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Aviation

Pompier·ère

Militaires du rang | Temps plein


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Aperçu

En tant que militaire, les pompier·ères préviennent la perte de vies humaines ou de biens causée par le feu. Ils accomplissent une variété de tâches, dont le sauvetage, la lutte contre les incendies d’aéronefs, la lutte contre les incendies de bâtiments et de végétation, la désincarcération automobile, la manipulation de matières dangereuses et le sauvetage dans des espaces clos ou à forte inclinaison. Les enquêtes après un incendie, la prévention contre les incendies et les inspections de sécurité des personnes font également partie de leur domaine d’expertise.

Leurs principales responsabilités sont les suivantes :

  • Accomplir des opérations de sauvetage, d’extinction, de ventilation, de vérification et d’effraction
  • Conduire et faire fonctionner tous les types de véhicules d’incendie
  • Inspecter et tester les dispositifs fixes d’extinction et de détection des incendies
  • Entretenir l’équipement du service d’incendie comme les échelles, les tuyaux, les cordes, les appareils respiratoires, les extincteurs, l’équipement de protection individuel ainsi que l’équipement et les véhicules de sauvetage connexes
  • Assumer les fonctions d’inspecteur, réviser des projets afin de formuler des recommandations et proposer des mesures correctives
  • Assurer l’instruction et l’éducation des pairs et du public
  • Assurer les services de sauvetage par hélicoptère et de lutte contre les avaries, en qualité de membres de l’équipe de lutte contre les incendies
  • Intervenir en tant que membres d’un escadron du génie de l’air
  • Détacher les câbles servant à retenir les aéronefs et faire fonctionner les dispositifs d’arrêt mobiles
  • Intervenir en cas d’urgences médicales

Environnement de travail

Même s’ils font partie de l’Aviation royale canadienne, les pompier·ères peuvent tout aussi bien soutenir des opérations de la Marine royale canadienne et de l’Armée canadienne. Les pompier·ères garantissent une protection 24 heures sur 24 parce qu’ils travaillent par équipes qui s’échangent les responsabilités et les quarts, et qu’ils bénéficient de l’appui du personnel de jour (chef du service d’incendie, chef adjoint du service d’incendie, inspecteurs). Les pompier·ères peuvent être déployés dans d’autres bases que leur base d’appartenance à l’appui d’opérations militaires au Canada ou à l’étranger, pour des périodes pouvant aller jusqu’à six mois. L’instruction et l’équipement nécessaires ainsi que des vêtements adaptés leur sont fournis.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

Vidéos de recrutement des Forces armées canadiennes

 

POMPIER·ÈRE

Reviewed – 28 Mar 23 


 

CAPORAL SIMON PAQUET : Je suis caporal Simon Paquet de Québec, pompier à la 3e Escadre de Bagotville, Québec.

 

NARRATION : La sécurité-incendie est une responsabilité constante qui ne prend jamais de jour de repos – qu’on se trouve sur une base ou sur le terrain. Dans les Forces armées canadiennes, les pompiers garantissent une protection contre les incendies en tout temps en travaillant par équipes qui s’interchangent les responsabilités et les quarts, avec l’appui du personnel de jour comme le chef du service d’incendie, son chef adjoint et les inspecteurs. 

 

CAPORAL SIMON PAQUET : Au civil, c'est rare que les pompiers vont être à la fois structurels et pompiers d'aéroport. Nous autres, on fait les deux. On pourrait avoir des appels médicaux, on peut avoir des accidents de voiture, on peut avoir des feux. Après ça, il y a les pompiers d'aéroport. Des fois, les F-18, ils ont des problèmes avec leur système. Il y a des engagements de câble qui peuvent se produire quand il y a des urgences en vol. Mais on est là pour la sécurité et on est là pour peu importe ce qui peut arriver.

 

NARRATION : Même s’ils font partie de l’Aviation royale canadienne, les pompiers peuvent aussi appuyer des opérations de la Marine royale canadienne et de l’Armée canadienne. 

 

CAPORAL SIMON PAQUET : Une journée typique, quand on arrive la première affaire qu’il faut faire, c’est on vérifie nos camions pour être sûr que tout soit opérationnel, les inspections des systèmes de gicleurs, la maintenance pour nos boyaux, nos échelles, nos bornes fontaines. Après ça, il y a la partie entraînement et à tout moment, il peut y avoir un appel. Fait que, on est tout le temps prêts.

 

NARRATION : Les pompiers militaires sont aussi formés pour les sauvetages techniques et en espaces clos, ainsi que pour les interventions médicales d’urgence.

 

Tous les pompiers ont des occasions de voyager. Les affectations et les opérations nationales leur permettent de travailler partout au pays, y compris à la Station des Forces canadiennes Alert dans l’Extrême-Arctique, et les déploiements à l’étranger peuvent les mener aux quatre coins du globe.

 

CAPORAL SIMON PAQUET : Quand la radio nous parle ou quand les cloches sonnent, nos habits de pompiers sont tout le temps prêts. Ça peut être un feu qu'on a à éteindre, ça peut être quelqu'un qu'il faut réanimer. S'il y a une urgence en vol, il faut partir tout de suite, il faut être prêts sur les pistes en dedans de deux minutes. C'est là que l'adrénaline embarque. Notre bagage de connaissances refait surface tout d’une « shot ». C’est tout le temps une nouvelle aventure à chaque fois.




 

CAPORAL SIMON PAQUET : L’aspect de mon emploi que je trouve le plus stimulant puis le plus cool, c'est vraiment l'adrénaline. C'est vraiment, il n'y a pas deux journées qui sont pareilles. On peut s'entraîner, il y a comme une espèce de vie de caserne. C'est comme une grande famille. On travaille ensemble, on mange avec eux autres. C'est pas seulement des collègues, c'est pas seulement des amis – c’est des camarades de vie. On est là pour s’entraider autant à la job qu'en dehors de la job.




 

NARRATION : Après avoir achevé l’entraînement d’apprenti, les nouveaux pompiers sont envoyés à leur première caserne militaire, où ils peuvent mettre à l’épreuve leurs nouvelles compétences sous la supervision de collègues chevronnés. 

 

CAPORAL SIMON PAQUET : Quand on arrive dans une caserne, on se fait mettre dans une équipe et c'est là qu'on fait nos preuves. On commence comme apprenti-pompier. On a souvent un cahier d'apprentissage à remplir. On a des heures à faire de conduite. Il faut faire nos preuves au niveau des inspections. Il y a tout le temps du monde qui sont là pour nous guider, qui sont là pour nous aider à nous développer comme pompier.

 

NARRATION : Le métier de pompier au sein des Forces armées canadiennes offre d’excellentes possibilités de promotions et d’avancement. Dans un délai raisonnable, les pompiers peuvent gravir les échelons jusqu’aux postes de chef de peloton ou de chef adjoint du service d’incendie. 

 

CAPORAL SIMON PAQUET : Je pense que pour devenir un bon pompier, la première affaire que ça prend, c'est beaucoup d'initiative. Il y a tout le temps des cours de perfectionnement, il y a tout le temps de l'apprentissage que tu peux faire de plus. Quelqu'un qui se garde à jour dans toutes ces connaissances-là, ça peut faire en sorte que sur un appel, ça peut faire la différence entre vie ou mort. Je crois qu'être polyvalent, à la fin de la journée, c'est vraiment ce qui va faire de toi un meilleur pompier.



 

CAPORAL SIMON PAQUET : Il y a deux ans, je suis allé en Roumanie. C'était une mission de l'OTAN. Nous étions sur l'aéroport pour couvrir la sécurité en cas d'incident sur les CF-18 ou sur le camp comme premiers répondants. Ça, c'est des expériences que les Forces armées canadiennes nous offrent. Ça m'a permis de voir une nouvelle culture et c'était vraiment une expérience qui était enrichissante pour moi.

 

 

 

Emplois civils équivalents

  • Pompier·ère de bâtiment
  • Pompier·ère d’aéroport
  • Inspecteur·trice des incendies
  • Instructeur·trice, service d’incendie

Instruction

La première étape de l’instruction est le Cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours vous enseignera les aptitudes de base et les connaissances communes à tous les emplois militaires. L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que vous conserviez la norme de condition physique des FAC; par conséquent l'entraînement est physiquement exigeant.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Vous fréquenterez ensuite l’École des pompier·ères des Forces canadiennes à Borden, en Ontario. L’instruction dure environ sept mois et porte sur les sujets suivants :

  • Utilisation des engins d’incendie
  • Opérations lors d’un incendie de bâtiment
  • Pratiques pour assurer la sécurité des gens en cas d’incendie
  • Opérations de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs
  • Sauvetages dans des situations présentant des problèmes particuliers
  • Utilisation des extincteurs portatifs
  • Utilisation de l’équipement auxiliaire des engins d’incendie
  • Opérations lors d’un incendie de végétation
  • Lecture de cartes
  • Normes d’aptitudes physiques
  • Sensibilisation aux matières dangereuses

Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les cours suivants :

  • Pompier·ère de bâtiment
  • Pompier·ère d’aéroport
  • Inspecteur·trice des incendies
  • Enquêteur·trice sur les incendies
  • Instructeur·trice – lutte contre les incendies
  • Commandant·e – incidents mettant en cause des matières dangereuses
  • Officier·ère pompier·ère
  • Technicien·ne des matières dangereuses

Programmes d’enrôlement

L'éducation minimale requise pour ce métier est la suivante :

  • Obtention d’un diplôme d’un programme de service d’incendie agréé, ou
  • Diplôme d’études secondaires ou diplôme de 5e secondaire au Québec, comportant :
    • Gr 10/ Mathématiques 416 ou CST 4

Les candidat·es doivent posséder un permis de conduire valide.

Le candidat·e idéal aura déjà un diplôme d’études collégiales, les FAC décideront si votre programme de formation remplit les critères du poste, et vous pourriez être envoyé directement à une formation en cours d’emploi après avoir obtenu votre qualification militaire de base. Cette qualification et la formation en cours d’emploi militaire sont requises avant toute affectation.

Le métier de pompier·ère est très populaire et par conséquent, très contingenté. Les candidat·es retenus ont souvent suivi une formation supplémentaire dans un domaine connexe ou possèdent de l’expérience en tant que pompier·ère à temps plein ou temps partiel. Les candidat·es doivent être en bonne forme physique, suivre un programme d’entraînement et mener une vie saine et active.

Tous les candidat·es doivent réussir l’évaluation de la condition physique de préadmission avant de commencer leur instruction à l’École des pompier·ères des Forces canadiennes.

Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.