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Aviation

Officier / Officière des opérations aériennes

OFFICIER(ÈRE) | Temps plein, Temps partiel


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Aperçu

En tant que militaire, les officier(ère)s des opérations aériennes commandent, contrôlent et coordonnent les forces aériennes et spatiales dans des environnements tactiques, opérationnels et stratégiques. Ils sont experts dans la planification, la direction et la conduite d'opérations aériennes et spatiales, tirant parti de l'expérience acquise au sein d'unités et de formations tactiques pour intégrer ces effets dans des opérations et des campagnes interarmées, combinées et multi-disciplinaires de plus haut niveau.  Les domaines d'emploi types comprennent les opérations et les postes de commandement des unités et des escadres, les centres d'opérations aériennes et spatiales, les opérations et les plans interarmées, les rôles stratégiques de l’ARC et des FAC, et avec les alliés et les partenaires dans les quartiers généraux et les points de commandement et de contrôle permanents et déployés.

Environnement de travail

Les officiers(ères) des opérations aériennes peuvent être employés dans l’ensemble des Forces armées canadiennes (FAC), mais ils le sont généralement au sein de l’Aviation royale du Canada (ARC). Ils commencent généralement leur carrière dans des escadres ou des escadrons spatiaux ou aériens pour acquérir des connaissances propres à ces effectifs. Ensuite, ils peuvent s’orienter vers des domaines connexes ou offrir leur expertise dans le cadre d’activités opérationnelles et stratégiques. Ils peuvent également être employés dans des activités de mise sur pied de la force aussi diverses que la gestion de projets ou la détermination et le suivi des besoins.

Les officiers(ères) des opérations aériennes travaillent aux côtés d’officiers(ères) appartenant à d’autres groupes professionnels liés aux opérations aériennes. Ils apportent une perspective extérieure des aéronefs aux opérations de l’ARC pour compléter celle de ceux qui commencent leur parcours à l’ARC à l’intérieur des aéronefs. Ils peuvent être employés partout dans le monde, peu importe l’endroit où sont basées les opérations aériennes et spatiales, y compris à des quartiers généraux, à des aérodromes, sur des navires ou sur le terrain avec l’Armée canadienne. Ils offrent leur expertise dans les centres de coordination de sauvetage, les quartiers généraux et les bureaux de projet.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

MAJOR STÉPHANE MORENCY : Je suis le major Stéphane Morency, originaire de la ville de Québec, un Officier des opérations aériennes à la Division aérienne canadienne à Winnipeg.

Dans l’Aviation royale canadienne, les officiers des opérations aériennes aident à la planification des missions, à l’assignation des tâches, ainsi qu’à la coordination et à la surveillance des opérations aériennes et spatiales sur les plans tactiques, opérationnels et stratégiques.

Dans les escadrons et les quartiers généraux, ici, au Canada, ils appuient directement les opérations aériennes et spatiales et dirigent les centres d’opérations aériennes. Et ils sont experts dans la mise en place et l’exploitation des centres d’opérations aériennes partout où l’Aviation royale canadienne est déployée dans le monde.

MAJOR STÉPHANE MORENCY : Être en charge des opérations, ça comprend une énorme équipe. En tant qu'officier des opérations aériennes, on va commander cette équipe-là pour faire en sorte qu'on ait assez d'avions pour faire la mission. C'est aussi la cédule : comment est-ce qu'on va céduler tous ces avions-là? Quel avion qui monte, avec quel équipage, l'équipement de sécurité, les parachutes – ça prend quelqu'un qui doit coordonner toutes ces choses-là. Donc, nous commandons et nous contrôlons l'opération comme telle.

Les officiers des opérations aériennes travaillent aux côtés d’officiers des autres groupes professionnels liés aux opérations aériennes, comme les pilotes, les officiers du contrôle aérospatial et les officiers du génie aérospatial.

Les officiers des opérations aériennes sont appelés à travailler un peu partout dans le monde, là où sont basées des opérations aériennes et spatiales : dans des quartiers généraux ou des aérodromes, à bord de navires, ou même en campagne avec l’Armée. Ils peuvent aussi offrir une expertise sur les opérations dans les centres de coordination des opérations de sauvetage, les quartiers généraux et les bureaux de projet.

MAJOR STÉPHANE MORENCY : Quand on travaille dans un centre opérationnel, les choses bougent rapidement, donc ça prend quelqu'un de très spécial, capable d'apporter un leadership exemplaire. Ça prend une bonne attitude et être capable de parler avec les gens, les amener à faire ce qu'on a besoin de faire pour faire les missions.

MAJOR STÉPHANE MORENCY : En tant qu'officier dans l'Aviation royale canadienne, les coins où j'ai vraiment aimé travailler en tant que militaire – en Bosnie, j'ai volé avec les Aurora dans ce temps-là, le CP-140. Ça a été ma première opération donc c'était quelque chose que je vais toujours me rappeler pour le reste de ma carrière. Et en 2013, j'ai fait l'Afghanistan pendant sept mois. J'ai travaillé avec les officiers et les généraux afghans pour les aider à planifier leur aviation. Et puis totalement aimé ce temps-là.

Quand ils terminent leur instruction militaire et professionnelle, les officiers des opérations aériennes commencent habituellement leur carrière dans des escadres ou des escadrons aériens pour y acquérir des capacités particulières. Ils peuvent ensuite s’orienter vers d’autres domaines. Ils peuvent aussi être affectés à la gestion de projet et à d’autres activités d’état-major.

MAJOR STÉPHANE MORENCY : Quelqu'un qui gradue de son cours, normalement une personne va se ramasser dans une unité tactique et apprendre tout ce qui se rapporte aux opérations de base. On peut faire la recherche et sauvetage, on peut faire les opérations maritimes, les opérations avec les Hercules par exemple pour transporter les gens, etc. La nouvelle personne qui va arriver dans l'unité va apprendre ou approfondir ses connaissances avec les personnes qui sont déjà là. Il y a beaucoup de personnes autour qui sont là pour aider, mais c'est sûr que comme n'importe quelle autre occupation, l'expérience acquise se fait vraiment dans l'unité quand on le fait pour de vrai.

MAJOR STÉPHANE MORENCY : Je suis très fier de ma carrière, j'ai vu plusieurs choses et j'ai aidé plusieurs gens – et j'aimerais penser que plusieurs choses que j'ai faites ont aidé à changer le monde.

L'amour pour la planification, l'amour pour l'aviation, être autour des avions et travailler avec ces professionnels, définitivement, si c'est quelque chose que vous recherchez, officier des opérations aériennes, c'est votre choix.

Emplois civils équivalents

Instruction

Après leur enrôlement, les officiers(ères) des opérations aériennes commencent leur carrière en obtenant la QMB(O) à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint‑Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours dure 12 semaines. Les sujets abordés comprennent les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et les coutumes des FAC, le maniement des armes de base et les premiers soins. Les candidats ont aussi la chance de mettre en pratique leurs nouvelles aptitudes militaires dans le cadre d’exercices d’entraînement consacrés à la protection des forces, à l’entraînement sur le terrain, à la navigation et au leadership. La QMB(O) comprend également un programme de conditionnement physique rigoureux qui constitue un élément essentiel. L’instruction se donne en français ou en anglais, et il est obligatoire de la réussir pour passer à l’étape suivante d’instruction et conserver son emploi.

À la suite de la QMB(O), des séances d’apprentissage d’une seconde langue officielle peuvent être offertes. Cette formation peut durer de deux à neuf mois, selon les capacités à communiquer dans une langue seconde.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Les officiers(ères) des opérations aériennes fréquentent le Collège Barker à Winnipeg, au Manitoba. Le cours élémentaire destiné aux officiers(ères) des opérations aériennes est en cours d’élaboration et il a une durée prévue d’environ 18 à 20 semaines. Cette instruction aide les candidats à se préparer à assumer les rôles et les responsabilités d’officier(ère) des opérations aériennes. Le cours comprend des exposés interactifs, des exercices guidés, des exercices pratiques, des démonstrations, de l’apprentissage à distance, des discussions guidées et des conférenciers. Pendant cette période, les officiers(ères) des opérations aériennes en formation reçoivent de l’instruction et de l’entraînement dans les domaines suivants :

  • Conduite des communications lors d’opérations aériennes;
  • Planification des opérations aériennes;
  • Gestion des opérations aériennes;
  • Gestion des activités aux aérodromes;
  • Coordination des plans d’intervention d’urgence; et
  • Gestion d’opérations de recherche et sauvetage (SAR).

L’officier(ères) des opérations aériennes doit recevoir de l’instruction complémentaire; il doit notamment réussir le Programme de perfectionnement des officiers(ères) de la Force aérienne et le cours Opérations dans l’espace – Niveau élémentaire.

 

Au cours de leur carrière, les officiers(ères) des opérations aériennes qui démontrent les capacités et le potentiel requis se verront offrir de l’instruction de niveau avancé dans des domaines tels que les besoins en ressources aériennes, la navigabilité, la gestion de projet, les essais et évaluations opérationnels. Ils peuvent également avoir la possibilité de recevoir de l’instruction connexe pour les diplômés.

Programmes d’enrôlement

Si un candidat détient déjà un diplôme d’études universitaires, les FAC décident si son programme d’études remplit les critères du poste et peuvent l’envoyer directement à une formation en cours d’emploi après l’obtention de sa QMB(O).

Programme de formation des officiers de la Force régulière (PFOR)

En raison de l’obligation pour les officiers des FAC de détenir un diplôme universitaire, les FAC rémunèrent les recrues retenues pour qu’elles suivent un programme de baccalauréat au Collège militaire royal. Dans le cadre de ce programme d’enrôlement, les recrues reçoivent un salaire à temps plein, y compris des assurances médicales et dentaires, et ont droit à des vacances payées; ils doivent en retour travailler pour les FAC pendant une période établie. En règle générale, les candidats sélectionnés sont admis dans un collège militaire du Canada comme élève-officier, où ils étudient des matières pertinentes à leur carrière militaire et universitaire. Dans le cas d’une demande d’admission au PFOR, il est recommandé de postuler également dans d’autres universités canadiennes au cas où la demande serait refusée.

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.

Options à temps partiel

Il est également possible d’occuper le poste d’officier(ères) des opérations aériennes à temps partiel. Les réservistes travaillent généralement à temps partiel pour une escadrille de la Réserve aérienne ou un escadron intégré à l’escadre locale. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Cependant, ils peuvent se porter volontaires pour déménager et travailler au sein d’une autre unité ou escadrille ou d’un autre escadron. Ils peuvent également se porter volontaires pour être déployés dans le cadre d’une mission militaire au Canada ou à l’étranger.

Les réservistes s’entraînent avec leur escadron ou leur escadrille d’appartenance de la Réserve aérienne afin de s’assurer qu’ils répondent aux normes professionnelles requises pour l’emploi. L’escadron ou l’escadrille d’appartenance de la Réserve aérienne prend les dispositions nécessaires si de l’instruction supplémentaire est requise pour l’acquisition de compétences particulières.

Il est également possible d’établir un « plan d’apprentissage individuel » pour suivre des cours menant à un diplôme universitaire utile au travail. Une fois le diplôme obtenu, le réserviste se voit rembourser jusqu’à 50 % des frais de scolarité et des autres frais obligatoires. Les frais de scolarité des cours réussis sont remboursés jusqu’à un maximum de 2 000 $ par an pendant 4 ans (total maximal de 8 000 $), à condition que l’étudiant ait été réserviste pendant toute la durée des cours.

Les réservistes de l’ARC servent à plein temps tout en terminant leur formation professionnelle. Ils travaillent généralement jusqu’à 12 jours par mois dans leur escadron ou leur escadrille d’appartenance de la Réserve aérienne. Ils reçoivent 92,8 % du taux de rémunération de la Force régulière et ont droit à un ensemble raisonnable d’avantages sociaux.