TITRE:
Technologue en radiologie médicale
CAPORAL-CHEF SARAH PROVENCHER : Je suis le caporal-chef Sarah Provencher de Victoriaville, technologue en radiologie médicale à la base militaire des Forces armées canadiennes de Valcartier.
Être un technologue en radiologie médicale dans les Forces armées canadiennes entraîne l’énorme défi de combiner la technologie, les déplacements et les déploiements.
En tant que membres de l’équipe des Services de santé des Forces armées canadiennes, les technologues en radiologie médicale travaillent dans des installations modernes d’imagerie diagnostique... dans des salles de rayons X à bord des navires de la Marine royale canadienne... et dans les hôpitaux de campagne lors de déploiements et de missions humanitaires partout dans le monde.
CAPORAL-CHEF SARAH PROVENCHER : À la base de Valcartier, on rentre le matin, c’est juste dans le jour, de 7:30 à 4:00 l’après-midi. On fait de la tomodensitométrie, on fait des rayons X, on aide nos patients qui rentrent – comme à l’urgence normalement au civil, c’est vraiment très similaire que dans un hôpital civil pour ce qui est de travailler en garnison.
Peu importe où ils vont, ils servent les marins, les soldats et le personnel de la Force aérienne avec un équipement d’imagerie diagnostique à la fine pointe.
Les technologues en radiologie médicale au sein des Forces armées canadiennes doivent également participer au Programme de maintien de préparation clinique dans le cadre duquel ils sont placés dans des installations civiles pour améliorer leurs compétences en radiographie, en tomodensitométrie et en échographie, selon leur formation.
Dans les Forces armées, et particulièrement dans les cas de traumatismes sur le terrain, les technologues en radiologie médicale interagissent en personne avec les cliniciens et les spécialistes, et jouent un rôle de premier plan dans l’équipe des Services de santé.
CAPORAL-CHEF SARAH PROVENCHER : J’ai décidé de joindre les Forces armées canadiennes suite à mon emploi au civil, que j’ai travaillé aussi comme technologue en imagerie médicale. J’avais besoin de défis, j’avais besoin de me sentir à la fin d’une journée que j’avais vraiment accompli quelque chose. J’avais besoin de découvrir du pays, de me surpasser à tous les jours dans le fond.
CAPORAL-CHEF SARAH PROVENCHER : Pour mon choix de carrière, je peux pas être plus fière qu’en ce moment, je vis vraiment le meilleur des deux mondes. Je peux autant faire mon travail que j’aime beaucoup, la radiologie et tout ça, me surpasser à tous les jours, autant physiquement que mentalement, surtout dans les Forces armées canadiennes on est tous amenés à être soldat avant tout. Le mélange des deux, c’est exceptionnel.
Une fois leur formation militaire et professionnelle terminée, les technologues en radiologie médicale sont affectés à une clinique des Services de santé des Forces armées canadiennes.
Au cours de leur carrière militaire, les technologues en radiologie médicale auront l’occasion de suivre des cours de spécialisation avancée, y compris la tomographie par ordinateur et, s’ils sont sélectionnés, l’échographie médicale diagnostique.
CAPORAL-CHEF SARAH PROVENCHER : On peut faire toutes sortes d’autres cours, parce qu’on est militaires avant tout. Donc, s’il y a quelque chose qui vous intéresse ou quoi que ce soit, il y a toujours l’opportunité de faire tout autre cours connexe.
Si vous recherchez un emploi à temps partiel seulement, il est également possible de servir à titre de technologue en radiologie médicale dans la Réserve des Services de santé.
CAPORAL-CHEF SARAH PROVENCHER : Mon moment le plus marquant, ça a été le moment de petit stress où j’ai débarqué de l’avion pour arriver en Lettonie, et pas savoir si… parce que je connaissais pas personne, le monde ne parlait pas ma langue, c’était mon premier déploiement. Mais me faire accepter comme ça, comme si c’était mes meilleurs amis, et tout ça. Puis de se faire écouter – surtout les médecins, par tout ça, ils nous respectent et ils viennent rechercher nos connaissances et tout ça, c’est vraiment gratifiant à tous les jours de venir travailler dans les Forces armées canadiennes.