CAPORAL JONATHAN OLIGNY :
Je suis le caporal Jonathan Oligny de Val-Bélair, Québec. Je suis sapeur de combat au 2 e régiment de génie de combat, à Petawawa en Ontario. Les sapeurs de combat travaillent en étroite collaboration avec l’infanterie et les corps blindés. Ils sont les premiers sur le terrain pour monter les bases d’opérations avancées, là où le personnel militaire vit et travaille le temps d’une mission. Ils sont également responsables de retirer les dispositifs explosifs de circonstance et les mines des routes afin de rendre sécuritaires le déplacement des troupes.
CAPORAL JONATHAN OLIGNY : Pour être un bon sapeur de combat, il faut être quelqu’un qui est en bonne forme physique. Faut aussi être quelqu’un qui est très à l’aise à prendre beaucoup de « challenge ». Les sapeurs de combat sont les spécialistes de la résolution de problèmes qui relèvent de tâches
techniques et de tactiques militaires.
CAPORAL JONATHAN OLIGNY : On est autant effectif au niveau offensif, défensif, et aussi l’aspect de survie pour tous les membres qui sont impliqués sur le champ de bataille autant que nous autres. Donc on peut venir aider l’infanterie, les blindés, l’artillerie en tant qu’aspect offensif lorsqu’on doit faire des brèches sur des bâtiments ou des brèches d’obstacles pour faire manœuvrer le restant de la force. Les ponts, au niveau des sapeurs de combat, c’est quelque chose qui est très intéressant aussi; c’est extrêmement gratifiant de voir une troupe de sapeurs de combat vraiment venir ensemble, construire un pont, et en dedans de même pas deux heures,on a un pont de 40 mètres qui est capable de manœuvrer une équipe de combat au complet pour
pouvoir les amener à leur objectif.
Lors d’une catastrophe, au pays ou outremer, les sapeurs de combat sont les premiers sur place.
CAPORAL JONATHAN OLIGNY : Au niveau de l’aspect de survie, bien entendu, on peut créer de l’eau où c’est très difficile de créer de l’eau, et on peut aussi avec l’aspect d’équipement lourd, pouvoir créer des routes où il y aurait absolument rien.
En mission de combat, les sapeurs de combat manipulent l’équipement, les armes et les véhicules lourds.
CAPORAL JONATHAN OLIGNY : J’ai eu la chance de manœuvrer sur le champ de bataille avec des chars d’assaut, aussi des véhicules blindés légers, avec la variante ingénieur aussi. Je suis pas prêt à dire que c’est pas quelque chose que les fantassins ne pourront pas toucher mais c’est définitivement pas quelque chose que les fantassins vont voir à chaque jour.
CAPORAL JONATHAN OLIGNY : Au niveau de mon métier, j’ai eu la chance de pouvoir toucher à énormément d’explosifs, donc plusieurs sortes, autant au niveau des blocs de C-4, tant au niveau des cordons de démolition qu’on va utiliser pour faire exploser certains explosifs.
Au terme de leur instruction professionnelle, les sapeurs de combat sont affectés à l’un des régiments du génie de combat ou d’appui du génie qui se trouvent au Canada. Ils sont alors affectés à une unité où ils continuent de perfectionner leurs compétences et apprennent à conduire différents véhicules du
génie.
CAPORAL JONATHAN OLIGNY : Donc aussitôt arrivés au régiment, leurs commandants de section vont être leurs mentors pour les prochaines années à venir au niveau de leurs exercices. Donc, un sergent ou un caporal-chef vont vraiment être là pour « coacher » et même au niveau du mentorat de la recrue ou du nouveau sapeur pour faire sûr et certain de passer leurs connaissances aux prochaines générations.
Le métier de sapeur de combat offre plusieurs possibilités de se spécialiser dans différents domaines, comme la plongée de combat et l’utilisation de matériel lourd.
CAPORAL JONATHAN OLIGNY : Si j’avais un mot à passer à tous les jeunes qui recherchent une carrière aussi palpitante que les Forces armées canadiennes, je tiendrais à leur dire que j’ai jamais regretté de m’avoir enrôlé dans les Forces armées canadiennes, surtout pas ingénieur de combat. C’est un métier qui m’amène énormément de « challenge » sur une base quotidienne.
Les opportunités d’entraînement ont été phénoménales jusqu’à présent. Je recommande fortement à n’importe qui de joindre les ingénieurs de combat.