BOMBARDIER-CHEF GUILLAUME ANGLEHART-METHOT : Je suis le bombardier-chef Guillaume Anglehart-Methot de Lanoraie, dans la région de Lanaudière. Je suis un artilleur au 5 e régiment d’artillerie légère du Canada basé à Valcartier.
Dans l’Armée canadienne, les gros canons sont la responsabilité de petites équipes d’experts vigilants et hautement entraînés. Les artilleurs sont au premier plan de l’espace de combat dans toute mission de l’Armée canadienne. Ils utilisent des armes sophistiquées capables de détecter l’ennemi et de l’affronter avec une étonnante puissance de feu, et ce, à une distance pouvant aller jusqu’à 40 kilomètres.
BOMBARDIER-CHEF GUILLAUME ANGLEHART-METHOT : Bien, l’artillerie travaille jamais seule sur le terrain. On va travailler soit avec l’infanterie ou les blindés. Si l’infanterie se font tirer dessus, ils vont faire appel avec notre puissance de feu pour pouvoir neutraliser la cible. Tirant parti du choc et de la stupeur provoqués par l’obusier M-777, les artilleurs permettent à l’Armée canadienne d’atteindre l’ennemi, même s’il n’est pas encore visible à l’horizon.
BOMBARDIER-CHEF GUILLAUME ANGLEHART-METHOT : En fait, c’est la puissance de feu de l’Armée en général, c’est l’effet de choc sur le terrain, c’est ce qui permet de neutraliser l’ennemi le plus rapidement possible.
Les soldats d’artillerie font partie des armes de combat et travaillent avec les blindés, l’infanterie, ainsi que le génie de combat pour accomplir une mission donnée.
Les artilleurs possèdent un large éventail de compétences sur le champ de bataille. Ils sont des experts techniques et tactiques capables d’utiliser une grande variété d’outils de classe mondiale pour détecter leurs ennemis et frapper avec une puissance de feu dévastatrice, jour et nuit, beau temps ou mauvais temps.
BOMBARDIER-CHEF GUILLAUME ANGLEHART-METHOT : Lorsque j’ai tiré les canons pour la première fois, c’est sûr que j’ai été impressionné. C’est sûr, avec le temps on devient de plus en plus habitué, mais à l’OP, on a la chance de voir les impacts de l’obus — ça, j’ai trouvé ça encore plus impressionnant.
Ils peuvent être des observateurs avancés, ceux qui effectuent la demande de tir, ou occuper des postes en surveillance et acquisition des objectifs, en défense aérienne et dans le secteur des pièces d’artillerie. En plus de travailler dans le secteur des pièces, les artilleurs utilisent notamment le système aérien sans pilote, le système radar, des capteurs de repérage par le son ainsi que d’autres équipements modernes.
BOMBARDIER-CHEF GUILLAUME ANGLEHART-METHOT : Ce que j’ai remarqué le plus au sein de l’artillerie en général, c’est le lien de confiance qu’on va développer envers nos confrères et consoeurs de travail, parce qu’on va vivre des expériences et des histoires hors du commun. Fait que, je pense que dans ma carrière militaire en général, je vais m’en rappeler entre autres à cause des amis que je me suis fait.
Après avoir reçu leur qualification professionnelle, les artilleurs sont affectés à l’un des cinq régiments d’artillerie basés au Canada. Les réservistes à temps partiel retourneront, quant à eux, à leur unité d’appartenance. Dans la garnison, les artilleurs maintiennent leur équipement en excellente condition et s’entraînent constamment pour parfaire leurs aptitudes.
BOMBARDIER-CHEF GUILLAUME ANGLEHART-METHOT : Chaque artilleur commence par une formation sur le canon. On nous apprend chacune des positions en général. Pour travailler sur un canon, je dirais que ça prend aussi une bonne forme physique pour se déplacer avec des obus de plus ou moins 100 livres. Je dirais que ça prend aussi une bonne capacité d’adaptation parce qu’on va tirer malgré les intempéries extérieures. Ils sont régulièrement déployés au Canada et outremer dans le cadre d’opérations militaires.
BOMBARDIER-CHEF GUILLAUME ANGLEHART-METHOT : Je crois que l’artillerie, c’est un esprit de corps incroyable. C’est de l’esprit d’équipe à tous les jours. Je pense que quelqu’un qui veut rentrer dans l’artillerie, c’est un métier tellement vaste puis tellement diversifié, tout le monde peut trouver sa place.
BOMBARDIER-CHEF GUILLAUME ANGLEHART-METHOT : Le travail de l’artillerie en général est apprécié surtout quand tout le monde revient au camp de base puis ils viennent nous voir puis ils nous remercient du travail qu’on a pu effectuer, parce qu’ils voient la puissance de feu qu’on peut avoir sur le terrain. C’est sûr que c’est gratifiant quand on se fait dire « merci beaucoup, les gars, vous nous avez beaucoup aidés ».