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Armée Aviation Marine

Technicien·ne de bloc opératoire

Militaires du rang | Temps plein


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Aperçu

En tant que militaire, les technicien·nes de bloc opératoire ont la responsabilité de fournir un environnement aseptisé permettant de réaliser des procédures chirurgicales autant dans des environnements statiques (au pays) qu’opérationnels (en mission). Ils sont des membres à part entière de l’équipe chirurgicale et ils offrent des soins périopératoires, assistent les chirurgiens et les anesthésistes et procèdent à l’installation de plâtres orthopédiques lors de chirurgies. Ils sont aussi chargés des services de retraitement des instruments médicaux et du traitement du matériel et des instruments chirurgicaux.

Leurs principales responsabilités sont les suivantes :

  • Fournir un environnement propre et sécuritaire au traitement des patients et assister les chirurgiens et les anesthésistes dans toutes les étapes des procédures chirurgicales
  • Assurer le maintien fonctionnel de l’équipement, fournir une formation sur place portant sur les opérations et superviser l’installation des blocs opératoires sur le terrain
  • Contribuer au rétablissement des patients après l’anesthésie
  • Assurer la décontamination, le nettoyage, l’entretien et l’approvisionnement de matériel et d’instruments en plus d’assurer l’emballage et la stérilisation du matériel
  • Utiliser et entretenir l’équipement médical et  l’équipement de réanimation
  • Remplir, tenir à jour et diffuser des dossiers, des documents médicaux, des comptes rendus et des rapports
  • Conserver, assurer le réapprovisionnement et rendre compte des stocks de fournitures générales et médicales

Environnement de travail

Les technicien·nes de bloc opératoire passent la majeure partie de leur carrière à travailler directement dans des hôpitaux civils au sein d’équipes militaires de salle d’opération. Ils peuvent aussi intégrer une équipe de civils au Canada et être envoyés en mission à l’étranger. Ils travaillent habituellement selon un horaire régulier, du lundi au vendredi, mais ils peuvent aussi travailler par quarts ou sur appel selon les circonstances.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

SERGENT PIERRE BÉLANGER : Je suis sergent Pierre Bélanger de St-Jean-de-Dieu, bas St-Laurent. Je suis technicien en salle d’opération au Centre des services de santé des Forces canadiennes d’Ottawa.

CAPORAL-CHEF SOPHIE LEDUC : Et je suis caporal-chef Sophie Leduc de Laval, technicienne en salle d’opération au Centre des services de santé des Forces canadiennes d’Ottawa.

NARRATION :  Les techniciens de bloc opératoire, aussi appelés « techniciens en salle d’opération », passent la majeure partie de leur carrière dans les salles d’opération des hôpitaux civils situés près de la base des Forces armées canadiennes à laquelle ils sont affectés. Ils peuvent travailler directement avec des militaires ou être pleinement intégrés à un environnement civil.

LEDUC : Ce qui est vraiment intéressant de mon travail, c’est que, à chaque jour, c’est un nouveau défi. Que ce soit au département de stérilisation, que ce soit au bloc, ou que ce soit même dans des tâches administratives. 

BÉLANGER : On est exposé à beaucoup de défis. On nous demande beaucoup plus que ce qu’on fait du côté civil.

NARRATION :  Lorsque les techniciens de bloc opératoire sont en mission, ils prodiguent les mêmes soins qu’à l’hôpital, mais dans des conditions rudimentaires au sein de l’équipe qui fournit du soutien médical aux forces de la coalition multinationale et à la population civile.

BÉLANGER : Lorsqu’on s’en va outremer, on a besoin d’avoir beaucoup plus d’expertise dans tous les domaines, donc en stérilisation, en endoscopie, tous les différents types de chirurgie.

NARRATION :  Ici au Canada, les techniciens de bloc opératoire travaillent avec des infirmiers péri-opératoires, des anesthésistes, des chirurgiens spécialisés dans divers domaines et des infirmiers en soins intensifs pour pratiquer toutes sortes d’intervention chirurgicale sur des membres des Forces ainsi que sur des civils. 

NARRATION :  Ils ont aussi pour responsabilité la décontamination, la préparation et la stérilisation des instruments chirurgicaux et de l’équipement spécialisé.

BÉLANGER : Un technicien en salle d’opération devient l’avocat du patient. S’il y a un bris de stérilité quelconque à n’importe quel moment durant la chirurgie, c’est à nous en tant que technicien en salle d’opération d’en informer le chirurgien pour qu’on trouve une solution afin de poursuivre la chirurgie de façon sécuritaire pour le patient.

NARRATION :  La dynamique qui existe entre les techniciens de bloc opératoire et les gens qu’ils soignent est unique en son genre. Lorsqu’ils planifient une intervention chirurgicale sur des militaires, ils rencontrent souvent les patients avant la chirurgie, prêtent main-forte pendant l’opération et revoient les patients par la suite. 

LEDUC : C’est le sentiment d’appartenance que cela apporte, l’esprit de camaraderie, l’esprit de corps, l’esprit d’équipe. C’est une grosse famille, les Forces.

NARRATION :  Une fois leur formation terminée, les techniciens de bloc opératoire sont affectés à Edmonton ou Ottawa. Ils continuent de maintenir leurs compétences en travaillant soit dans un hôpital civil, soit directement avec une équipe de salle d’opération militaire prodiguant des soins aux militaires.

LEDUC : Ce que j’aime de mon métier, c’est l’apprentissage constant et continu, et puis on a aussi la chance d’avoir de l’éducation en continu.

NARRATION : Ils auront l’occasion de suivre des cours de spécialisation avancée en orthopédie, en soutien aux traitements endoscopiques et dans diverses autres spécialités qui s’ajoutent à un éventail de compétences déjà impressionnant.

BÉLANGER : Si t’es une personne qui est manuelle, qui veut relever des défis différents, technicien en salle d’opération, c’est exactement ça.

LEDUC : À chaque jour, j’ai le sentiment d’avoir accompli quelque chose pour quelqu’un. On interagit durant des chirurgies qui sont très complexes et qui peuvent comporter des risques importants envers les patients. Et cette poussée d’adrénaline, ça me dit que j’ai vraiment choisi le bon métier.

Emplois civils équivalents

  • Aide-infirmier·ère autorisé
  • Infirmier·ère auxiliaire autorisé spécialisé en soins périopératoires
  • Instruction et éducation en matière de soins infirmiers
  • Technicien·ne en retraitement des instruments médicaux
  • Technicien·ne en retraitement endoscopique

Instruction

La première étape de l’instruction est le Cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours vous enseignera les aptitudes de base et les connaissances communes à tous les emplois militaires. L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que vous conserviez la norme de condition physique des Forces; par conséquent l’entraînement est physiquement exigeant.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

L’instruction comporte quatre modules. Le premier module, d’une durée de deux ans, propose une formation pratique en sciences infirmières dans un établissement d’enseignement canadien reconnu. Le deuxième module consiste en un cours d’aide-infirmier autorisé en bloc opératoire se donnant au collège Algonquin d’Ottawa ou à l’Université Grant McEwan d’Edmonton et pour une période de six à huit mois. Le troisième module offre un programme de formation en cours d’emploi (PFCE) dans un établissement de soins de santé canadien. Le programme, d’une durée de 1 500 heures, tient compte des heures accomplies au cours du préceptorat au enbloc opératoire dans le cadre du deuxième module et comporte trois parties : 500 heures de chirurgie orthopédique, 500 heures de chirurgie générale et 500 heures dans d’autres domaines spécialisés. Enfin, le quatrième module est axé sur les services chirurgicaux sur le terrain. ​

Après avoir achevé l’instruction de qualification professionnelle de base, vous suivrez un cours de retraitement des instruments médicaux.

Le cours d’études avancées en orthopédie pour infirmiers(ères) auxiliaires est offert lorsque vous montez en grade et porte sur la pose avancée de plâtres de même que sur l’utilisation et l’entretien d’appareils orthopédiques.

Programmes d’enrôlement

Tout candidat·e doit posséder un diplôme de formation en soins infirmiers auxiliaire, un permis de pratique valide en tant qu’IAA émis par un autorité administrative provinciale, ainsi qu’une lettre d’attestation de l’autorité administrative professionnelle. Une certification IAA bloc opératoire est un atout.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le recruteur spécialisé des Services de santé: HSRecruiting-RecrutementSS@forces.gc.ca

Programme d’instruction et d’études subventionnées à l’intention des militaires du rang (PIESMR)

Comme le poste en question nécessite une formation spécialisée, les Forces canadiennes paieront les frais de scolarité des recrues retenues qui suivent un programme agréé d’un collège canadien. Les étudiants du PIESMR suivent la qualification militaire de base et une formation en cours d’emploi durant les mois d’été. Le salaire à temps plein comprend les soins médicaux et dentaires, ainsi que des vacances payées (à plein salaire). En échange du subventionnement des études collégiales, les candidat·es s’engagent à servir dans les Forces pendant une certaine période de temps. Si vous voulez participer au programme, vous devez faire une demande auprès des Forces et du collège approprié.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le recruteur spécialisé des Services de santé: HSRecruiting-RecrutementSS@forces.gc.ca

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.