CAPORAL MYKEL JOEY LÉVESQUE : Je suis le caporal Mykel Joey Lévesque de Magog au Québec, un fantassin présentement muté à la base des Forces armées canadiennes, Gagetown.
Les fantassins sont la principale force combattante de l’Armée canadienne. Leur rôle consiste à s’approcher de l’ennemi et à l’anéantir. Travaillant sur les lignes de front, ils forment la pierre angulaire de l’Armée.
CAPORAL MYKEL JOEY LÉVESQUE : Le rôle d’un fantassin, c’est de trouver et de détruire l’ennemi. On est apportés à travailler sur la première ligne — c’est un métier très physique.
Dans le cadre de cet emploi stimulant, les fantassins peuvent participer à des opérations embarquées à bord de véhicules blindés légers 6.0 et à des opérations aéroportées comme en parachutisme. Ils peuvent être appelés à manœuvrer de l’équipement technologique de pointe, à utiliser une multitude de systèmes d’armes puissants, ainsi qu’à conduire des véhicules blindés et non blindés et à en effectuer la maintenance.
CAPORAL MYKEL JOEY LÉVESQUE : Mon travail, c’est plutôt une aventure. Après même pas une année, j’ai été à la compagnie de parachutisme — je pourrais jamais enlever ce que j’ai vécu.
L’infanterie est le fer de lance sur le champ de bataille. Les fantassins peuvent mener des raids et tendre des embuscades lors de missions de combats et effectuer des patrouilles ainsi que mener des escortes dans le cadre de missions de sécurité et de stabilité. Leur travail se passe sur le terrain. Les fantassins sont formés pour combattre en ville, dans le désert, dans la jungle, en Arctique et dans n’importe quel autre milieu où ils pourraient être appelés à mener des opérations. Ils ne sont pas seulement entraînés à combattre! Ils peuvent être déployés partout au pays pour aider les Canadiens et les Canadiennes à lutter contre les feux de forêt, les inondations et toute autre catastrophe naturelle.
La fierté de servir le Canada comme fantassin s’accompagne d’une riche histoire d’honneurs de guerre, incarnée dans chacun des régiments canadiens. Ils ont une forte tradition de surmonter les obstacles et certains des plus grands défis sur le champ de bataille. Puisqu’ils seront amenés à travailler dans des conditions difficiles nécessitant l’exécution d’actions précises, il est crucial qu’ils possèdent ces deux aptitudes : une bonne condition physique et une résilience mentale.
CAPORAL MYKEL JOEY LÉVESQUE : Pour moi, c’est l’adrénaline. C’est vaincre l’ennemi — de montrer que, oui, le Canada on est forts dans ce qu’on fait, puis qu’on est entraînés pour ça.
CAPORAL MYKEL JOEY LÉVESQUE : C’est mon métier qui va venir ouvrir des portes aux autres métiers, car c’est nous les yeux, c’est nous qui sont en avant de tout le monde. On patrouille. C’est d’aller chercher l’information sur ce qui se passe en terrain opérationnel.
Après avoir suivi leur formation professionnelle, les fantassins sont affectés à un bataillon sur une base canadienne. Les fantassins-réservistes retournent, quant à eux, à leur unité d’appartenance et continuent
leur formation à temps partiel. Les fantassins sont affectés à l’une des trois sections d’un peloton d’infanterie, où ils continuent de développer leurs compétences grâce à des exercices en garnison et de campagne. Ils suivent aussi des cours supplémentaires pour veiller à ce que leur unité excelle.
CAPORAL MYKEL JOEY LÉVESQUE : Lorsque j’ai été déployé en Afghanistan, quelque chose qui m’a beaucoup marqué, c’est sûr qu’on a apporté une différence. Tu le vois lors des patrouilles — on vient en aide. Le monde, ils sont contents de te voir, ils savent que tu fais du bon travail.
Les bataillons qui ne sont pas déployés outremer participent à l’entraînement et aux exercices sur le terrain pour maintenir leurs compétences de combat à un excellent niveau et demeurer prêts à l’action.
CAPORAL MYKEL JOEY LÉVESQUE : Si t’aimes travailler en équipe, si t’aimes voyager, si t’aimes l’adrénaline, si t’aimes les armes, je crois que c’est le métier parfait pour toi.