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Marine

Technicien·ne en génie des armes

Militaires du rang | Temps plein

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En tant que militaire, les technicien·nes en génie des armes sont chargés d’effectuer des activités d’entretien correctif et périodique liées aux systèmes d’armes, de communications, des radars et de la navigation maritime à bord des navires.

Leurs principales responsabilités sont les suivantes :

  • Surveiller et évaluer les performances du matériel électronique
  • Utiliser des systèmes de diagnostic électronique, des outils spéciaux et du matériel d’essai
  • Effectuer des analyses diagnostiques sur des éléments et systèmes pour cerner les défaillances
  • Réparer le matériel électronique défectueux pour remettre les systèmes en marche
  • Inspecter, entretenir et poser des composantes électroniques
  • Rédiger des registres d’essais et des rapports d’évaluation, compiler de la documentation sur le matériel d’entretien ainsi que lire et interpréter des schémas électroniques

Environnement de travail

La carrière des technicien·nes en génie des armes se déroule principalement à bord de navires basés à Halifax, en Nouvelle-Écosse, ou à Esquimalt, en Colombie-Britannique. Ils prennent part à des aventures uniques et relèvent des défis propres au travail en mer. Ils doivent travailler par quarts ou par roulement dans des endroits exigus ou sur un pont découvert, en vue de réparer et d’entretenir le matériel.

Les technicien·nes en génie des armes travaillent habituellement pendant le quart de jour régulier à bord du navire auquel ils sont affectés. Par ailleurs, en plus d’accomplir leurs tâches habituelles, les technicien·nes en génie des armes subalternes sont appelés à remplir d’autres tâches que celles propres à leur spécialité, par exemple faire du nettoyage, peinturer, travailler à la cafétéria et participer au chargement d’approvisionnements.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

TITRE:

Technicien·ne en génie des armes

MATELOT-CHEF PASCALE BAUNE : Je suis le matelot-chef Pascale Baune, de Châteauguay au Québec, technicienne en génie des armes à l’unité de la maintenance de la flotte, à Esquimalt en Colombie-Britannique.

Les techniciens en génie des armes effectuent des travaux sur de nombreux systèmes qui sont essentiels aux capacités de navigation, de communication et de combat du navire.

Leurs responsabilités comprennent de simples procédures d’entretien de routine – et la vérification que les engrenages tournent et que les systèmes de combat sont opérationnels – jusqu’à l’entretien des systèmes informatiques qui les contrôlent. Ils sont aussi chargés de l’entreposage, du transport et du chargement de munitions, de torpilles et de missiles puissants, ainsi que de l’utilisation et de l’entretien de véhicules aériens sans pilote.

BAUNE : J’ai choisi technicien en génie des armes parce que c’était vraiment un mélange au niveau mécanique, électronique, que ce soit aussi l’hydraulique, la pneumatique. Je crois que ça couvrait vraiment tous les angles d’un métier que je voulais possiblement faire dans ma carrière.

De plus, les techniciens en génie des armes veillent au plein fonctionnement des systèmes de radar, de sonar, de communication et de réseau du navire en tout temps. La manipulation de clés, la mise à l’essai de pièces d’équipement et les réparations de réseaux sont toutes différentes facettes du travail à effectuer pour s’assurer que les communications électroniques circulent librement entre les plateformes. Ce métier convient particulièrement aux personnes qui aiment travailler avec de l’équipement mécanique et électronique et diagnostiquer les anomalies de systèmes complexes.

BAUNE : Je suis quelqu’un de très manuelle, donc de pouvoir démonter des équipements, les remonter, enlever certains équipements brisés, essayer de les réparer, pour moi c’était ce qui me plaisait le plus.

BAUNE : Je crois que j’ai un des métiers les plus importants pour la Marine, parce que sans les techniciens en génie des armes, on ne peut pas avoir un navire de guerre fonctionnel. Sans les systèmes d’armement, les systèmes de mise à feu pour pouvoir lancer des missiles… Nous sommes ceux qui font la maintenance sur l’armement, les systèmes de communications, les systèmes radar que – s’ils sont pas fonctionnels, on peut pas savoir où on se dirige… les systèmes de communications pour pouvoir communiquer avec la base qui nous donnent nos ordres de mission.

Mais ce n’est pas que la puissance de feu qui rend ce travail palpitant. Les techniciens en génie des armes ont aussi l’occasion de gouverner le navire.

À la fin de leur instruction professionnelle, les techniciens en génie des armes sont affectés à un navire opérationnel basé à Halifax (Nouvelle-Écosse) ou tout juste à l’extérieur de Victoria (Colombie-Britannique). Leurs douze premiers mois à bord du navire sont consacrés à l’acquisition d’expérience pratique sous la supervision des techniciens plus chevronnés du service. Ils peuvent ainsi mettre leurs connaissances à l’épreuve en vue de recevoir une attestation professionnelle d’apprenti technicien en génie des armes.

Pendant leur apprentissage, les techniciens en génie des armes effectuent une rotation entre les 5 grandes spécialités du métier afin de se familiariser avec les systèmes de radar, de sonar, de communication, d’armement et de conduite de tir à bord du navire. Après quelques années, ils pourront s’occuper avec autonomie d’un bon nombre des systèmes essentiels aux capacités de communication et de combat du navire, et ils auront l’occasion de choisir l’une de ces 5 spécialités et d’approfondir leurs connaissances dans ce domaine de façon intensive.

Des occasions se présenteront aussi à eux qui leur permettront d’acquérir des compétences autres que celles rattachées à leur groupe professionnel.

BAUNE : Pour être un bon technicien en génie des armes, ça prend quelqu’un de passionné, quelqu’un qui est toujours curieux de vouloir chercher plus, et plus en détails, quelqu’un qui aime lire, qui est bon en mathématiques, et puis quelqu’un que ça lui dérange pas de partir pendant des mois et des mois en mer.

Pour un marin, une journée en mer typique peut inclure l’acquisition d’expérience pratique et de la formation en équipe, notamment dans le cadre de simulations d’incendie, d’inondation ou d’urgence médicale, qui sont des scénarios de lutte contre les avaries auxquels participent tous les membres de l’équipage.

Lorsqu’ils ne sont pas en service, les marins peuvent faire de l’exercice et relaxer avec leurs collègues. Ils prennent leurs repas ensemble et ont chacun un accès personnel à Internet et à leurs courriels, en plus de pouvoir communiquer régulièrement avec leur famille et leurs amis au pays par téléphone satellite.

BAUNE : Ce que j’aime le plus de mon métier, ben, c’est voyager. Lorsque je suis sur un bateau, d’aller à des ports différents partout à travers le monde, des places que j’aurais jamais, jamais pensé aller dans ma vie, puis découvrir des places fantastiques.

 

TITRE:

Technicien·ne en génie des armes

Emplois civils équivalents

  • Apprenti à la réparation de matériel électronique
  • Ouvrier qualifié à la réparation de matériel électronique
  • Ingénieur en électricité et en électronique
  • technicien·ne en génie des armes navales
  • technicien·ne à l’entretien et à la réparation d’appareils ménagers

Instruction

La première étape de l’instruction est le Cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours vous enseignera les aptitudes de base et les connaissances communes à toutes les professions des Forces armées canadiennes (FAC). L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que vous rencontriez  la norme de condition physique des FAC; par conséquent l'entraînement est physiquement exigeant.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Les technicien·nes en génie des armes suivent l’instruction théorique à l’École navale (Atlantique), à Halifax, en Nouvelle-Écosse, puis suivent ensuite l’instruction pratique, soit à Halifax, soit à Esquimalt, en Colombie-Britannique. Les deux phases de l’instruction s’échelonnent sur environ neuf mois et portent sur :

  • Étude de perfectionnement (surtout en mathématiques et en physique)
  • Théorie électrique et électronique
  • Théorie et applications relatives à la communication
  • Théorie et applications relatives au radar
  • Théorie et applications relatives au sonar
  • Théorie relative aux systèmes d’armes à bord des navires
  • Sécurité et maniement des munitions 
  • Utilisation d’outils manuels, de compteurs électriques et du matériel de diagnostic

Les postulant·es qui s'inscrivent au Programme d’instruction et d’études subventionnées à l’intention des militaires du rang (PIESMR) auront la possibilité de suivre une partie ou la totalité de leur formation de qualification professionnelle de base dans un collège, une université ou un autre établissement postsecondaire canadien approuvé. 

Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les cours suivants :

  • Opération sonar à balayage latéral
  • Responsable de terminal de vidéoconférence
  • Soudage de haute fiabilité
  • Inspection de sécurité des explosifs
  • Fibres optiques

Programmes d’enrôlement

Ce poste exige que les candidat·es aient terminé au minimum leur 10e année ou leur 4e secondaire au Québec, conformément aux normes provinciales avec les mathématiques appliquées (mathématiques 426 ou TS 4 au Québec). La réussite d’un cours de physique de n’importe quel niveau est un atout.

Le candidat·e idéal aura déjà un diplôme d’études collégiales ou le « Sceau rouge » pour une profession civile connexe, les FAC évalueront votre formation et votre expérience pour optimiser votre progression, après avoir obtenu votre qualification militaire de base.

Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.

Programme d’instruction et d’études subventionnées à l’intention des militaires du rang (PIESMR)

Comme ce poste en question nécessite une formation spécialisée, les FAC paieront les frais de scolarité des recrues retenues qui suivent un programme agréé d’un collège canadien. Les étudiants du PIESMR suivent la qualification militaire de base et une formation en cours d’emploi durant les mois d’été. Le salaire à temps plein comprend les soins médicaux et dentaires, ainsi que des vacances payées (à plein salaire). En échange de la subvention des études collégiales, les candidat·es s’engagent à servir dans les FAC pendant une certaine période de temps. Si vous voulez participer au programme, vous devez faire une demande auprès des FAC et du collège approprié. Pour de plus amples renseignements, consultez les Études payées.

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.