TITRE:
Officier·ère du génie aérospatial
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : Je suis le capitaine Alexandre Gagné d’Ottawa, un officier du génie aérospatial muté à la 3e escadre de Bagotville.
Les officiers du génie aérospatial dirigent les équipes de techniciens et d’experts qui assurent la sécurité et le bon fonctionnement des aéronefs militaires canadiens en préparation pour leurs missions attitrées.
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : On a une énorme part à jouer dans les opérations journalières et l’état actuel des Forces armées canadiennes comme on le vit aujourd’hui. En tant qu’ingénieur aérospatial, on est le lien entre les opérateurs et les techniciens. Donc notre devoir est de créer des attentes raisonnables pour les opérateurs tout en utilisant nos ressources le plus efficacement possible pour non seulement atteindre l’objectif mais essayer de surpasser les objectifs. Cela fait en sorte que les décisions que moi je prends sont directement reflétées sur le plancher de manière journalière.
Les officiers du génie aérospatial prennent part également à l’acquisition, à la configuration, à la mise en service et à l’essai de nouveaux aéronefs et systèmes d’armes aériennes.
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : On est aussi investis dans la longévité de la flotte et les projets futurs qui vont faire en sorte que les Forces armées canadiennes peuvent opérer de manière efficace pour des années à venir.
Que ce soit dans une escadre au Canada ou en déploiement dans un théâtre d’opérations, les officiers du génie aérospatial mettent chaque jour leurs compétences et la confiance de leur équipe au service du succès de la mission.
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : Être un ingénieur aérospatial est un défi constant. Ce qui est plaisant du métier, c’est qu’on est préparés à affronter les défis, mais les défis changent de jour à jour. On fait jamais face à la même situation, et on dit qu’on est un peu des pompiers, parce qu’on éteint des feux à la longueur de journée et la nature du feu change constamment.
Les officiers du génie aérospatial dirigent toutes les phases du cycle de vie d’un aéronef. Et ils le font de plusieurs façons.
La première consiste à s’assurer que le bon équipement est acheté. Les officiers du génie aérospatial travaillent avec les représentants de l’industrie et du gouvernement pour s’assurer que les aéronefs et les systèmes d’armes que le Canada acquiert permettront à l’Aviation royale canadienne de demeurer l’une des forces aériennes les plus avancées au monde sur le plan technologique.
Dans le domaine des opérations de maintenance, les officiers du génie aérospatial sont des gestionnaires : des gestionnaires de ressources, des gestionnaires de personnel et des gestionnaires de risques. Un officier du génie aérospatial utilise son savoir-faire technique pour résoudre les problèmes et pour déterminer si un aéronef est apte au vol.
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : Notre mandat est de créer une équipe dynamique qui réagit à toutes les demandes possibles qui pourraient venir. On sait jamais à quoi s’attendre – les demandes changent à tous les jours, donc on doit être prêts à affronter n’importe quel défi. La dynamique de l’équipe de maintenance fait en sorte que, peu importe le défi, on va savoir l’affronter avec succès.
Cela signifie qu’il faut rester attentif à chaque détail, mais surtout, qu’il faut assurer un leadership intelligent et stable pour le personnel de leur équipe.
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : La partie la plus trippante de mon métier est la gamme d’opportunités qui se sont présentées dues au fait que je me suis enrôlé dans les Forces armées canadiennes. Que ce soit des exercices aux États-Unis ou des déploiements internationaux, notamment en Europe, comme j’ai fait en 2018, le métier me permet non seulement de voyager mais d’avoir des expériences qui pourraient jamais être vécues autrement.
À l’issue de leur formation militaire et professionnelle, les officiers du génie aérospatial seront affectés à une escadre ou à un escadron spécialisé dans la recherche et le sauvetage, le transport aérien, la patrouille à long rayon d’action, l’aviation tactique, les hélicoptères maritimes ou les chasseurs, ou ils pourraient être affectés à une équipe travaillant sur un large éventail de projets de génie aérospatial.
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : Une fois la formation d’ingénieur aérospatial est terminée, à Borden, on se voit muté à notre première mutation. Cette mutation peut varier, dépendant des préférences personnelles ainsi que des préférences de la flotte, mais on se voit muté dans un des trois secteurs principaux du métier, soit les opérations de maintenance, le support aux opérations ou la gestion de projets.
Au cours de leur carrière, les officiers du génie aérospatial peuvent avoir la possibilité de travailler dans un certain nombre de sous-spécialités. Les officiers du génie aérospatial jouent un rôle émergent dans les opérations spatiales, tandis que les postes au Centre d’essais techniques (Aérospatiale), ainsi qu’à l’Escadron de soutien technique des télécommunications et des moyens aérospatiaux, offrent des possibilités aux officiers qui s’intéressent à l’ingénierie lourde.
Les officiers du génie aérospatial servent également dans la Réserve des Forces armées canadiennes.
Et parce que le génie aérospatial est une profession très technique, les officiers ont de grandes possibilités d’études supérieures tout au long de leur carrière.
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : Le métier d’ingénieur aérospatial permet beaucoup d’opportunités de perfectionnement professionnel, soit des maîtrises subventionnées avec une grande gamme de sujets, mais aussi le métier offre de nombreuses mutations internationales, soit aux États-Unis, en Allemagne, ou dans d’autres pays.
CAPITAINE ALEXANDRE GAGNÉ : Ce qui me rend le plus fier de mon métier, c’est qu’on est directement impliqués dans les opérations locales, nationales, mais aussi internationales. On est investis dans la communauté, mais on a aussi une présence globale.