TITRE:
Technologue de laboratoire médical
CAPORAL-CHEF KARINA PELLETIER : Je suis caporal-chef Karina Pelletier du Saguenay, technologue de laboratoire médical à la garnison St-Jean, Québec.
En tant que membres de l’équipe des Services de santé des Forces armées canadiennes, les technologues de laboratoire médical peuvent être appelés à effectuer la collecte et l’analyse habituelles et d’urgence des spécimens, en tout temps, quel que soit l’endroit dans le monde où les Forces les envoient en mission.
Les technologues de laboratoire médical passent la majeure partie de leur temps à travailler dans une installation médicale des Forces armées canadiennes. Mais ils sont toujours prêts à se déployer avec un hôpital de campagne ou un détachement médical, au besoin.
Il pourrait s’agir d’une mission d’aide humanitaire sur les lieux d’une catastrophe naturelle, ou, en situation de conflit, des soins de traumatologie sous haute pression, 24 heures sur 24.
CAPORAL-CHEF KARINA PELLETIER : Pour être un bon technologue de laboratoire, je pense qu’il faut vraiment être perfectionniste, il faut avoir le souci du détail. Ça a un impact direct sur les résultats qui vont être donnés aux patients, puis ça a effectivement un impact direct sur le traitement qui va être donné au patient aussi.
Environ 85 % de tous les diagnostics médicaux sont fondés sur des résultats de laboratoire. La plupart des laboratoires des Forces armées canadiennes font des analyses de base liées à la phlébotomie, à l’hématologie, à la chimie, à la coagulation, à la sérologie et à l’analyse d’urine.
CAPORAL-CHEF KARINA PELLETIER : On reçoit le patient, on prend la requête, on va faire l’entrée dans son dossier à lui, ensuite on va effectuer le prélèvement. Ensuite on apporte les tubes au laboratoire puis là on traite les analyses selon les différents besoins. Puis ensuite on sort les résultats, on les valide nous-mêmes. Puis ensuite on envoie les rapports, on fait en sorte que les cliniciens aient les rapports. Ce qui est agréable, c’est qu’on voit tout le processus de A à Z, comparativement au milieu civil où on ferait un poste de travail toute la journée, puis en fait, on n’a pas l’image complète, en fait.
Les technologues de laboratoire médical sont un élément vital de l’équipe des Services de santé des Forces armées canadiennes, tant au niveau de la Force régulière que de la Force de réserve.
Ils ont joué un rôle essentiel auprès des militaires dans la réponse des Forces armées à la pandémie du coronavirus, en utilisant de nouveaux instruments à la fine pointe de la technologie pour effectuer les tests de COVID-19.
Ils offrent également une formation au point d’intervention, sur l’équipement spécialisé, comme l’analyseur i-STAT, aux adjoints au médecins et aux technologues médicaux qui sont affectés à bord d’un navire.
CAPORAL-CHEF KARINA PELLETIER : Avec les Forces armées canadiennes, travailler dans une clinique médicale ici, il y a beaucoup plus de proximité avec les cliniciens, les infirmières, les médics puis au labo, fait qu’on se sent vraiment impliqués, en fait. On travaille conjointement, puis on travaille vraiment en équipe, comparativement au civil.
CAPORAL-CHEF KARINA PELLETIER : Ce que j’adore du métier de technologue de laboratoire dans les Forces armées canadiennes, c’est certain qu’on a beaucoup d’options pour la progression de carrière. Aussi, pour avoir un poste à temps plein dans un hôpital au civil, c’est certain que c’est quelque chose qui est vraiment long. Ici, on travaille du lundi au vendredi, de 7:30 à 4:00. T’es certain que tu vas être tous les soirs à la maison chez toi, que tu vas avoir tous tes week-ends aussi. Donc, ça c’est vraiment un bel avantage pour les familles, je pense.
Une fois leur formation militaire et professionnelle terminée, les technologues de laboratoire médical sont affectés à l’un des dix laboratoires médicaux des Forces armées canadiennes répartis dans le pays, où ils passeront par un programme de préceptorat d’un an sous la supervision du personnel supérieur de laboratoire. La trousse d’instruction comprend également un cours de parasitologie d’une semaine et un cours d’instruction appliquée visant précisément les déploiements opérationnels.
Tout au long de leur carrière, les technologues de laboratoire médical auront l’occasion de voyager et de se déployer dans le cadre de missions de maintien de la paix, de combat ou d’aide humanitaire, ainsi que de perfectionner leur formation professionnelle et de suivre des cours en leadership et en gestion.
CAPORAL-CHEF KARINA PELLETIER : C’est vraiment encouragé de se perfectionner puis de continuer à maintenir nos connaissances à jour, et on a beaucoup, beaucoup d’options qui s’offrent à nous, effectivement.
CAPORAL-CHEF KARINA PELLETIER : D’être dans les Forces armées canadiennes, il y a vraiment beaucoup de possibilités d’aventures. J’ai eu la chance d’aller tirer du canon avec les artilleurs. Je suis vraiment satisfaite puis je suis vraiment contente de ma carrière avec les Forces armées canadiennes. J’ai eu beaucoup d’opportunités que j’aurais pas eu dans le civil, ça c’est certain.