Officier / Officière de la police militaire
OFFICIER(ÈRE) | Temps plein, Temps partiel
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OFFICIER(ÈRE) | Temps plein, Temps partiel
Les officiers(ères) de la police militaire dirigent des équipes de policiers militaires et assurent le respect des lois et des règlements au sein des établissements canadiens et à l’étrangers. Ils servent toute la communauté des Forces armées canadiennes (FAC), dont les membres de la Force régulière et de la Réserve, les employés civils, les cadets et les membres des familles.
Ils assurent un leadership auprès des autres membres de la police militaire et leur donnent une orientation professionnelle. En outre, ils gèrent les ressources et l’équipement disponibles.
Leurs principales responsabilités sont les suivantes :
En vertu de la loi canadienne, tous les citoyens canadiens ont les mêmes droits et privilèges et ont droit à la même protection. La police militaire possède les compétences nécessaires pour assurer ces services de protection selon les mêmes normes que les autres services de police canadiens. Les officiers(ères) de la police militaire exercent normalement leurs fonctions dans le cadre du système de justice pénale civil et du système de justice militaire et sont reconnus à titre d’agents de la paix dans le Code criminel du Canada. Comptant plus de 1 250 membres à temps plein, la police militaire constitue l’un des plus importants services de police du Canada.
Les officiers(ères) de la police militaire assurent un service 24 heures sur 24 à la collectivité militaire. Ils peuvent être déployés dans le cadre d’opérations militaires n’importe où au Canada et dans le monde, notamment dans des régions ravagées par des conflits armés ou des catastrophes naturelles. La plupart des officiers(ères) de la police militaire travaillent dans un bureau. Toutefois, les conditions de travail peuvent varier selon la nature et l’emplacement des services fournis.
Aperçu de carrière
TITRE:
Officier de la police militaire
Je suis Major Myriam-Olivia Busset de la Ville de Saint-Romuald, à Québec. Je suis un officier de la police militaire et je suis présentement employé au Commandement des opérations interarmées du Canada, comme officier des plans, sous le Chef d’état-major des opérations du Groupe de la Police Militaire à Ottawa.
Je suis le Major Alain Bissonnette de Montréal. Je suis le commandant de l’unité de police militaire à la base des Forces canadiennes de Borden.
BUSSET : Les officiers de la police militaire commandent et soutiennent environ 1 300 policiers militaires au service des 90 000 soldats, marins et aviateurs de la Force régulière et de la Réserve.
Nous sommes des officiers qui assurent la sécurité des communautés civiles et militaires où nous sommes affectés, grâce à la prévention du crime et à l’application des lois. Comme membres des Forces armées canadiennes, on est aussi déployés au Canada et à l’international, pour s’assurer que la discipline et l’État de droit sont respectés. En tant qu’officier, mon rôle est de diriger et de guider les policiers militaires. Je dois aussi conseiller d’autres leaders au sein des Forces sur les questions qui affectent la sécurité et les services policiers.
BISSONNETTE : Mon travail, c’est de diriger les hommes et les femmes sous mon commandement. C’est aussi de m’assurer que ceux qui sont sous mes ordres disposent de ce qu’ils ont besoin pour compléter leurs missions avec succès. On reçoit une formation spécialisée et on a plusieurs occasions d’améliorer nos compétences et d’acquérir de l’expérience professionnelle.
BUSSET : Dans la plupart des services policiers, on commence comme patrouilleur et on reste là pour plusieurs années, et souvent même pour une carrière au complet. Les occasions de recevoir de la formation de niveau supérieur sont limitées.
Comme officier de police militaire, les tâches qu’on accomplit changent régulièrement. Il existe une foule d’opportunités pour faire avancer notre carrière. Comme officier junior sous supervision, on applique des compétences de leadership et notre entrainement immédiatement.
BISSONNETTE: Si tu es accepté comme officier de police militaire, tu commences par le cours élémentaire d’officier à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ensuite, on va à Gagetown, au Nouveau-Brunswick, pour l’étape commune de l’instruction militaire de l’Armée de terre. On apprend les compétences de base en leadership au combat pour les officiers. Par la suite, on se rend à Borden, en Ontario, à la toute nouvelle École de la police militaire des Forces canadiennes, pour compléter le cours d’officier de police militaire.
BUSSET : Le cours élémentaire d’officier de la police militaire dure environ vingt semaines et couvre une grande variété de sujets: faire respecter les lois criminelles et militaires canadiennes, le code de discipline militaire, apprendre les bases de travail de policier, incluant l’usage légal de la force lors d’une arrestation. Le cours nous apprend non seulement à devenir un officier de police, mais aussi comment les diriger. Une fois diplômé, on a acquis une compréhension détaillée des tâches des hommes et des femmes sous notre commandement. Et surtout comment les soutenir.
BISSONNETTE : Après avoir complété l’entrainement d’officier de police militaire, on peut être responsable d’un détachement de police militaire au quotidien, ou d’un peloton de campagne se préparant pour le prochain déploiement des Forces armées canadiennes. C’est la seule force policière dans le monde où on peut travailler non seulement partout au Canada, mais aussi partout sur la planète. Nous sommes la force policière de première ligne au pays.
BUSSET : Plus tard dans notre carrière on a aussi la chance de participer à des entrainements spécialisés en sécurité, surveillance, protection individuelle rapprochée, cybersécurité, lutte contre les stupéfiants, renseignement et même sur des enquêtes au niveau des crimes majeurs. Et ceci souvent en collaborant avec des corps policiers canadiens et internationaux.
BISSONNETTE : Comme officier de police militaire, on passe la plupart de notre temps à administrer et gérer les gens sous notre commandement. On est responsable de nos subordonnés, des infrastructures et de superviser les opérations. Ça inclut beaucoup de planification, d’organisation et de fournir des conseils personnels et de la direction à notre équipe.
BUSSET : Mes policiers travaillent pour moi. Ils font le travail policier et je travaille pour eux en m’assurant qu’ils ont les outils, l’entrainement et le soutien nécessaire pour accomplir leurs tâches. Que ça soit de s’occuper de leur développement, de leurs absences ou même de questions plus individuelles, ça fait partie de mon travail d’officier.
BISSONNETTE : Ma vision c’est qu’on est une équipe. J’ai mon travail et ils ont le leur. Je les respecte pour ce qu’ils font et je travaille fort pour mériter leur respect. C’est ce qui fait un Commandant de police militaire efficace. Je sais que les décisions à prendre sur un champ de bataille ou dans du travail policier de routine vont avoir de l’impact sur les policiers militaires de mon unité. Ça peut faire la différence entre la vie et la mort.
BUSSET : Depuis que je me suis enrôlé dans les Forces, j’ai acquis de l’expérience et des compétences qu’aucune autre organisation ne pourrait me donner. J’ai voyagé et travaillé avec les forces policières parmi les meilleures au Canada et à travers le monde. J’espère que toi aussi, tu feras partie de notre équipe.
Après votre enrôlement, vous commencerez la qualification militaire de base des officiers de 12 semaines à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Les sujets abordés comprennent les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et coutumes des FAC, le maniement des armes de base et les premiers soins. Vous aurez la possibilité de mettre en application les compétences militaires nouvellement acquises dans le cadre d’exercices d’entraînement portant sur la protection de la force, l’instruction appliquée, la navigation et le leadership. Vous participerez également à un programme rigoureux de sports et de conditionnement physique. Le cours de QMBO est offert en anglais ou en français et sa réussite constitue un préalable à la poursuite de l’instruction.
À la suite de la formation de base des officiers, une formation en seconde langue officielle peut vous être offerte. La formation peut durer de deux à neuf mois selon vos compétences en langue seconde.
Après l’instruction de base, vous fréquenterez l’École d’infanterie au Centre d’instruction au combat, située à Gagetown, au Nouveau-Brunswick. Vous tirerez parti de l’instruction en matière de leadership que vous avez reçue pendant la formation de base des officiers, en plus d’acquérir les compétences requises pour tous les soldats des armes de combat, y compris des techniques plus poussées liées au maniement d’armes, aux manœuvres en campagne et aux tactiques de la section.
Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.
Vous devrez ensuite obtenir la qualification d’officier(ère) de la police militaire à la base des Forces canadiennes Borden, en Ontario. Ce cours, d’une durée de six mois, porte sur les sujets suivants :
Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, notamment :
À mesure qu’ils progresseront dans leur carrière, les officiers(ères) de la police militaire qui manifesteront les capacités et le potentiel nécessaires pourront suivre de l’instruction avancée. Les cours suivants sont inclus :
Après la présélection initiale, les candidats admissibles assisteront à une séance d’orientation de carrière et subiront une évaluation des aptitudes au Centre d’évaluation de la police militaire, pour garantir qu’ils ont une vision réaliste du travail de policier militaire et les capacités de réussir dans ce domaine.
Si vous détenez déjà un diplôme universitaire, les FAC détermineront si votre programme d’études remplit les critères du poste et vous pourriez être envoyé directement à une formation en cours d’emploi après avoir obtenu votre qualification militaire de base. Cette qualification et la qualification d’officier(ère) sont requises avant toute affectation.
Programme de formation des officiers de la Force régulière (PFOR)
En raison de l’obligation pour les officiers(ères) des FAC d’avoir un diplôme universitaire, les FAC subventionnent leurs études de premier cycle au Collège militaire royal. Les personnes admises ont droit à un salaire, à un régime de soins médicaux et dentaires, de même qu’à des vacances payées; ils doivent en retour servir dans les FAC pendant une période déterminée. En règle générale, les personnes admises sont nommées élèves-officiers en intégrant le programme du Collège militaire du Canada, où elles étudient des matières pertinentes à leur carrière militaire et universitaire. Dans de rares circonstances, selon les besoins des FAC, les élèves-officiers peuvent être autorisés à fréquenter une autre université canadienne. La décision sera prise au cas par cas. Si une carrière dans les FAC vous intéresse, y compris des études subventionnées, vous devez faire une demande d’admission au collège militaire du Canada, mais nous vous recommandons de postuler également dans d’autres universités canadiennes, au cas où vous ne seriez pas admis au PFOR.
Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.
Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de réserve servent à temps partiel au sein d’une unité militaire dans leur communauté et peuvent effectuer leur service pendant qu’ils sont aux études ou qu’ils occupent un emploi civil. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.
Les officiers(ères) de la police militaire peuvent servir auprès de la Marine royale canadienne, de l’Armée canadienne ou de l’Aviation royale canadienne. Leur emploi consiste à diriger des équipes de membres de la police militaire responsables de faire respecter les lois et les règlements dans les établissements des FAC au Canada et à l’étranger. Lorsqu’ils sont employés à temps partiel ou à titre d’occasionnels à temps plein, ils effectuent habituellement leur service au sein d’un Groupe de la police militaire au Canada.
Trouvez un centre de recrutementLes membres de la Force de réserve reçoivent le même niveau d’instruction que leurs homologues de la Force régulière. Ils commencent généralement leur instruction avec leur unité d’attache pour s’assurer qu’ils répondent aux normes militaires professionnelles de base. Après l’instruction de base destinée aux officiers(ères), l’unité d’attache s’occupera de prévoir de l’instruction additionnelle permettant l’acquisition des compétences spécialisées. L’instruction pour le poste d’officier(ère) de la police militaire s’effectue au Centre d’instruction au combat, à Gagetown, au Nouveau‑Brunswick, puis elle se poursuit à Borden, en Ontario, aux fins de l’obtention de la qualification d’officier(ère) de la police militaire.
En règle générale, les membres de la Force de réserve effectuent leur service à temps partiel au sein de leur unité d’attache, le soir et la fin de semaine, suivant un horaire établi. Toutefois, ils peuvent également effectuer leur service en occupant des postes à temps plein au sein de certaines unités pour des périodes déterminées, selon la nature des tâches à exécuter. Ils reçoivent 92,8 % du taux de rémunération de la Force régulière, ont droit à des avantages sociaux raisonnables et peuvent être admissibles à contribuer à un régime de pension.