, y compris des études subventionnées, vous devez faire une demande d’admission au collège militaire du Canada, mais nous vous recommandons de postuler également dans d’autres universités canadiennes, au cas où vous ne seriez pas admis au PFOR.

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.

Options à temps partiel

Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de réserve servent à temps partiel au sein d’une unité militaire dans leur communauté et peuvent effectuer leur service pendant qu’ils sont aux études ou qu’ils occupent un emploi civil. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.

Les officier·ères de la police militaire peuvent servir auprès de la Marine royale canadienne, de l’Armée canadienne ou de l’Aviation royale canadienne. Leur emploi consiste à diriger des équipes de membres de la police militaire responsables de faire respecter les lois et les règlements dans les établissements des FAC au Canada et à l’étranger. Lorsqu’ils sont employés à temps partiel ou à titre d’occasionnels à temps plein, ils effectuent habituellement leur service au sein d’un Groupe de la police militaire au Canada.

Trouvez un centre de recrutement

Les membres de la Force de réserve reçoivent le même niveau d’instruction que leurs homologues de la Force régulière. Ils commencent généralement leur instruction avec leur unité d’attache pour s’assurer qu’ils répondent aux normes militaires professionnelles de base. Après l’instruction de base destinée aux officier·ères, l’unité d’attache s’occupera de prévoir de l’instruction additionnelle permettant l’acquisition des compétences spécialisées. L’instruction pour le poste d’officier·ère de la police militaire s’effectue au Centre d’instruction au combat, à Gagetown, au Nouveau‑Brunswick, puis elle se poursuit à Borden, en Ontario, aux fins de l’obtention de la qualification d’officier·ère de la police militaire.

En règle générale, les membres de la Force de réserve effectuent leur service à temps partiel au sein de leur unité d’attache, le soir et la fin de semaine, suivant un horaire établi. Toutefois, ils peuvent également effectuer leur service en occupant des postes à temps plein au sein de certaines unités pour des périodes déterminées, selon la nature des tâches à exécuter. Ils reçoivent 92,8 % du taux de rémunération de la Force régulière, ont droit à des avantages sociaux raisonnables et peuvent être admissibles à contribuer à un régime de pension.