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Aviation

Technicien·ne de systèmes d'information et de télécommunications aérospatiales

Militaires du rang | Temps plein, Temps partiel

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En tant que militaire, les technicien·nes de systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales effectuent, supervisent et dirigent la réparation et l’entretien de tous les types de systèmes d’information et de télécommunications de l’Aviation royale canadienne. Ils gèrent et entretiennent aussi les systèmes fixes et mobiles de communication par satellite, les réseaux hertziens, les standards, les installations de câbles et tous les types de systèmes et de réseaux informatiques de commandement et de contrôle.

Ils effectuent l’entretien préventif et correctif, le rétablissement des systèmes, les inspections spéciales, les modifications, les installations, les vérifications de réception, ainsi que la réparation et la révision de tous les types de systèmes de télécommunications, de navigation et de cryptographie.

Leurs principales responsabilités sont les suivantes :

  • Effectuer l’entretien préventif et correctif de tous les types de postes radio, de radars et de dispositifs de traitement de données, ainsi que d’équipement cryptographique, terminal, audio et vidéo
  • Effectuer des inspections, des essais de rendement et des réglages sur du matériel tactique fixe et mobile de télécommunications
  • Réparer, réviser et entretenir l’équipement de télécommunications
  • Effectuer des installations et des vérifications de réception
  • Communiquer avec tous les échelons de commandement et groupes fonctionnels, y compris le personnel au niveau de la base
  • Effectuer l’entretien et/ou conseiller les autres groupes professionnels sur l’entretien des exigences électromécaniques et de réfrigération de l’équipement de télécommunications
  • Effectuer un déploiement dans le cadre de la capacité de soutien de la l’Aviation royale canadienne en tant que membre du 8e Escadron de transmissions et contrôle (Air), de l’Escadron de radar de contrôle tactique ou du Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada
  • Gérer le cycle de vie du matériel associé à divers systèmes de télécommunications et d’information

Environnement de travail

Les technicien·nes de systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales travaillent dans des centres d’opérations, dans des ateliers statiques et mobiles, ou à l’extérieur. Ils peuvent être affectés à des bases au Canada et aux États-Unis, y compris dans l’Arctique, et partout dans le monde.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

Vidéos de recrutement des Forces armées canadiennes

 

TECHNICIEN·NE DE SYSTÈMES D’INFORMATION ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS AÉROSPATIALES

 

Reviewed – 30 Mar 23 


 

CAPORAL-CHEF JACOB RIOUX: Je suis caporal-chef Jacob Rioux, de Québec, technicien en systèmes d'information et télécommunications aérospatiales, présentement muté à la 3e Escadre de Bagotville, Québec.

 

NARRATION : Les techniciens de systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales – ou Tech SITA – sont les professionnels qui s’occupent de l’installation et de l’entretien des systèmes de communication de l’Aviation royale canadienne, et qui en assurent l’intégrité et la disponibilité. 

 

Ce sont des spécialistes hautement qualifiés qui travaillent avec des réseaux de commandement et de contrôle, des liaisons de données, des systèmes de communications par satellite et par radio, et des systèmes de défense aérienne et de gestion de la circulation aérienne.

 

CAPORAL-CHEF JACOB RIOUX:  Le rôle d'un technicien en systèmes d'information et télécommunications aérospatiales, c'est principalement de maintenir tout ce qui touche les communications d'un aérodrome, que ce soit les radars, les radios, les suites de serveurs du côté systèmes information, suites déployables, terminaux satellites. On touche vraiment à tout ce qui touche l'électronique.


NARRATION : Qu’ils servent dans la Force régulière ou dans la Réserve, les Tech SITA assurent le fonctionnement, le rendement et la défense de ces systèmes intégrés, depuis les capteurs jusqu’aux décideurs dans les centres de commandement, 

 

CAPORAL-CHEF JACOB RIOUX:  Sans nous, il n'y a aucune communication entre les avions et la tour de contrôle. Il n'y a aucun échange entre les têtes dirigeantes des Forces. On est vraiment là pour s'assurer que tout le monde puisse parler ensemble, se communiquer, puis qu'on puisse prendre action rapidement dans le contexte opérationnel.

 

NARRATION : Les Tech SITA travaillent souvent dans un contexte interarmées avec l’Armée de terre, la Marine et les Forces d’opérations spéciales, ainsi qu’avec des alliés militaires comme le NORAD et l’OTAN, afin d’assurer une interopérabilité essentielle entre les divers membres de l’équipe.

 

CAPORAL-CHEF JACOB RIOUX:  Les opportunités de voyages dans mon métier sont énormes. On a toujours besoin d’un Tech SITA dans n'importe quel déploiement international, dans le Nord – on va se rendre jusqu'à Alert. Partout au Canada, sur toutes les bases, il y a des techniciens SITA.



 

CAPORAL-CHEF JACOB RIOUX:  La chose que j'aime le plus de mon travail, c'est que ça change constamment. J'ai eu la chance d'être administrateur réseau. J'ai eu la chance de travailler sur des systèmes déployables. Maintenant, je suis superviseur d'une section des systèmes classifiés. Travailler avec les systèmes classifiés, c'est une énorme responsabilité. Les enjeux sont gros, les impacts opérationnels sont importants. C'est toujours des nouveaux défis.

 

 

 

NARRATION : Après leur formation professionnelle initiale, les techniciens de systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales sont normalement affectés à une unité opérationnelle de l’Aviation royale canadienne, où ils sont jumelés à un technicien chevronné afin de continuer leur apprentissage en cours d’emploi et de perfectionner leurs compétences.

 

CAPORAL-CHEF JACOB RIOUX:  Dans les premières années, on va être vraiment entourés, guidés par des experts en la matière. Ils vont nous aider à apprendre comment travailler sécuritairement, être efficace, vraiment comprendre nos systèmes, les maîtriser, les réparer de façon autonome.

 

NARRATION : La volonté d’apprendre et de s’adapter à l’univers en constante évolution des systèmes de communication et de technologie de l’information constitue une qualité essentielle pour les Tech SITA. 

 

CAPORAL-CHEF JACOB RIOUX:  Pour être un bon technicien en systèmes d'information et télécommunications aérospatiales, c'est important d'être autodidacte, d’être capable d'apprendre vite. Le milieu change constamment, il faut toujours réapprendre l'équipement. Après ça, tout ce qu'on va apprendre, on est capable de se le partager entre nous.


NARRATION : Certains Tech SITA seront employés dans des unités à disponibilité opérationnelle élevée et deviendront les experts des systèmes déployables qui sont essentiels à la réussite de la mission. Les Tech SITA ont aussi l’occasion d’être déployés partout dans le monde à l’appui des opérations militaires actives et des efforts humanitaires. 



 

CAPORAL-CHEF JACOB RIOUX:  Jusqu'à maintenant, dans ma carrière, je suis fier de ce que j'ai accompli. J'ai eu l'opportunité de déployer en Roumanie. J'ai aussi participé à Opération Lentus à Halifax après un ouragan. Ça, ça a été vraiment gratifiant, de vraiment réaliser qu'est-ce que les Forces armées canadiennes contribuaient pour rétablir les services de la communauté qui avait été touchée. J'ai vécu des expériences incroyables que j'aurais jamais vécues au civil.

 

Emplois civils équivalents

  • Technicien·ne ou technologue en génie électronique
  • Électrotechnicien·ne d’entretien
  • Réparateur d’équipement de radiocommunications
  • Installateur d’équipement de télécommunications

Instruction

La première étape de l’instruction est le Cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours vous enseignera les aptitudes de base et les connaissances communes à tous les emplois militaires. L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que vous conserviez la norme de condition physique des Forces armées canadiennes (FAC); par conséquent l'entraînement est physiquement exigeant.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Vous suivrez ensuite le cours d’électronique axé sur le rendement à l’École de l’électronique et des communications des Forces canadiennes à Kingston, en Ontario. L’instruction porte sur les sujets suivants :

  • Théorie des circuits
  • Dispositifs électromécaniques et à semi-conducteurs
  • Sources d’alimentation
  • Circuits amplificateurs, oscillants et numériques
  • Circuits électroniques multiphases
  • Conducteurs et câbles
  • Théorie des ondes AM/FM
  • Équipement audio et vidéo
  • Ordinateurs et périphériques

Par la suite, vous suivrez une instruction de 20 semaines portant sur les tâches à effectuer :

  • Administration technique
  • Systèmes d’information automatisés
  • Standards et équipement terminal
  • Systèmes de câblodistribution
  • Systèmes de transmission de données
  • Systèmes audio et vidéo
  • Aides à la navigation du terrain de navigation et systèmes météorologiques
  • Systèmes de communications et de cryptage
  • Systèmes radar

Les postulant·es qui s'inscrivent au Programme d’instruction et d’études subventionnées à l’intention des militaires du rang (PIESMR) auront la possibilité de suivre une partie ou la totalité de leur formation de qualification professionnelle de base dans un collège, une université ou un autre établissement postsecondaire canadien approuvé. 

Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les cours suivants :

  • Radar de surveillance secondaire d’aéroport
  • Systèmes de contrôle des communications
  • Dispositifs d’approche de précision
  • Matériel aéroporté AWACS E3A
  • Réseaux hertziens et équipement connexe
  • Techniques d’instruction
  • Sécurité des communications/de l’information
  • Systèmes météorologiques
  • Entretien d’équipement cryptographique

À mesure qu’ils progresseront dans leur carrière, les technicien·nes de systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales qui manifesteront les aptitudes et les prédispositions nécessaires auront accès à l’instruction avancée. Les cours offerts sont les suivants :

  • Systèmes de communications à fibres optiques
  • Conception de réseaux de systèmes de communication de bâtiment
  • Gestion des systèmes informatiques
  • Entretien de radars de niveau avancé
  • Opérations de communications de niveau avancé
  • Gestion et leadership
  • Systèmes de télécommunications déployés

Programmes d’enrôlement

L'éducation minimale requise pour ce métier est la suivante :

Ce métier exige que les candidat·es aient terminé au minimum leur 10e année ou équivalent ayant les mathématiques appliquées ou l’équivalent (au Québec, 4e secondaire avec mathématiques 416 / CST 4).

Le candidat·e idéal aura déjà un diplôme d’études collégiales, les FAC décideront si votre programme d’études remplit les critères du poste, et vous pourriez être envoyé directement à une formation en cours d’emploi après avoir obtenu votre qualification militaire de base.

Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.

Programme d’instruction et d’études subventionnées à l’intention des militaires du rang (PIESMR)

Comme le poste en question nécessite une formation spécialisée, les FAC paieront les frais de scolarité des recrues retenues qui suivent un programme agréé d’un collège canadien. Les étudiants du PIESMR suivent la qualification militaire de base et une formation en cours d’emploi durant les mois d’été. Le salaire à temps plein comprend les soins médicaux et dentaires, ainsi que des vacances payées (à plein salaire). En échange du paiement des études collégiales, les candidat·es s’engagent à servir dans les FAC pendant une certaine période de temps. Si vous voulez participer au programme, vous devez faire une demande auprès des FAC et du collège approprié. Pour de plus amples renseignements, consultez les Études payées.

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.

Options à temps partiel

Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de réserve servent à temps partiel au sein d’une escadre de l’Aviation royale canadienne dans leur communauté et peuvent effectuer leur service pendant qu’ils sont aux études ou qu’ils occupent un emploi civil. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.

Les technicien·nes de systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales servent auprès de l’Aviation royale canadienne. Lorsqu’ils sont employés à temps partiel ou à titre d’occasionnels à temps plein, ils effectuent habituellement leur service dans différents endroits où œuvrent les FAC au Canada, y compris dans l’Arctique.

Trouvez un centre de recrutement

Les membres de la Force de réserve reçoivent le même niveau d’instruction que leurs homologues de la Force régulière. Ils commencent généralement leur instruction avec leur unité d’attache pour s’assurer qu’ils répondent aux normes militaires professionnelles de base. Par suite de l’instruction de base, l’instruction propre au poste de technicien·ienne de systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales dure environ un an et est dispensée par l’École d’électronique et des communications des Forces canadiennes à Kingston, en Ontario.

Les membres de la Réserve aérienne sont employés au sein de la même unité et exécutent les mêmes tâches que leurs homologues de la Force régulière. En règle générale, les membres de la Réserve aérienne effectuent jusqu’à 12 jours de service par mois dans le cadre de journées normales de travail et ont la possibilité de servir à temps plein pendant de brèves périodes, au besoin. Ils reçoivent 92.8% du taux de rémunération de la Force régulière, ont droit à des avantages sociaux raisonnables et peuvent être admissibles à contribuer à un régime de pension.