Technicien·ne en électronique et optronique (Terre)
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En tant que militaire, les technicien·nes en électronique et optronique font la maintenance, la réparation et la modification des systèmes de conduite de tir pour faire en sorte que les munitions atteignent avec précision les objectifs voulus.
Ils font partie du Corps du génie électrique et mécanique royal canadien des Forces armées canadiennes (FAC). Leurs principales responsabilités sont les suivantes:
Les technicien·nes en électronique et optronique travaillent habituellement dans une base ou dans un atelier situé sur une station au Canada. Lors d’exercices et d’opérations en campagne, ils travaillent généralement dans un abri temporaire ou improvisé ou encore en plein air. Ils œuvrent au sein de l’Armée canadienne, mais ils peuvent également appuyer des opérations de l’Aviation royale canadienne et de la Marine royale canadienne.
Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière.
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TECHNICIEN / TECHNICIENNE EN ÉLECTRONIQUE ET OPTRONIQUE (TERRE)
Updated October 4th, 2024
CAPORAL JOSEPH BOULAY : Je suis caporal Joseph Boulay, de Windsor, en Estrie, technicien en électronique et optronique au 1er Royal 22ᵉ Régiment à Valcartier.
NARRATION : Les techniciens en électronique et optronique fournissent un soutien essentiel dans le contexte militaire actuel à la fine pointe de la technologie. Ils jouent un rôle indispensable dans les opérations blindées, d’artillerie et d’infanterie.
CAPORAL JOSEPH BOULAY : Un technicien en électronique et optronique, on touche à une panoplie d'équipements. On fait la maintenance, entre autres, de lunettes de visée thermale, le lance-grenade automatique, on travaille dans les tourelles de VBL, les véhicules de reconnaissance TAPV, le poste de tir télécontrôlé. C'est vraiment super large notre métier.
NARRATION : Il s’agit d’un travail complexe, détaillé et de haute précision, qui comprend la réparation et l’alignement des viseurs des pistolets laser, l’entretien des câbles de fibre optique et le maintien de la propreté des lentilles et des capteurs au niveau microscopique. Une erreur mineure de calibrage dans un système d’armes à commande électronique peut faire la différence entre atteindre ou rater sa cible.
CAPORAL JOSEPH BOULAY : Dans les tourelles de VBL, on s'occupe de s'assurer que toutes les optiques soient en accord avec le canon – la même chose pour les plus gros canons à l'artillerie – pour s'assurer que quand l'opérateur tire sur une cible, l'obus se rend à la cible et non à côté. La précision, c'est super important.
NARRATION : Même l’équipement le plus sophistiqué peut tomber en panne, mais les techniciens en électronique et optronique sont là pour veiller à son bon fonctionnement. Il peut s’agir d’équipement comme les systèmes de thermographie, les télescopes et les lunettes de vision nocturne, les systèmes de contrôle pour les missiles, la détection d’armes chimiques et nucléaires, et la navigation par satellite pour les véhicules sur le terrain.
CAPORAL JOSEPH BOULAY : Sur le terrain, les fantassins sont capables d'avancer faire leur travail, mais avec nous, on multiplie leurs forces, on leur amène des équipements fonctionnels qui vont rendre leur tâche beaucoup plus facile. On va toucher aussi à tout ce qui est le filage de champ. On touche aux génératrices, tous les systèmes de distribution électrique. On leur apporte leur confort, ça leur apporte du moral. Ça les rend plus fonctionnels quand ils sont dans le champ.
NARRATION : C’est un travail qui exige une précision digne d’un laboratoire – mais qui doit parfois être exécuté dans des conditions très variables : les techniciens peuvent autant être appelés à réparer de l’équipement dans un milieu propre et spacieux, avec beaucoup d’outils à leur disposition, qu’à travailler dans des espaces exigus où ils doivent faire preuve d’ingéniosité pour pouvoir terminer la tâche du moment.
Quelle que soit la mission, le travail des techniciens en électronique et optronique a une grande incidence sur celle-ci. Il y a aussi toujours du nouvel équipement à entretenir. De nos jours, les techniciens en électronique et optronique s’occupent notamment de postes de tir télécommandés et d’aéronefs télépilotés de pointe, comme le nouveau drone de surveillance CU172 Blackjack des Forces armées canadiennes.
CAPORAL JOSEPH BOULAY : J'ai été déployé l’hiver 2021 en Lettonie. Moi, personnellement, j'ai adoré mon expérience. J'ai rencontré des gens, je me suis fait des amis italiens, espagnols, polonais, slovènes. J'ai fait des expériences dans le champ super et je me suis amélioré dans plein de domaines – travailler avec les autres armées et développer des techniques de travail efficaces et développer la cohésion au travers de tout ça. Je retournerais n'importe quand et les déploiements comme ça, tout le monde devrait le vivre au moins une fois dans sa vie.
NARRATION : Après avoir achevé leur instruction, les techniciens en électronique et optronique sont affectés à l’une des nombreuses bases des Forces armées canadiennes au pays. Ils sont des membres essentiels du Corps du génie électrique et mécanique royal canadien, et ils travaillent en étroite collaboration avec les techniciens d’armement, de véhicules et des matériaux afin de maintenir l’équipement de l’Armée en excellente condition.
CAPORAL JOSEPH BOULAY : Dès qu'on finit l'école, on arrive dans notre base d'appartenance et on est très bien épaulé. On est appelé à faire du travail d'équipe assez souvent. On se sent jamais seul à l'atelier, c'est super, on travaille ensemble. Puis il faut tout le temps se garder à jour. Il y a tout le temps des formations de plus, des nouvelles formations, sur des nouveaux équipements, des nouveaux véhicules. Dans le fond, j'adore apprendre, fait que c'est super le fun !
NARRATION : « Arte et Marte », « Par l’adresse et le combat », est la devise du Corps du génie électrique et mécanique royal canadien. Les techniciens en électronique et optronique reçoivent la même instruction au combat de base que les autres soldats de l’Armée. Ils peuvent aussi avoir l’occasion de poursuivre leur instruction au combat dans divers domaines, comme le parachutage, les premiers soins au combat, la guerre hivernale et la conduite de véhicules blindés.
CAPORAL JOSEPH BOULAY : Rentrer dans les Forces armées canadiennes, sérieusement, ça a été la meilleure décision de ma vie. Ça m'a permis de connaître mes limites, de les dépasser, de devenir quelqu'un de résilient, être dans un autre pays pendant 6 mois, côtoyer plein de gens de plein de nations différentes. Ça m'a permis de changer la façon de voir les choses. C'est vraiment un super choix que j'ai fait dans ma vie.
La première étape de l’instruction est le Cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours vous enseignera les aptitudes de base et les connaissances communes à tous les emplois militaires. L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que vous conserviez la norme de condition physique des FAC; par conséquent l'entraînement est physiquement exigeant.
Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.
Vous fréquenterez l’École du génie électrique et mécanique royal canadien, à Borden, en Ontario, pour apprendre à assurer les rôles et responsabilités des technicien·nes en électronique et en optronique. Ce cours prend environ 33 semaines, mais la durée peut être réduite si vous avez déjà acquis une expérience du domaine dans le civil. Combinant des cours théoriques, des démonstrations et des travaux pratiques, ce cours touche aux domaines suivants:
Vous serez d’abord affecté à une unité d’une base des FAC pour suivre une formation en cours d’emploi d’environ 18 mois. Au cours de cette formation, qui ressemble à un programme d’apprentissage civil, vous mettrez en pratique et augmenterez vos connaissances acquises lors de votre formation élémentaire. Vous serez ensuite admissible à un cours de formation intermédiaire de 32 semaines donné à l’École du génie électrique et mécanique royal canadien. À la fin de cette phase d’instruction, vos connaissances, vos compétences et votre expérience seront comparables à celles d’un compagnon civil.
Les postulant·es qui s'inscrivent au Programme d’instruction et d’études subventionnées à l’intention des militaires du rang (PIESMR) auront la possibilité de suivre une partie ou la totalité de leur formation de qualification professionnelle de base dans un collège, une université ou un autre établissement postsecondaire canadien approuvé.
Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les cours suivants:
À mesure qu’ils progresseront dans leur carrière, les technicien·nes en électronique et optronique qui manifesteront les aptitudes et les prédispositions nécessaires auront accès à l’instruction avancée. Les cours offerts sont les suivants :
Ce poste exige que les candidat·es aient terminé au minimum leur 10e année d’études secondaires, ou leur 4e secondaire au Québec, comprenant, le cours de mathématiques appliquées de 10e année ou Math 416/CST 4 au Québec; et tout cours de science de 10e année ou leur 4e secondaire au Québec.
Le candidat·e idéal aura déjà un diplôme d’études collégiales, les FAC décideront si votre programme d’études remplit les critères du poste, et vous pourriez être envoyé directement à une formation en cours d’emploi après avoir obtenu votre qualification militaire de base.
Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.