TITRE:
Technicien / Technicienne en structures d’aéronefs
CAPORAL-CHEF MATHIEU CANTIN : Je suis le Caporal-chef Mathieu Cantin de St-Augustin, Québec, technicien en structures d’aéronefs et présentement en poste à la 3e Escadre de Bagotville.
CAPORAL STEVE TREMBLAY : Et je suis le Caporal Steve Tremblay natif d’Alma, au Lac St-Jean, technicien en structures d’aéronefs et aussi muté à la 3e Escadre de Bagotville.
CANTIN : Tout ce qui fait partie des ailes, du fuselage, du nez, de la queue ou de la structure d’un aéronef est notre responsabilité et doit être en état pour la prochaine mission.
CANTIN : Nous sommes les techniciens en structures d’aéronefs, responsables de la réparation, de la maintenance et de la remise à neuf de toutes les surfaces extérieures et composants de structure interne essentiels à l’aviation moderne.
CANTIN : Le technicien en structures d’aéronefs, lui, travaille sur tout ce qui est structure d’avion, donc tout ce qui est métal, composite, peinture, machinage, rivetage.
TREMBLAY : Un matin, on peut faire mettons du métal, après ça, le lendemain, on peut s’en aller dans l’atelier d’usinage. Tu peux faire de la soudure, tu peux faire de la couture aussi. Ça fait partie du métier. Fait que, il y en a pour tous les goûts.
TREMBLAY : Les techniciens en structures d’aéronefs travaillent sur les chasseurs supersoniques, les gros porteurs, les avions et les hélicoptères. On se charge de tous les composants de structure qui assurent la sécurité et le succès de chaque vol.
CANTIN : Faut se dire qu’on a une vie entre nos mains. Puis le pilote, lui, il doit être en sécurité à 100% puis il se fie sur nous autres pour lui donner un avion à 100% conforme aux normes de sécurité.
CANTIN : Il y a des techniciens de première ligne; ça veut dire que ça prend un avion sur la ligne le plus rapidement possible. Ça prend toujours des avions qui sont prêts à voler. Le technicien en deuxième ligne, lui, travaille en support à la première ligne, ça veut dire que quand le travail sur l’avion est vraiment majeur, on tombe en deuxième ligne.
CANTIN : Au cours de leur carrière, les techniciens en structures d’aéronefs travaillent surtout dans les hangars et les ateliers des bases de l’Aviation ici au Canada, mais ils servent aussi à bord des navires de la Marine canadienne – sur nos hélicoptères maritimes – et en déploiements dans l’Arctique et à l’étranger.
TREMBLAY : C’est la carrière idéale si tu aimes travailler avec tes mains, si tu veux apprendre à te servir d’outils à tolérance fine au sein d’une grande équipe et, surtout, si tu rêves de relever des défis indispensables à la mission à chaque jour sur divers types d’aéronefs militaires.
TREMBLAY : Dans une situation opérationnelle, on fait partie de la chaîne. Plus on fait notre travail vite et bien, ben plus vite ils vont retourner dans le champ pour donner un coup de main à ceux-là qui sont peut-être en danger. À tous les jours, quand je rentre travailler, je me dis que j’ai vraiment fait un bon choix. Je suis bien dans le travail que je fais.
MODULE 2 – Ce qui rend le métier unique
TREMBLAY : Le F-18, c’est une grosse machine performante. Fait que c’est comme travailler en Formule 1. C’est sûr que c’est stimulant puis ça prend du monde dynamique pour effectuer ce travail-là. Les premières années, là, tu regardes dans le ciel assez souvent, là. Après une couple d’années, ça devient plus une routine, mais ça reste quand même une fierté de faire partie d’une équipe comme ça.
CANTIN : Lorsqu’on va en exercice, les pilotes sont toujours très heureux d’embarquer quelqu’un avec eux autres. C’est toute une aventure, c’est inexplicable la sensation qu’on peut avoir dans – c’est la vitesse du son, puis c’est les G, la pression, tout embarque. C’est inoubliable. C’est à conseiller à tout le monde.
MODULE 3 – Formation spécifique pour le métier
TREMBLAY : Tu devras assimiler un large éventail de compétences pour devenir technicien en structures d’aéronefs. Pour y arriver, les Forces t’offrent certaines des meilleures formations au monde.
TREMBLAY : Après ta formation militaire de base, tu vas à Borden, en Ontario, à l’École de technologie et du génie aérospatial des Forces canadiennes.
CANTIN : À Borden, tu consacres près d’une année à la formation en classe et au travail pratique. Tu acquiers les rudiments des compétences de base du métier : usinage, peinture, tôlerie, équipement de survie aérospatial, découpage et perçage.
CANTIN : Tu vois aussi comment ces habiletés – et les notions théoriques apprises dans tes cours de métallurgie, d’ingénierie en atelier et d’interprétation de plans sommaires – s’appliquent en situations réelles à des structures d’aéronefs et aux caractéristiques de vol.
CANTIN : Une fois ta formation complétée à Borden, tu es prêt pour ta première affectation à un escadron de l’Aviation royale canadienne.
MODULE 4 – Première affectation et défis du métier
TREMBLAY : Tu seras d’abord affecté à une base au Canada. Tu vas y poursuivre ta formation en cours d’emploi sur des aéronefs comme les chasseurs CF-18, les hélicoptères tactiques ou maritimes et les avions de transport ou de patrouille à long rayon d'action.
TREMBLAY : À mesure que ta carrière progresse, tu pourrais être admissible à des formations spécialisées dans des domaines comme la programmation et les opérations informatisées d’usinage, les techniques avancées d’usinage et de soudure, la réparation de pale de rotor et l’électroplacage.
MODULE 5 – Témoignages personnels et professionnels
CANTIN : Ben, c’est une passion qui vient depuis que je suis p’tit gars. Ça a parti avec le film «Top Gun», comme la plupart. Fait que j’ai comme eu la piqûre des avions, puis voir voler ça, c’est toujours incroyable. Comme on dit des fois, les rêves se réalisent par eux-mêmes – ben, c’est un peu ça qui m’est arrivé.
TREMBLAY : Mon travail est très intéressant, dans la vie de tous les jours, mais c’est vraiment d’être militaire – ça, ça m’apporte une grande fierté, justement, parce que on a un rôle dans la société. Je serais pas capable de juste faire un travail ordinaire, là, de jour en jour. D’avoir une utilité à ce que tu fais, d’apporter justement, mettons, la protection au pays, puis dans le fond, être un peu un modèle pour la société – ça, ça me rend vraiment fier.